Bodruch & : Actualités https://bodruch.com/rss/category/actualites Bodruch & : Actualités fr © 2024 Tous Droits Réservés. AKPANY, Software & Media Solutions Entre rêves et réalités : les défis quotidiens des étudiants internationaux en Occident https://bodruch.com/entre-reves-et-realites-les-defis-quotidiens-des-etudiants-internationaux-en-occident https://bodruch.com/entre-reves-et-realites-les-defis-quotidiens-des-etudiants-internationaux-en-occident Imaginez un monde où vous êtes entouré de vos proches, des personnes qui vous aiment et que vous aimez en retour. Certains se sont naturellement rapprochés de vous, brisant les barrières de votre intimité et de votre discrétion. Ce ne sont plus des ami·es, ce sont des frères et des sœurs. D'autres, devenus par la force des circonstances, des parents de substitution, des conseillers, des psychologues… Bref, une famille élargie et choisie.

Prendre la décision de partir étudier à l'étranger, c’est accepter de s’éloigner de tous ces liens tissés au fil des années. C’est faire le deuil, au moins temporairement, de certaines relations, en espérant qu'elles survivent à la distance. C’est aussi affronter la possibilité que certains vous oublient, vous ignorent ou coupent tout lien. C’est croire, parfois naïvement, que d'autres prendront leur place là-bas. Vous l’aurez compris : c’est un départ vers l’inconnu, une quête de meilleures perspectives, de formations ou d’un avenir professionnel plus prometteur. Mais même si l’intention est bonne, tout ne se passe pas toujours comme prévu.

Chaque année, des milliers d'étudiants quittent l'Afrique, pleins d’espoir

Chaque année, des milliers de jeunes Africains prennent la route de l’Occident dans l’espoir d’une vie meilleure. Ce départ est souvent porté par une mission implicite : celle d’aider la famille restée au pays. "Tu es l’espoir de la famille", "Ne nous oublie pas", entend-on à l’aéroport ou au dernier repas partagé avant le départ. Ces mots, empreints d’amour, donnent aussi à cette aventure tout son poids, toute sa gravité.

Mais une fois sur place, la réalité frappe. L’isolement, la précarité, la charge mentale, les contraintes administratives et la pression sociale transforment souvent les rêves en cauchemars. Ces conditions bouleversent les projets initiaux et conduisent parfois à des choix douloureux.

Des rêves brisés, des parcours recalculés

Joseph, arrivé en France pour faire des études de droit et devenir avocat, a échoué à deux reprises à ses examens. Sous la double pression de sa famille et de l’administration française, il a dû se réorienter vers une formation en entretien industriel. Aujourd’hui, il travaille dans ce secteur depuis plusieurs années. Son rêve ? Recalibré, brisé.

Malik, quant à lui, rêvait de devenir ingénieur. Mais entre les heures de travail acharné pour payer son loyer, les transferts d’argent mensuels vers sa famille, et le manque de soutien moral, il a été renvoyé de l’université. Aujourd’hui, il est conducteur Uber, sans regrets apparents, mais avec une profonde fatigue et un sentiment d’inachevé.

Pression sociale et familiale, déception, dépression : quand le retour devient une échappatoire

     

     Mamadou, un Sénégalais d’une quarantaine d’années, a passé dix ans en Europe. Il est finalement retourné vivre au Sénégal, incapable de continuer à faire face à la précarité, à la solitude et au manque de ressources. Divorcé, en situation irrégulière pendant plusieurs années, il confie être tombé dans une profonde dépression. Le retour n’était plus un choix, mais une nécessité.

Ces situations ne sont pas isolées. Elles révèlent un phénomène plus large : le fossé entre les attentes placées dans la migration et la réalité du terrain. Trop souvent, les départs sont précipités, mal préparés, fondés sur des illusions ou des témoignages embellis. Le manque d’information, de soutien psychologique, de réseau, mais aussi de maturité, joue un rôle central dans ces trajectoires brisées.

Le retour : un échec ou un nouveau départ ?

   

 Pour beaucoup, retourner au pays est perçu comme un échec. Un de nos interlocuteurs l’a dit sans détour : "Revenir, c’est perdre la face." Cette vision empêche de nombreuses personnes de rentrer, même lorsque la situation est devenue intenable à l’étranger. Elles restent, parfois dans l’ombre, enchaînant les petits boulots, les formations sans débouchés, les démarches administratives interminables.

Mais ce retour, que l'on voit comme une fin, peut aussi être un nouveau départ. Il mérite d’être dédramatisé, revalorisé. On devrait pouvoir revenir sans honte, sans stigmatisation, et surtout sans culpabilité.

Quoi qu’il en soit, voyager dans un pays étranger est nécessaire pour apprendre, découvrir et se surpasser. C’est de loin l’une des meilleures façons de se responsabiliser et d’atteindre, à un rythme accéléré, une plus grande maturité. Comme toute aventure, au milieu des ronces et des épines, les difficultés ne manquent pas, mais la volonté de réussir et de voir le bout du tunnel devrait vous pousser à adopter une discipline hors du commun. Enfin, partir n’a jamais été mauvais, et revenir l’est encore moins.

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Fri, 12 Sep 2025 20:55:46 +0000 Esmel HOUESSOU
Les Journées du Droit Numérique (JDN) : un éclairage sur les enjeux juridiques du numérique https://bodruch.com/les-journees-du-droit-numerique-jdn-un-eclairage-sur-les-enjeux-juridiques-du-numerique https://bodruch.com/les-journees-du-droit-numerique-jdn-un-eclairage-sur-les-enjeux-juridiques-du-numerique À l'heure où le numérique façonne nos vies, nos échanges et nos institutions, le droit se réinvente pour encadrer cette révolution silencieuse. Données personnelles, intelligence artificielle, cybersécurité, propriété numérique : autant de défis que notre société doit relever avec rigueur et éthique. Par ailleurs les lucarnes d'informations, de sensibilisation et d'échanges s'avèrent plus qu'utiles.  

De ce fait, les  JDN initiées par le Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation , plus précisément par la Direction des Affaires Juridiques et de la Coopération Internationale (DAJCI) , semblent tomber à point nommé. En effet, ces 22 et 23 mai 2025, à la "Maison de l'Entreprise", la dynamique équipe de Monsieur le Ministre Kalil KONATÉ nous a convié à une rencontre récemment pensée mais à la hauteur de nos attentes, pour des séances instructives en vue de nous donner un aperçu du pouls de la corrélation entre les domaines du Droit et du Numérique en Côte d'Ivoire. 

POURQUOI L'INSTITUTION DES JOURNÉES DU DROIT NUMÉRIQUE ? 

Le numérique, né au milieu du XXᵉ siècle avec les premiers ordinateurs, s'est largement développé dans les années 80 grâce aux microprocesseurs et à l'ordinateur personnel. L'essor d'internet dans les années 1990 a ensuite ouvert la voie aux réseaux sociaux, au e-commerce et à de nombreux services dématérialisés… L'irruption des smartphones à la même époque, a porté le numérique encore plus prêt de l'humanité, transformant chaque geste quotidien en interaction connectée. Aujourd'hui encore, le numérique continue d'évoluer à vitesse grand V, façonnant nos manières de travailler, de communiquer, de penser et même de vivre.
Avec cette réalité grandiose, les différents systèmes juridiques se sont vu contraindre à encadrer cette entité. Donnant naissance à un Néo-droit appelé : Droit Numérique. Cependant, dans toute la puissance de son immatérialité, les enjeux et surtout les dangers encourus avec la sphère numérique, restent encore présents en raison d'une méconnaissance prononcée de cette discipline transversale. C'est dans cette veine que s'inscrit le concept des JDN initié par le ministère ivoirien de la transition numérique et numérique. 

L'institution des JDN parce que malgré l'abondance des réformes législatives opérées depuis 2012, une grande partie des textes reste encore méconnue ou difficile d'accès tant pour les professionnels que pour les citoyens. Et parce que les partenaires financiers et techniques qui accompagnent des programmes et projets présentent pratiquement la même question : « Quel est l'état des lieux des textes encadrant votre secteur ? »
 Dès lors, ces journées sont donc une réponse nationale à un défi stratégique : celui de l'appropriation du droit par tous. Et parce que les progrès technologiques doivent impérativement se déployer dans un cadre juridique solide protecteur des droits fondamentaux et des libertés des citoyens dans l'espace numérique, afin de créer un climat de confiance et un cyber espace sécurisé. 

EN QUOI CONSISTENT LES JDN ?

Cette première édition des Journées du Droit Numérique, placée sous le thème : Droit et Numérique pour Tous : construire un numérique de confiance , marque un temps de réflexion, de partage et se veut une plateforme de prévention. Elle célèbre la rencontre entre les avancées technologiques et les exigences juridiques, dans un monde où chaque clic engage désormais des droits et des obligations, quitte à y être attentif.  

Cette initiative ministérielle innovante vient combler un vide tant relatif à la connaissance qu'à la maîtrise du droit numérique paraissant particulièrement importante, surtout à notre ère où les données circulent à la vitesse de la lumière et redessinent les contours de nos libertés. Le droit numérique s'impose comme le gardien silencieux de notre monde ultra connecté. Entre innovation technologique et encadrement juridique, il est nécessaire d'être au parfum de l'avancé des réformes. 
Ces journées ouvrent un espace de dialogue sur les enjeux éthiques, juridiques et humains du numérique. C'est le lieu où chaque pas technique en avant, soulève de nouvelles questions de droit. Entreprises, juristes, chercheurs, professionnels et citoyens explorent les chemins d'un avenir numérique plus juste, plus sûr et plus libre.

Les JDN sont donc un espace dédié à la réflexion, à la pédagogie et à la vulgarisation du droit numérique.

             
QUEL FUT LE PROGRAMME ÉTABLI POUR CETTE PREMIERE ÉDITION ? 


 Pour sa toute première édition, les Journée du Droit Numérique (JDN) s'articule autour d'un programme riche et structuré, offrant une expérience à la fois instructive, interactive et porteuse de perspectives. L'activité a été organisée en plusieurs sessions, chacune subdivisée en panels thématiques couvrant les grands enjeux du numérique dans nos sociétés contemporaines, et faisant parfois l'inventaire des juridiques avancées ivoiriennes en matière numérique.
Chaque panel a réuni des intervenants de haut niveau, des enjeux de secteurs variés tels que les institutions publiques (l'Assemblée Nationale, le Sénat), les autorités administratives indépendantes comme l'ARTCI, CNHDCI, la HACA, l'ANARE, les entreprises publiques (l'AIGEF, l'ANSUT, l'ANSSI, la SNDI, le VITIB, l'ESATIC, l'EMPS, La POSTE CI, la FJ), les entreprises technologiques (les réseaux de télécommunications, les marques de marques). marques). marques). smartphones…), le monde académique (des étudiants, des enseignants…) et des entreprises privées de domaine variées. Les experts, reconnus pour leur expertise et leur leadership, ont partagé leurs analyses, expériences concrètes et visions d'avenir sur des sujets aussi cruciaux que l'innovation numérique, la cybersécurité, l'inclusion numérique, la régulation des données, ou encore la formation aux métiers du numérique. 
Vous trouverez ci-joint le programme de la première édition des Journées du Droit Numérique.

QUELLES SONT LES DÉCOUVERTES INNOVANTES DE CETTE ÉDITION ?


Cette opportunité a donné une lucarne à certaines institutions pour s'exprimer et mieux se faire connaître comme se fut le cas pour La POSTE CI dont les citoyens sont persuadés de l'obsolescence mais qui nous a tous épatés avec son rôle d'aide aux enquêtes sur les infiltrations pirates des institutions et entreprises ou même de certains comptes bancaires. En plus de cela en organisant un concours de Hackathon et de meilleur Mémoire de Master dans le domaine du droit numérique, l'événement se mue en espace où les talents s'expriment, proposant des projets susceptibles de faciliter dans un avenir proche et certain, la vie des ivoiriens grâce à la technologie. 
La première édition des Journées du Droit Numérique a été le théâtre de plusieurs révélations technologiques et initiatives prometteuses, témoignant de la vitalité de l'écosystème numérique local et international. Plusieurs découvertes innovantes ont marqué les esprits, tant par leur originalité que par leur potentiel d'impact. Entre autres : 
- Des applications mobiles (Alia, YuConsultJuris) de consultation juridique par IA ou par d'autres mises au point par des locaux. Elles s'assurent d'analyser des données biométriques en temps réel pour conseiller utilement leurs utilisateurs en matière juridique. Cette innovation suscite un vif intérêt, notamment dans le contexte de l'accès à tous à une assistance juridique.
- Une plateforme (DigiJuste : Kpapkato.Justice) permettant d'analyser les intrusions inopinés dans les smartphones, les arnaqueurs, les SPAM ainsi que les forces informations qui alimentent les réseaux surtout à quelques mois de l'élection présidentielle.
Ces découvertes témoignent de l'ingéniosité des acteurs du numérique et de leur volonté de répondre à des besoins concrets. Elles ont non seulement impressionné les participants, mais ont également ouvert des perspectives de partenariats et de soutien à l'innovation locale.

QUELLES PERSPECTIVES OFFRENT LES JDN SUR L'AVENIR ? 

Les Journées du Numérique (JDN) ouvrent des perspectives prometteuses pour l'avenir en se positionnant comme une véritable plateforme de réflexion stratégique, de formation et de mise en réseau autour des enjeux juridiques du numérique. Elles permettent de créer un pont entre les décideurs politiques, les juristes, les acteurs économiques, les chercheurs, les jeunes et la société civile, favorisant ainsi l'émergence de solutions locales adaptées aux réalités du terrain. En valorisant l'innovation et en encourageant le dialogue multi-acteurs, les JDN contribuent à construire une vision commune d'un avenir numérique inclusif, durable et souverain.
À plus long terme, les JDN peuvent devenir un levier de transformation structurelle, en soutenant la création d'écosystèmes numériques performants et encadré, l'accès au Droit par des canaux numériques, la digitalisation des services publics, le développement des compétences technologiques et l'entrepreneuriat numérique. Elles offrent également un espace de veille technologique et de prospective, essentiel pour anticiper les mutations en cours et positionner les pays africains comme acteurs à part entière dans la révolution numérique mondiale.

En somme, les JDN s'affirment comme un catalyseur de changement, porteur d'initiatives concrètes et de visions ambitieuses à la découverte du droit numérique, des apports juridiques dans le numérique pour un avenir numérique inclusif, innovant et sécurisé.

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Sat, 24 May 2025 20:08:16 +0000 Alvares Assale
LA REINTRODUCTION DU VISA ENTRE LA COTE D'IVOIRE ET LE MAROC https://bodruch.com/la-reintroduction-du-visa-entre-la-cote-divoire-et-le-maroc https://bodruch.com/la-reintroduction-du-visa-entre-la-cote-divoire-et-le-maroc Cette décision, fruit de concertations entre les autorités ivoiriennes et marocaines, répond à des enjeux sécuritaires, migratoires et économiques, alors que les flux migratoires non contrôlés continuent de susciter des préoccupations à travers les pays du Maghreb. L'un des éléments clés ayant motivé cette décision est la prolifération de réseaux de criminels spécialisés dans la falsification de documents de voyage. Ces réseaux utilisent le passeport ivoirien comme une « clé » pour les migrants clandestins véritables cherchant à atteindre l'Europe via les pays du Maghreb, notamment le Maroc. Le communiqué souligne que sur les milliers de migrants débarqués sur les côtes méditerranéennes, nombreux sont ceux qui se prévalent faussement de la nationalité ivoirienne. Ce phénomène, mis en lumière grâce à des enquêtes conjointes menées par les services ivoiriens et leurs partenaires étrangers, a révélé l'existence de circuits frauduleux bien organisés, comportant de faux cachets et d'autres moyens de contrefaçon prévus. 

IMPACT SUR LES RELATIONS BILATÉRALES ET LA CIRCULATION DES CITOYENS

Ce rétablissement du visa concerne avant tout détenteur de passeports ordinaires. Les titulaires de passeports diplomatiques et de service, ainsi que les résidents ivoiriens se rendant dans d'autres pays, tels que les Émirats arabes unis, l'Europe ou l'Amérique du Nord, ne seront pas affectés. Ce détail reflète la volonté de maintenir les relations diplomatiques et commerciales tout en régulant un phénomène migratoire devenu complexe. 
Sur le plan bilatéral, cette décision symbolise une collaboration active entre Rabat et Abidjan pour aborder les défis migratoires et sécuritaires dans un contexte où le terrorisme bat son plein dans la sous région en particulier et même en Afrique en général. Elle rappelle également que les relations entre les deux nations ne se limitent pas à des partenariats économiques ou politiques, mais englobent aussi la gestion des mobilités humaines, un enjeu crucial à l'heure où les dynamiques migratoires en Afrique de l'Ouest sont en pleine transformation.

RÉGULATION OU RÉPONSE PROVISOIRE ?

Si cette mesure se veut temporaire, elle pose néanmoins la question des approches durables à adopter pour faire face aux défis migratoires en Afrique. La Côte d'Ivoire, souvent présentée comme un modèle de stabilité économique en Afrique de l'Ouest, fait face à une nouvelle donne où la régulation des flux migratoires devient une priorité. Les mois à venir permettront de voir si cette initiative parviendra à juguler les pratiques frauduleuses, tout en entraînant de pénaliser la majorité des ivoiriens qui voyagent pour des raisons légitimes. 

La décision de réintroduire un visa, bien que temporaire et ciblé, exclut plusieurs catégories spécifiques de citoyens. Tout d'abord, les marocains désirant se rendre en Côte d'Ivoire ne seront pas concernés par cette mesure, ce qui montre la volonté des deux pays de maintenir la fluidité des échanges dans le cadre de leur partenariat. De plus, les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, ainsi que les ivoiriens résidant légalement au Maroc, ou encore ceux munis de visas Schengen, américains, canadiens ou émiratis, ne seront pas affectés. Ce choix vise à ne pas entraver les déplacements des personnes qui voyagent pour des raisons professionnelles, diplomatiques ou familiales, tout en ciblant les flux irréguliers. 

FRAUDE MIGRATOIRE ET PASSEPORTS FALSIFIÉS 

L'une des raisons principales ayant conduit le gouvernement ivoirien à agir réside dans l'ampleur de la fraude migratoire. Le cas de Lampedusa est éloquent : sur les 14 800 migrants se sont déclarés ivoiriens, seuls quelques dizaines ont été formellement identifiés comme tels. Derrière ces chiffres se cache une mécanique bien huilée de faux passeports et de cachets contrefaits, manipulés par des réseaux criminels qui exploitent la crédulité des autorités frontales en Europe et ailleurs.

Ces fraudes de plus en plus prépondérantes laissent entrevoir une insuffisance quant au gouvernement ivoirien de produire des documents administratifs fiables et de garantir un contrôle effectif de ces documents. Quand on regarde le ministre de l'intérieur qui peine à expliquer aux ivoiriens pourquoi tant de fraudes documentaires c'est inquiétant. Ce que nous devons savoir c'est qu'il y a deux Côte d'Ivoire, la Côte d'Ivoire vu à l'intérieur où les ivoiriens soupirent sous le poids de la cherté de la vie, une Côte d'Ivoire où les ivoiriens ne sont plus chez eux parce qu'ils dorment à la belle étoile comme des immigrés victimes de l'urbanisation « bulldozer » et la Côte d'Ivoire de l'extérieur où il fait bon vivre, où les ivoiriens sont à l'aise parce que tout va bien, où il n'y a que 2% de chômeurs, où le PIB augmente considérablement, où il pousse des ponts et des échangeurs à point fini. Beaucoup de choses ont été faites nous saluons cela. Toutefois, le gouvernement doit plus se préoccuper des questions qui tiennent à la vie et à l'image de la nation et ne pas passer leur temps à répondre à l'opposition car cela n'améliore en aucun cas le quotidien des ivoiriens. C'est déplorable d'entendre dans les médias qu'un individu va en Europe avec le passeport ivoirien et après vérifications des autorités européennes, il est rapatrié parce qu'il n'est pas réellement celui qu'il prétend être mais que cet individu pour une seconde fois se retourne encore en Europe avec les mêmes empreintes biométriques mais avec un nom différent. Cela est très inquiétant. Le gouvernement n'a pas à brandir l'étendard des réseaux de faussaires bien équipés car au sein de l'État aucun réseau n'est plus puissant que l'État.

En mettant en place cette restriction, les autorités ivoiriennes recherchent à asphyxier ces circuits frauduleux, tout en redonnant du crédit au passeport national. La mesure est certes sévère pour les ivoiriens qui voyagent honnêtement, mais elle apparaît nécessaire pour combattre les abus qui nuisent à l'image du pays. Toutefois, cette disposition n'est pas prévue pour être permanente. Elle sera réévaluée après une année d'application, avec la possibilité de prolonger ou de lever la restriction selon les résultats observés. Il s'agit donc d'une approche pragmatique qui vise à concilier sécurité nationale et respect des libertés de circulation légitimes. Cette expérimentation montre bien la complexité des défis migratoires contemporains, où des solutions souples, mais rigoureuses sont de mise. 

MERCI D'AVOIR LU NOTRE ARTICLE, NOUS VOUS DONNONS RENDEZ-VOUS POUR LE PROCHAIN ​​​​​​​​​​ARTICLE. 

À BIENTÔT !

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Sun, 06 Oct 2024 15:41:50 +0000 Alvares Assale
UN AN DÉJÀ … UNE MAMAN, UNE ÉTOILE ÉTERNELLE https://bodruch.com/un-an-deja-une-maman-une-etoile-eternelle-88 https://bodruch.com/un-an-deja-une-maman-une-etoile-eternelle-88 C'est avec beaucoup de peine que nous t'avons vu partir sans pouvoir rien faire pour te retenir. Il y'a un que tu nous as quittés, le temps pourra s'enfuir mais n'effacera jamais de nos cœurs ce que tu as été pour nous tous. 
Le 26 août 2023 restera à jamais gravé dans nos cœurs. Ce jour-là, notre chère maman, notre guide, notre amie, a quitté ce monde pour rejoindre les étoiles. Un an que son absence a laissé un vide immense dans nos vies. Un an de souvenirs partagés, de rires et de larmes, de moments emprunts de tendresse et de nostalgie. Aujourd'hui, un an plus tard, nous ressentons toujours sa présence, son amour inconditionnel et son sourire bienveillant qui illuminait nos vies. 

Maman était plus qu'une mère, elle était notre pilier, notre refuge, notre soutien inébranlable, celle vers qui nous nous tournions pour trouver réconfort et conseils. Elle avait le don unique de rendre chaque instant spécial, de transformer les petites joies de la vie en souvenirs impérissables. Son rire résonne encore dans nos esprits, et ses paroles de sagesse continuent de nous guider jour après jour. Maman était pour moi ma source d'inspiration même quand tout semble difficile et que je veux abandonner. Mais rien qu'en regardant maman j'étais toujours rempli d'énergie de continuer et même de donner le meilleur de moi. Avec la seule pensée en tête, rendre maman fière de moi mais rendre maman fière d'avoir accepté de me mettre au monde car elle avait le choix de m'avorter m ê me si c'est Dieu qui m'a formé mais elle ne c'est pas fait. C'est pourquoi après Dieu la parole de Dieu dit que les parents sont nos dieux sur terre. Car ils ont reçu une autorité et une puissance de Dieu qui font d'eux des imitateurs de Dieu.

Ce premier anniversaire de son départ est un moment pour nous rassembler, pour honorer sa mémoire et pour exprimer notre gratitude pour tout ce qu'elle a été pour nous. Il est aussi l'occasion de célébrer la vie qu'elle a menée, pleine d'amour, de générosité et de force. Nous nous rappelons avec émotion ses leçons de vie, ses gestes de tendresse, et sa détermination à toujours nous voir heureux. Maman a laissé une empreinte indélébile dans nos cœurs, une empreinte qui nous pousse à être meilleurs chaque jour, à vivre pleinement et à chérir chaque instant car demain pourrait être trop tard.

Même si son absence crée un vide immense, nous savons qu'elle veille sur nous, qu'elle nous protège de là où elle est. Nous trouvons du réconfort en pensant qu'elle est en paix, entourée de lumière et d'amour. Aujourd'hui, nous voulons aussi remercier tous ceux qui nous ont soutenus durant cette année difficile. Vos pensées, vos prières et vos gestes d'affection nous ont aidés à traverser cette épreuve. Votre amitié et votre amour ont été des phares dans l'obscurité. 

En ce jour de souvenir, nous avons choisi de célébrer sa vie plutôt que nous attarder sur notre chagrin. Nous allumons une bougie en l'honneur de maman. Que sa lumière continue de briller à travers nous, que son héritage d'amour et de compassion perdure à jamais. Une pensée à tous ceux qui ont perdu leur maman, qu'elle soit à jamais votre étoile éternelle. Que Dieu bénisse toutes les mamans et leur donnent une santé parfaite ainsi qu'une espérance de vie prolongée. 


Maman, tu nous manques, mais ton esprit vit en nous. Tu es et restera à jamais notre étoile éternelle. 
« La mort est un vêtement que tout le monde portera ». Car comme le disait un homme de Dieu, la mort c'est comme si nous sommes dans un train, une fois arrivée à ton arrêt tu descends et c'est finit pour toi. C'est pourquoi nous devons toujours être près en vivant une vie qui honore Dieu car nous ne connaissons ni la seconde, ni la minute, ni l'heure, ni le jour, ni le moment, ni le mois, ni l'année où l'époux (Jésus Christ) viendra chercher sa femme (l'église). En ces temps de la fin que Dieu nous donne la force de nous accrocher réellement et véritablement à lui.

UN JOUR NOUS SERONS TOUS RÉUNIS. 

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Sun, 25 Aug 2024 00:31:06 +0000 Alvares Assale
MALVERSATIONS ET DÉTOURNEMENTS DE DERNIERS PUBLICS EN CÔTE D’IVOIRE https://bodruch.com/malversations-et-detournements-de-derniers-publics-en-cote-divoire-78 https://bodruch.com/malversations-et-detournements-de-derniers-publics-en-cote-divoire-78 La gestion des fonds publics en Côte d'Ivoire soulève de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne l'utilisation des ressources pour des projets d'envergure.  Aujourd'hui, de nombreux scandales entourent la gestion des affaires de l'État sous le régime actuel, suscitant des interrogations sur la transparence et la responsabilité.  Près de 500 personnes ont été inculpées pour corruption, enrichissement illicite, blanchiment, détournement de derniers et titres publics, a rapporté le secrétaire général de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Henri Augustin Aka, au cours d'un point presse. . . . . . . . . , le vendredi 16 juillet 2021 à Abidjan. 

QU'EST-CE QU'UN DÉTOURNEMENT DE FONDS ?

Le détournement de fonds est une forme de fraude financière où une personne utilise des fonds qui lui ont été confiés pour des fins autres que celles pour lesquelles elles étaient destinées. Au plus,   autrement dit, le délit de détournement de fonds publics désigne le fait par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargé d'une mission de service public de détruire, détourner ou soustraire un acte, ou un titre ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en locataire lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission.  Ainsi, le détournement de fonds publics est l'opération illégale qui consiste à utiliser des sommes ou des titres appartenant à la collectivité à des fins autres que l'intérêt public. Ou encore, les détournements de fonds publics se produisent lorsque des personnes en charge de la gestion des ressources publiques utilisent ces fonds à des fins personnelles ou pour des activités illégales, en violant leur obligation de les utiliser dans l'intérêt public. Les auteurs peuvent être des employés, des cadres, des fonctionnaires ou même des prestataires externes.  Cette infraction peut se produire dans divers contextes, notamment dans les entreprises privées, les organismes publics, les organisations à but non lucratif et les institutions financières. 

QUELS SONT LES TYPES DE DÉTOURNEMENTS DE FONDS ? 
Nous pouvons en ressasser quatre (4), à savoir :  
Le détournement d'actifs: Cela inclut le vol direct d'argent ou d'autres de l'organisation.                                 
La Facturation frauduleuse  : Elle implique la création de factures pour des biens ou services fictifs, ou l'augmentation artificielle des montants sur les factures réelles.  
La Manipulation comptable: C'est altérer les états financiers pour dissimuler le détournement de fonds, ce qui peut inclure l'omission de transactions ou la fausse déclaration de dépenses.  
L'utilisation personnelle des fondsrevient à utiliser les fonds pour des dépenses personnelles, telles que les voyages, les loisirs ou les achats personnels.

QUELLES SONT LES MÉTHODES DE DÉTECTION ?

La détection des détournements de fonds peut être complexe, mais certaines méthodes et signes peuvent aider à les identifier. On peut user entre autres des Audits internes et externes : Les audits réguliers peuvent révéler des anomalies financières et des irrégularités. À côté des audits, il faut aussi qu'il y ait une séparation des fonctions : Assurer que différentes personnes sont responsables de la gestion, de l'autorisation et du comptage des fonds. Tout en instituant une surveillance des transactions : Mettre en place des systèmes de surveillance pour détecter des transactions inhabituelles ou suspectes. Mais aussi encourager le signalement des lanceurs d'alerte : Encourager et protéger les employés qui signalent des comportements suspects ou des fraudes potentielles.

COMMENT PRÉVENIR LES DÉTOURNEMENTS DE FONDS ?

Le détournement des derniers publics est devenu monnaie courante dans notre société d'aujourd'hui c'est pourquoi il faut des solutions préventives afin de réduire cette mauvaise pratique voire arriver à une société sans détournement. En effet, la prévention des détournements de fonds nécessite une approche proactive et une culture d'intégrité. C'est pourquoi il faut éduquer et former les employés et fonctionnaires sur les pratiques éthiques, les politiques de l'organisation et les signes de fraude. Tout en établissant et faire respecter les politiques rigoureuses concernant la gestion des fonds et la surveillance financière. Il serait bien intéressant d'utiliser les technologies de l'information et de la communication pour surveiller et sécuriser les transactions financières. 
Promouvoir un environnement où les employés ou les fonctionnaires se sentent à l'aise de signaler des comportements suspects sans crainte de représailles. 

QUEL SORT POUR LES ACTEURS DES MALVERSATIONS ET DETOURNEMENTS DE FONDS ?

Nous constatons sans attente que les auteurs des détournements de fonds sont justes révoqués de leurs fauteuils mais aussi les journalistes qui tentent de dénoncer ces actes illégaux sont poursuivis au détriment des fautifs. 
 Selon le code pénal ivoirien en ses articles 467 nouveau et 468, l'abus de confiance est puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 300.000 à 3.000.000 de francs. De ce fait, le détournement de derniers publics implique une responsabilité pénale.
Le limogeage, seule sanction. En effet, les auteurs des détournements sont justes éjectés de leurs fonctions. Aujourd'hui, l'argent des citoyens fait l'objet de braquage chaque jour au point de devenir un générique quand on parle de détournement. Face à ces pratiques inciviques on s'attendait à des sanctions qui pourront servir d'exemple afin de dissuader toute personne qui tentait de s'adonner à cette pratique. Mais hélas, au lieu de véritables et réelles sanctions nous assistons sans embage au limogeage des auteurs comme seule sanction. Ou encore le jeu de fauteuil c'est-à-dire faire changer de poste à l'individu sans toutefois l'exposer à de réelles sanctions. Le comble c'est que les
dénonciateurs (journalistes) de ces mauvaises pratiques se retrouvent eux-mêmes poursuivis au détriment des auteurs. L'on pourrait dire en toute évidence qu'ils sont encouragés par la quasi impunité dont bénéficient les autres. Autant on est sidéré par la célébrité avec laquelle la justice enquête, juge et condamne quand il s'agit d'affaires politiques, autant on est abasourdi par la lenteur que met cette même justice pour boucler les enquêtes liées aux détournements de derniers publics avérés. Les exemples sont légions. 

Il y'a quelques années, la presse a fait état de dizaines de milliards de francs CFA disparus au Guichet unique. La disparition de montants aussi colossaux sans conséquences judiciaires fermes crée un climat de méfiance et de frustration parmi les citoyens. Ces affaires mettent en lumière des défis persistants liés à la lutte contre la corruption et la gestion efficace des ressources publiques. Le fait que l'État ait dû emprunter pour combler le déficit causé par ces malversations ajoute une couche de complexité, car cela implique que les citoyens sont indirectement responsables du remboursement de dettes contractées pour couvrir des fonds qui ont été détournés. Cette situation souligne l'importance d'une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, ainsi que la nécessité de sanctions appropriées pour dissuader de telles pratiques à l'avenir. 

Pour obtenir des réponses et encourager un changement positif, il serait crucial que la société civile, les médias et les instances judiciaires continuent de faire pression pour des enquêtes approfondies et des actions concrètes afin de rendre des comptes à ceux qui ont contribué à ces pertes financières. .
Le contrôle de la gestion de la fortune publique constitue un aspect majeur dans la conduite et le pilotage des politiques publiques. Il représente à la fois un enjeu politique, économique, financier et de gestion important ; et traduit la volonté de protéger la fortune publique et surtout de s'assurer que les ressources de l'État sont utilisées à des fins souhaitées ; afin de limiter les atteintes pertinentes de la faute de gestion et du détournement. 

Recours à des emprunts crédits et pour combler les vides laissés par les détournements. T
out cela se répercute sur le panier de la ménagère. S'il est indéniable qu'au plan macro-économique le pays fait des avancées, il n'en demeure pas moins que l'envers de la médaille est moins reluisant. Le quotidien des ivoiriens rime toujours avec la cherté de la vie, et la paupérisation omniprésente
. Au-delà des effets d'annonce que constituent leur limogeage, ils doivent subir la rigueur de la loi après un procès, et être obligés de rendre ce qu'ils ont frauduleusement soustrait au peuple, qui " ne voit même plus le diable pour tirer sa file d'attente ". Ne pas le faire est une première à l'impunité, qui est inacceptable. 
Ainsi va le pays.

Mais arrive le jour où l'ivraie sera séparée du vrai.

MERCI DE NOUS AVOIR LU ET LAISSÉ VOS REACTIONS EN COMMENTAIRE.

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Mon, 19 Aug 2024 18:33:06 +0000 Alvares Assale
64ANS _ QUE DE VICTOIRE GLORIEUSE, QUE DE COMBAT PERIEUX MAIS TOUJOURS LE MÊME LANGAGE ! https://bodruch.com/64ans-_-que-de-victoire-glorieuse-que-de-combat-perieux-mais-toujours-le-meme-langage https://bodruch.com/64ans-_-que-de-victoire-glorieuse-que-de-combat-perieux-mais-toujours-le-meme-langage La Côte d'Ivoire, terre d'espérance et de labeur, continue de tracer son chemin avec une détermination à toute épreuve. Les échos de son hymne national, *L'Abidjanaise*, résonnent dans chaque cœur de ses fils et filles, rappelant leur devoir sacré envers la nation : "être un modèle de l'espérance promise à l'humanité"

Depuis l'annonce de son indépendance jusqu'à cette année, la Côte d'Ivoire a affronté de nombreux défis avec courage. Les ombres des crises économiques et sociales ont parfois obscurci l'horizon, mais la lumière de l'unité et de la solidarité a permis de garder le cap. Le pays tente chaque jour plus que la veille de faire face aux épreuves sur les plans sécuritaire, éducatif, sanitaire, ou encore social..., en mettant en avant l'esprit de travail et la foi en un avenir meilleur.

Le sol ivoirien, malgré les épreuves qu'elles connaît, continue de nourrir des rêves. Les agriculteurs, inlassables travailleurs de la terre, cultivent ce qui fait non seulement la fierté du pays, mais aussi son economie : ses ressources agricole. Les villes, quant à elles, vibrent au rythme d'une modernité croissante, avec des projets d'infrastructures qui transforment le visage de la nation. Même si ce dernier point fait l'objet de polémique dans la nation du fait des procédures assez ambiguës, n'en demeure pas moins que les résultats font toujours la fierté du peuple. 

Dans cette lutte quotidienne pour le progrès, la Côte d'Ivoire ne faiblit pas. Les succès ne sont pas toujours éclatants, mais ils sont réels, portés par la volonté de chacun de contribuer à l'édification d'une patrie forte,  unie et respectée. Le peuple ivoirien avance, avec le regard tourné vers l'avenir, déterminé à surmonter les obstacles pour bâtir un pays digne. 

C'est un pays où l'hospitalité est érigée en art de vivre, où chaque visiteur est accueilli comme un membre de la famille. Des montagnes du Nord aux plages du Sud, en passant par les savanes et les plantations, la Côte d'Ivoire dévoile à chaque coin de rue, à chaque courbe de rivière, une beauté unique, tantôt sauvage, tantôt apprivoisée, mais toujours saisissante.

En 2024, la Côte d'Ivoire a brillé sur la scène internationale, remportant des victoires éclatantes dans divers concours mondiaux. Ces succès témoignent non seulement du talent et de la détermination des Ivoiriens, mais aussi de la capacité du pays à s'imposer comme un leader dans plusieurs domaines.

Le génie ivoirien a particulièrement rayonné dans les compétitions académiques et scientifiques. Des étudiants et élèves ivoiriens ont remporté des prix prestigieux lors d'olympiades internationales de littérature, de mathématiques et de physique, défiant les meilleures équipes du monde entier. 

Dans le domaine artistique, la Côte d'Ivoire a également marqué les esprits. Des jeunes créateurs et artistes ivoiriens ont ébloui les jurys de concours de design, de mode, art poétique... à l'échelle mondiale, avec des œuvres qui marient tradition et modernité.

Sur le plan technologique, les innovations ivoiriennes ont capté l'attention lors des concours internationaux de startups. Des entrepreneurs du pays ont été récompensés pour leurs solutions technologiques novatrices, notamment dans les domaines de la fintech et de l'agritech. Ces victoires mettent en lumière un écosystème numérique en pleine croissance, où l'ingéniosité et l'audace des jeunes poussent la Côte d'Ivoire à l’avant-garde de la révolution technologique en Afrique.

Enfin, les talents sportifs ivoiriens ont une fois de plus prouvé leur supériorité sur la scène mondiale. Des athlètes ont dominés les podiums lors de compétitions internationales d'athlétisme. Mais la plus grande fierté de cette patrie en la matière, reside dans la victoire remporter par les éléphants de Côte d'Ivoire lors de la dernières CAN, organisé à domicile qui n'etait pas du tout gagné d'avance. 

Pour ne citer que ceux-là, ces succès sont le fruit d'un travail acharné, d'une passion inébranlable et d'une vision collective qui vise à faire de la Côte d'Ivoire une étoile montante sur la scène internationale. Ils incarnent l'esprit d'excellence ivoirien et renforcent la fierté et l'unité nationale aboutissant à un patriotisme sans pareil, tout en ouvrant la voie à de nouvelles générations prêtes à conquérir le monde.

Malgré toutes cette sublimation, la Côte d'Ivoire a encore d'énormes efforts à fournir des profondes et nombreuses meurtrissures à panser sur tout les plans, des defis encore plus difficile à relèver. Mais comme on le dit "découragement n'est pas ivoirien", la terre d'hospitalité continue son bout de chemin en gardant la tête haute portant avec fierté ses forces et faiblesses. Et cette dernière image est la plus representative de celle qui aujourd'hui célèbre ses 64 ans d'existence. 

Bonne fête d'indépendance aux ivoiriens et que la bonne fortune vous localise pour la poursuite de votre chemin dans l'unité!!! 

Vous avez aimé cet article ? 

N'hésitez pas à laisser une réaction et un commentaire ! À très vite pour une nouvelle œuvre de l'esprit ! 

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Wed, 07 Aug 2024 08:46:37 +0000 Mayra Siba
Égalité homme& femme : idéalisme ou réalisme ? https://bodruch.com/egalite-homme-femme-idealisme-ou-realisme https://bodruch.com/egalite-homme-femme-idealisme-ou-realisme

QU'EST-CE QUE L'ÉGALITÉ ?

Selon le dictionnaire Larousse, l'égalité c'est la qualité de ce qui est égale, équivalente. Ou encore rapport entre individus, citoyens égaux en droits et soumis aux mêmes obligations : égalité civile, politique, sociale. La notion d'l'égalité ne se confond pas avec l'identité et n'est pas contradictoire avec la notion de différence . Le fait que les personnes soient différentes entre elles ne les empêchent pas d'être égales. L'égalité est un droit fondamental de la personne humaine, quelque soit le sexe biologique ou social, l'orientation sexuelle et les différences entre les personnes. 

« Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ » ( Galates 3:28 ). Ainsi, ensemble, ils sont les héritiers du salut, égaux quant à leur position devant Dieu, égaux spirituellement et égaux en héritage. 
Cela signifie-t-il que les anciennes distinctions entre hommes et femmes du livre de la Genèse ont été abrogées ? Est-ce à dire que la position de l'homme (en tant que mari) comme tête dans le mariage et dans l'église est devenue obsolète ? Certes non, car ces différences sont réitérées dans le Nouveau Testament. Lorsque nous voyons l'instruction selon laquelle l'homme est le chef et que la femme se doit de le suivre en cela, nous en déduisons pas que les hommes sont supérieurs aux femmes. Nous gardons toujours en pensée Galates 3:28 . Il nous est facile de faire des suppositions hâtives et de tirer des conclusions erronées. Dans Genèse 2:18 , Dieu va donc faire pour l'homme un entourage, ou une aide, comme on lui traduit souvent. Une traduction très intéressante du mot hébreu est  facilitateur ou compagnon. Ainsi Adam sera un facilitateur, un protecteur, une aide. 

UNE ÉGALITÉ FORTEMENT ADMISE PAR L'ÉMANCIPATION DE LA FEMME 

Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 : « Tous les humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Historiquement, la tradition patriarcale considérait que seul un homme pouvait détenir l'autorité dans une famille. C'était d'ailleurs reflété dans la loi : le père de famille commandait, et la femme devait également suivre son mari. Mais aujourd'hui, la raison des choses est que la même loi reconnaît l'autorité familiale à l'homme et à la femme. Ainsi, en vertu de l'article 51 de la loi sur le mariage : La famille est gérée conjointement par les époux dans l'intérêt du ménage et des enfants. Ils assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille, pourvoir à l'éducation des enfants et préparer leur avenir. Autre chose qui marque l'égalité entre l'homme et la femme dans la gestion de la famille, c'est que le domicile de la famille est choisi d'un commun accord par les époux, comme le stipule l'article 56 de ladite Loi. L'égalité entre les femmes et les hommes est une exigence de la démocratie. 
L'homme et la femme partagent la même nature humaine, avec la même dignité et les mêmes droits : ils sont relatifs l'un à l'autre puisque la féminité et la masculinité se révèlent par un juste regard posé l'un sur l'autre. Dans leur distinction irréductible, ils sont sur un véritable pied d'égalité. 
L'homme comprend ce qu'est « être un homme » quand il voit la femme devant lui. La femme comprend ce que signifie « être une femme » lorsqu'elle voit et comprend l'homme. La philosophie grecque proclame par la bouche d'Aristote que tout homme est un animal raisonnable ; le partage d'une même raison entre l'homme et la femme sur un même pied d'égalité. L'égalité s'enracine dans les différences. L'homme et la femme sont profondément égaux en dignité. Ils expriment à eux deux toute la beauté de la nature humaine et incarnent même l'image de Dieu (cf. Genèse 1, 26-27). L'égalité homme-femme recouvre à la fois une égalité en droit et une égalité sociale. L'égalité en droit est une question d'une longue évolution au cours de laquelle les femmes ont peu à peu acquis les mêmes droits que les hommes. Cependant, malgré la reconnaissance de cette égalité, des inégalités subsistant entre l'homme et la femme, liées aux stéréotypes dont sont victimes les femmes qui ont du mal à ne plus être limitées à leur rôle social de mère et d'épouse. 

UNE SUPÉRIORITÉ APPARENTE DE L'HOMME SUR LA FEMME

Bien que l'homme et la femme soient égaux devant le Christ, les Écritures leur attribuent des rôles spécifiques. Le mari doit assumer la direction du foyer (1Corinthiens 11:3; Éphésiens 5:23) . Parce que le foyer est une église en miniature et c'est en cela que l'homme est le pasteur de cette église qui est le foyer.
Les femmes doivent se soumettre à l'autorité de leur mari. En effet, notons qu'on soit chrétien ou musulman, l'homme reste le chef de la famille. Il serait donc difficile que la femme soit chef de famille autant que l'homme puisque celle-ci est sortie de lui. Dans un registre proprement sociologique, si l'on adhère à la théorie wébérienne de la domination (Weber, 1995), il faut s'attendre à ce que la notion de chef de famille perdure. Le pouvoir auquel la réforme du mariage met fin à est un pouvoir rationnel-légal. Or le pouvoir traditionnel n’est pas absent de la gestion pratique de la famille. Le rôle du chef de famille, en pratique, relève beaucoup plus du traditionnel que du rationnel-légal. Le pouvoir, l'autorité, le leadership ne reposaient pas sur le rationnel-légal, c'est-à-dire que le mariage n'est pas régi par un seul ordre normatif. Il combine presque toujours l'ordre légal et l'ordre traditionnel. Le pouvoir rationnel-légal une fois donc évacué, il restera le pouvoir traditionnel dans lequel on ne peut se passer du statut de chef. D'ailleurs les conseils d'usage de l'officier de l'état civil comme exemple qui n'hésite pas à faire comprendre à l'épouse que « ce n'est pas parce qu'on dit qu'il n'y a plus chef de famille que vous allez porter la culotte.» On comprend à ce propos que l'abolition juridique de chef de famille n'équivaut pas à son abolition dans les faits. Même si le statut juridique du chef de famille est ôté, il est fort probable qu'un membre du couple continue à jouer ce rôle et ce, en vertu de la tradition. 
Oeuvrer à l'égalité c'est accepter de remettre en cause les fondements du sexisme et du patriarcat.

Si l'égalité est donc affirmée de façon formelle dans le principe, elle n'est loin d'être acquise dans les faits. L'égalité de jure (de droits) ne mène pas automatiquement à une égalité de fait (de fait). Malgré les avancées significatives réalisées grâce à l'émancipation des femmes, qui ont permis de promouvoir une égalité largement acceptée dans de nombreux domaines, une certaine perception de la supériorité masculine persiste. Cette apparente supériorité de l'homme sur la femme, bien que souvent contestée et remise en question, demeure ancrée dans certaines structures sociales et culturelles. il est donc crucial de continuer à œuvrer pour une égalité et complète, en déconstruisant véritablement les stéréotypes et les inégalités résiduelles qui subsistent.

MERCI DE NOUS AVOIR LU. ET À BIENTÔT POUR PLUS DE CONTENU SUR AKPANY.CI

 

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Wed, 17 Jul 2024 12:42:09 +0000 Alvares Assale
L'infime place de la santé mentale en Afrique https://bodruch.com/linfime-place-de-la-sante-mentale-en-afrique https://bodruch.com/linfime-place-de-la-sante-mentale-en-afrique Dans cette société en quête perpétuelle d'argent, de bonheur et de plaisir spontané, la santé est très peu considérée sauf dans les cas les plus extrêmes, encore moins, quand il s'agit de la santé mentale. Le peu d'intérêt pour cet élément, pourtant si important, est observable partout dans le monde avec les modes de vie très peu conventionnels ni hygiéniques encore moins recommandés. 

Ceci dit, ce phénomène est beaucoup plus perceptible en Afrique où les maux sociaux sont d'une ampleur extravagante et où la pauvreté court les rue. La situation relativement précaire de ce continent et ses ressortissant, fait à la santé une très petite place, encore plus infime en matière de santé mentale. 

Mais avant tout développement sur la question africainement orientée, "commençons par le commencement".

QU'EST-CE QUE LA SANTÉ MENTALE ?

La santé mentale correspond à un état dans lequel une personne peut être productive, épanouie et mentalement stable. Elle prend en considération toutes les dimensions de la personne : émotionnelle, physique, sociale et spirituelle. 

Il est essentiel de comprendre que la santé mentale ne se définit pas seulement par l'absence de trouble mental ou psychologique. Elle fluctue en permanence en fonction de nombreux facteurs et joue un rôle crucial dans le bien-être général. 

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) « la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté. »

Elle est influencée par un grand nombre de facteurs individuels et collectifs: des facteurs génétiques, la capacité des personnes à gérer les émotions mais également les conditions de vie, des facteurs environnementaux socio-économique, le contexte sociétal... Ainsi, le revenu, le logement, l’emploi, les dettes, la vie sociale mais aussi l’environnement urbain ou la politique sociale et économique d’une communauté, ont une grande influence sur le bien-être mentale des individus.

Vue l'influence que peuvent avoir des facteurs internes et externes sur la santé mentale, elle peut être altérée par des troubles, dont la dépression, les troubles anxieux, les troubles bipolaires ou la schizophrénie... Retenons donc qu'une politique publique soucieuse de lutter contre les discriminations, les inégalités socio-économiques et l’exclusion, est une politique publique soucieuse de la santé mentale des personnes. Mais l'inverse qui est très répandue en Afrique, peut être très dévastatrice pour elles. 

QUELLE EST LA PLACE DE LA SANTÉ MENTALE DANS LA SOCIÉTÉ AFRICAINE?

Malgré son émergence dès la création de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1946, la santé mentale a encore du mal aujourd’hui à trouver sa place sur le continent africain. En effet, peu de pays africain prennent en considération l'état mental des individus qui le composent et même quand quelques-uns le font, ce n'est pas assez ou c'est trop coûteux ou encore inadéquat... Cette situation prend le pas sur les africains eux-mêmes. Cela s'explique par plusieurs faits. 

D'abord, il est question d'une société très conservatrice et peu enclin à l'entretien du bien-être mental, ou du moins une société qui choisi pour ses ressortissants sans les consulter et va plus loin en les jugeant quand il est question de troubles mentaux. De ce fait, les personnes atteintes de ce type de mal peuvent être exclues socialement et considérées comme "anormales", ou "punies par une force suprême pour leur faute"... Cette stigmatisation empêche souvent les individus de chercher de l'aide. Elle contribue également à l'insuffisance de sensibilisation et de prise en charge en Afrique, en la matière.

Ensuite, les croyances culturelles et l'gnorance ne contribue pas à un changement propulsant des politiques publiques de prise en charge efficaces pour la santé mentale. Dans un sens, les gens ne sont généralement pas conscients de leurs problèmes de santé mentale, de leurs symptômes et des ressources disponibles pour le traitement. Dans un autre, les maladies mentales sont attribuées à des causes surnaturelles ou spirituelles, ce qui pousse les individus à consulter des guérisseurs traditionnels, de préférence, plutôt que des professionnels de la santé mentale.

Enfin, la pauvreté et la masse de maux qui minent cette société n'aident pas. En effet, sachant que les États aficains autant que leur habitants ont de faibles ressources financières et techniques, il n'est pas très étonnant de constater que les systèmes de santé en Afrique sont souvent sous-financés et manquent d'infrastructures et de personnel qualifié pour traiter les problèmes de santé mentale. Les ressources sont souvent concentrées sur d'autres problèmes de santé plus visibles. telles que la lutte contre le VIH/sida, la malaria, le cancer, et d'autres maladies infectieuses. La santé mentale est parfois reléguée au second plan voire au dernier plan. Or, sur ce continent, plusieurs maladies mentales sont préoccupantes. 

QUELS SONT LES MALADIES MENTALES QUI MINENT LA SOCIÉTÉ AFRICAINE ?

Il en existe une multitude mais nous n'en évoquerons que quelques-unes à savoir la dépression, la dépendance, les traumatismes, et les troubles alimentaires. Retenons bien que la base de tous ces troubles restent des éléments exterieurs. 

La dépression autant que l'anxiété, la dépendance, les traumatismes et les troubles alimentaires, touchent de nombreuses personnes en Afrique. Cela est dû par les coups de pressions social fortement présents dans cette partie du monde et le poids énorme du regard des autres et de l'opinion publique sur les individus sans oublier le taux de pauvreté elevé. Cette forte influence de facteurs externes fait montre de la nécessité de trouver des solutions à ces mineurs silencieux. Mais avant, analysons quelque peu l'essence de ces maux. 

_ la dépression se caractérise par la présence d'une humeur negative ou d'une perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt. C'est l'un des principaux troubles mentaux qui sévit en Afrique. Certains la décrivent comme une "maladie d'Occidental" et la tournent en ridicule. Selon l'OMS, en Afrique près de 30 millions de personnes vivent avec un trouble dépressif, bien souvent sans aucun suivi médical.

_ Quant aux aux addictions, ce sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères. La consommation excessive d'alcool, le tabagisme et l'usage de drogues sont des problèmes de santé mentale répandus en Afrique.

_ les traumatismes sont des réaction émotive persistante qui fait souvent suite à un évènement extrêmement éprouvant de la vie. De nombreux Africains ont vécu des événements traumatiques tels que la guerre, les conflits armés ou les catastrophes naturelles. Le stress post-traumatique est courant, mais il est souvent négligé.

_ Les troubles alimentaires sont des affections complexes qui peuvent se manifester en bas âge. L'anorexie et la boulimie touchent également certaines populations africaines, bien que ces troubles soient moins fréquents que d'autres.

Il est essentiel de sensibiliser davantage sur ces problèmes de santé mentale, de former les professionnels de la santé et de mettre en place des services de soutien accessibles pour aider les personnes concernées.

QUELLE PERSPECTIVE POUR UN AVENIR MENTAL SAIN POUR CHAQUE AFRICAIN ?

La perspective pour un avenir mental sain en Afrique est axée sur plusieurs initiatives clés. L'on retiendra ici les stratégies nationales, celles provenant de la scène internationale et celles émanant d'initiatives privées. 

  • L'OMS a lancé une campagne pour sensibiliser à la prévention du suicide, qui est un problème majeur de santé publique en Afrique mais aussi plusieurs stratégie ont été mises en place. 
  • Les Ministres africains de la santé ont approuvé une nouvelle stratégie pour renforcer les soins de santé mentale avec des objectifs fixés pour 2030. Il est nécessaire d'investir dans les soins de santé mentale et d'intégrer cette question au sein des politiques de santé et de développement. 
  • Les ONG, associations et même certaines personnalités publiques essaie tant bien que mal, à l'aide de panel, de campagne de sensibilisation, d'activité atypique, d'éveiller les conscience des personnes sur ce fléau en offrant un cadre d'échange approprié pour tous. 

Ces efforts visent à améliorer l'accès aux services de santé mentale et à réduire la stigmatisation associée aux troubles mentaux, contribuant ainsi à un avenir mental sain pour le continent. De même, ils contribuent dans un sens à réduire les risques d'atteintes à la santé mentale.

N'empêche, il faudrait que les pouvoirs publics africains essaient de revoir le niveau de qualité de vie dans cette partie du monde avec des politiques plus en faveur du bien être des populations. Cet envers de la médaille des perspectives limiterait un temps soit peu cette difficulté connu par les africains. "Moins de problème sociaux, moins d'atteintes à la santé mentale !!!"; Tel devrait être le slogan des politiques de santé publique africaines. 

J'espère que l'article vous a plu et fourni de nouvelles données intellectuelles. J'espère également que la thématique vous a plu et n'hésitez à me faire part de vos appréhension. 

Note de la rédactrice : excusez moi du retard et des interruptions énorme entre les publications des articles. Je sais que cela constitue en désagréments pour certains mais étant donné que je suis à un niveau estudiantin assez décisif, il est très difficile de combiner les études et je m'en excuse sincèrement. Mais on tient le coup et on y parviendra ensemble.

Je vous proposerai un jeu concours très vite pour me rattraper. Je vais me faire pardonner! 

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Tue, 07 May 2024 14:11:25 +0000 Mayra Siba
Côte d'ivoire : un urbanisme douloureux pour une cité développée !? https://bodruch.com/cote-divoire-un-urbanisme-douloureux-pour-une-cite-developpee https://bodruch.com/cote-divoire-un-urbanisme-douloureux-pour-une-cite-developpee À l'heure de la mondialisation où les pays qui gouvernent le monde sont de plus en plus développé et modernes, la tendance universelle actuelle est au développement des pays du 1/3 monde ou sous développement. En effet un réelle guerre pour le développement étatique est mené de différente façon dans chacun de ces pays.

Cette ambition, parfois malsaine, des politiques, passe par la restructuration de plusieurs domaine dont l'aménagement du territoire appelé également : urbanisme. Il s'agit de l'ensemble des règles, sciences, techniques et arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains, qui permettent aux pouvoirs publics de contrôler l'affectation et l'utilisation des sols.

C'est précisément dans ce contexte que s'inscrit l'opération de grand déguerpissement enregistrée dans le District de la capitale politique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, qui ne cesse de faire parler d'elle. 

Officiellement entamé, une semaine après la victoire de la CAN à domicile par les éléphants, ces actions gouvernementales si délicates, laisse les ivoiriens perplexes avec des avis tranchés très partagés, pleins de doutes et de questions sans reponses: D'ou provient le problème ? À qui la faute? Et existe-t-il même une faute? Quel est le sort des sinistrés ?... 

Nous tenterons dans notre approche, de faire un léger éclairage sur l'affaire et essayer de proposer des solutions éventuelles. 

POINT SUR LA SITUATION

De ce que nous avons eu comme informations, il semblerait que le déguerpissement, ou l’action de déguerpir, soit une opération par laquelle il est fait obligation pour des motifs d’utilité publique à des occupants d’une terre appartenant à la puissance publique, de l’évacuer. Il sert donc à mettre fin à une situation d’occupation illégale d’un terrain du domaine publique de l'État. Par extension, il peut désigner le déplacement sous contrainte de citadins installés sur un foncier contesté, ou s’appliquer aussi à des sites illégalement occupés par des activités de commerce. Dans ce cas, il est destiné à nettoyer les rues et plus généralement les espaces publics de toute occupation commerciale non prévue dans le plan d’occupation du domaine public.

Comme il nous est donné de constaté, le deguerpissement est différent de l'expropriation, qui est le même type d'action urbaine, en celà seul qu'il touche des personnes disposant de titre final de propriété, ne visant donc pas la mise à terme d'une situation illégale. Et de ce fait il ne nécessite pas une procédure particulière ou du moins, pas en Côte d'Ivoire. Ainsi s'explique le fait qu'aucun acte administratif (decret) n'ait été pris _ jusqu'à preuve du contraire _ dans ce contexte. Toutefois l'absence de régime juridique propre à cette situation ne met pas fin à l'obligation des autorités administratives habilitées, au repect des droit fondamentaux des individus. 

Dans notre contexte, aucun élément d'information reçu du district ne fait cas des enquêtes publiques d'information et de communication avec les populations vivant ou disposant de droit patrimoniaux dans ces zones. Des brides d'information médiatique laissent entendre qu'il y a eu des réunions et rencontres entre certaines personnes concernées et l'instigateur de cette opération, mais tout reste encore dans un flou relativement profond. Entre les plaintes et craintes médiatisées des sinistrées et des personnes qui subiront le même sort d'ici peu et les justifications incessantes du District, les ivoiriens se trouvent quelque peu mitigés, ne sachant quelles postures adoptées face à celà. Une situation qui laisse la place à une polemique qui s'apparente à une cacophonie. 

Mais quelle est la source de cette polémique ? Quelle est la faute revendiquée ou mis en cause ? 

SOURCE DE LA POLÉMIQUE

Se fondant sur la sécurité et la prévention des risques de catastrophe naturelle, le District Autonome d'Abidjan a procédé à des opérations de deguerpissement. Pourtant un Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA) visant à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables vivant dans des zones precaires (les mêmes ciblés par l'opération de déguerpissement comme Yopougon (Gesco « Restructuration »), Abobo (Agoueto PK18), Koumassi (Grand Campement, Akromiabla et Divo 1 et 2...). Créés en dehors de toute règle d’urbanisme, ces quartiers, d'après le rapport du gouvernement de Côte d'Ivoire, au fil des ans, se développent avec une population de plus en plus importante.

Il est vrai que le District avec son statut particulier, en sa qualité d'entité décentralisée dispose bien de compétence d'attribution en matière d'urbanisme. Mais agissant en méconnaissance du projet de "restructuration des quartiers précaires" Inscrit dans le programme du gouvernement pour l'amélioration des vies des populations vivant dans ces zones et à l'insue des autorités administratives des communes ciblées, le District se met dans une posture assez délicate donc la légitimité de ses actes semblent être facilement discutable. 

La faute qui semble être à la base de ce phénomène serait alors l'illégitimité de cette opération de déguerpissement. 

Néanmoins, les intentions de dédommager les populations et d'instaurer des espaces de communication mutuelle, rendent impossible le lien de dénuement de la volonté de coopération du District. N'empêche que ces efforts semblent être insuffisants et insatisfaisant aux yeux de certaines populations qui pour leur ignorance, incompréhension, doute, et surtout leur infortune, ne sont pas très ouvert à la collaboration proposé et l'envisage mal. Par contre, d'autres se servent de cette situation pour procéder à des machinations, des manœuvres frauduleuses et procède à des ventes et des locations des zones ciblées par l'opération pour se faire de l'argent sur le dos des personnes dans le besoin qui ignorent l'existence d'une telle situation. 

Finalement, on s'interroge sur l'auteur de la faute. À qui la faute?

L'AUTEUR DE LA FAUTE

Comme précité, plusieurs causes seraient à la base de cet événement plus ou moins tragique.  Partant du manque de communication et de l'incohérence des politiques urbaines au sein du gouvernement, au manque de coopération des populations sans omettre la mauvaise foi de certaines personnes, la question de l'auteur de la faute se pose bien. 

Bien que l'ensemble des Autorités administratives, Associations, groupes politiques et sociaux, et même une partie du gouvernement, accuse le District, à notre niveau nous retenons que le gouvernement, le District ainsi que les habitants et propriétaires ont chacun une part de responsabilité incontestables. En effet, si la communication et la cohérence étaient de mise dans ces politiques, les populations, ouvertes au dialogue et dotées de bonne foi pour certaines, les choses auraient été bien plus simple. Mais hélas, comme on le dit: "ce qui est fait, est fait! ". Néanmoins, aucune mauvaise action n'est impossible à rattraper. 

Alors, quelles pourraient être les solutions envisageable pour non pas restituer la situation, mais plus ou moins conforter et apaiser les différentes parties? 

SOLUTIONS ENVISAGEABLES

Des solutions sont envisageables à deux niveaux à savoir le gouvernement (niveau 1) et les personnes concernées (niveau 2).

Concernant le premier niveau, le gouvernement devrait repenser la politique urbaine et mettre un point d'honneur sur la qualité de la communication entre ses membres et la cohérence des actions gouvernement qui sont sensé être tourné vers la satisfaction de l'intérêt général. Il est par ailleurs important de préciser que des sites de recasement ont été aménagés par le district, pour venir temporairement en aide aux populations déguerpies, en attendant leur relogement dans des endroits plus sécurisés. Ce genre d'actions est à encourager et à envisager avant la mise en exécution des futures opérations. Les logements sociaux devraient être mis sur pied au plus vite pour assurer un relogement adéquat au populations déguerpies... 

Pour ce qui est du second niveau, les populations devraient, elles à leur tour, être plus conciliant  et surtout que la majorité se trouve dans l'illégalité, le mieux serait d'être ouvert à la négociation afin d'obtenir les meilleures offres pour elles. Revenant aux personnes de mauvaises fois, il serait judicieux et généreux de leur part d'être plus humains et ne pas tromper les gens juste pour se faire des sous. L'argent, oui mais pas n'importe comment !... 

En somme, le déguerpissement à Abidjan en 2024 est une mesure complexe qui vise à protéger les habitants, à améliorer la sécurité et à favoriser un développement urbain durable mais ill devraient être exécuté avec une manière moins flagrante et rigide afin chacun puisse faire des compromis et que l'objectif d'embellissement et d'amélioration de la qualité de vie puisse être atteint. 

J'espère que l'article vous a plu et qu'ils vous a en un sens quelconque édifié. N'hésitez pas à m'en donner des nouvelles et à partager s'il vous plaît. Merci bien et à bientôt pour une nouvelle thématique. 

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Sun, 10 Mar 2024 20:54:48 +0000 Mayra Siba
Après les économies, la Société ivoirienne de raffinage à l’heure de l’écologie https://bodruch.com/apres-les-economies-la-societe-ivoirienne-de-raffinage-a-lheure-de-lecologie https://bodruch.com/apres-les-economies-la-societe-ivoirienne-de-raffinage-a-lheure-de-lecologie Après avoir verdi ses comptes, l’entreprise publique doit désormais faire de même pour ses produits, jugés trop nocifs pour la santé d’après les nouvelles normes en vigueur dans la Cedeao. Une modernisation également nécessaire pour mieux couvrir la demande locale.

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Thu, 09 Nov 2023 12:10:07 +0000 admin