Loin d’être un mythe, elle bat encore dans l’âme de nombreuses sociétés oscillant entre rite sacré et peur ancestrale. La justice, armée de lois tangibles, se retrouve parfois désarmée face à ces ombres invisibles. De tribunaux villageois aux tribunaux modernes, magistrats et policiers peinent à démêler l’indicible, comme si le code pénal heurtait les croyances mêmes qui animent ces peuples. Mais par une africanisation du droit moderne, une lueur d’espoir d’encadrement semble se dévoiler. Cet article explore ces paradoxes, interrogeant la cohabitation entre traditions ancestrales et modernité juridique dans des sociétés où l’invisible exerce encore un pouvoir si concret.

DANS UNE SOCIETE ANCREE DANS LE MYSTICISME…

Dans la noirceur de la nuit, des grigris murmurent des incantations, tissant à voix basse l’épopée silencieuse d’un monde où l’invisible est de tous les jours. Chaque grain de poussière qui danse dans la lumière lunaire semble chargé d’une mémoire ancienne, un souffle chuchoté par les aïeux. Ici, la sorcellerie n’est pas un mot de peur, mais un chant ancestral qui rythme les cérémonies, les remèdes des guérisseurs et la force tranquille des ancêtres. 

Pourtant, parfois, ce mystère sacré glisse vers l’ombre. Sous la pression des peurs collectives, les murmures de la sorcellerie se transforment en cris d’accusation. L’existence immatérielle des mythes prend corps dans la réalité : un regard de travers et voilà qu’un voisin devient suspect, un habitant isolé s’enfonce dans l’exil. Dans cette société ancrée dans le mysticisme, la frontière entre respect des traditions et crainte fataliste demeure poreuse, laissant planer sur le quotidien une tension sourde.

La sorcellerie, une valeur culturelle africaine ?

Dans de nombreuses communautés africaines, le surnaturel est aussi familier que le soleil du matin. La sorcellerie fait partie de l’identité culturelle. On invoque les ancêtres et les esprits au moindre événement marquant : naissance, mariage, récolte ou maladie inexplicable. Le terme n’est pas nécessairement péjoratif : il est « l’expression d’une réalité à laquelle l’homme noir croit et qui tient une place dans son fonctionnement » . Les traditions d’Afrique de l’ouest (yoruba, fon, ewe ou vaudou ou encore ivoirienne …) illustrent ce lien avec le sacré : elles organisent rites et hiérarchie pour maîtriser des puissances occultes, souvent en invoquant les ancêtres. Dans cette perspective, la sorcellerie serait un héritage immatériel. Elle a souvent fait office de moyen mythique d’expliquer les catastrophes naturelles ou les malheurs (sécheresses, épidémies, accidents) en désignant des responsables spirituels.

Par exemple, comme le note le professeur Jacques Barrier, « la maladie appartient à un domaine plus vaste » : il faut souvent en rechercher la cause dans des influences extérieures, qu’elles soient humaines ou spirituelles. Ainsi la sorcellerie intègre également un système de valeurs et de soutien social. Au Bénin, pays du Vodun (vaudou) devenu patrimoine culturel, les prêtresses et les devins jouent un rôle public et sacré. À l’écart de la pression de la rationalité occidentale, les croyances traditionnelles structurent le lien social, régulent les excès d’orgueil ou d’avidité, et offrent un cadre symbolique pour interpréter les malheurs… La sorcellerie y est autant un patrimoine spirituel qu’un rite thérapeutique. Mais chasser le mal passe parfois par la chasse aux sorciers dont l’influence se veut importante dans nombre de mésaventures humaines.

La sorcellerie, une réalité immatérielle parfois cruelle ?

La sorcellerie dans sa réalité immatérielle débouche souvent sur des violences très concrètes. D’après le folklore et les mythes et croyances, elle a souvent le mérite, à tort ou à raison, d’être considérée comme la cause de certains méfaits, tels que la maladie, la folie, les problèmes sociaux (pauvreté, perte d’emploi, échec…) et même la mort. La cruauté est exposée dès que cette idée trouve une justification logique (pour les victimes de ces maux mystiques) et même quand ces accusations peinent à trouver une suite rationnelle, les présumés coupables en prennent presque toujours, cher pour leur peau. 

L’anthropologue Sandra Fancello observe ainsi une « intensification des actes de violence » et un nombre croissant de morts liés aux accusations de sorcellerie dans plusieurs pays africains. Autrement dit, malgré la modernité, la peur de l’invisible perdure et peut virer au drame. Dans les villages d’Afrique de l’Ouest, la peur collective a parfois le goût du sang. Au Ghana, par exemple, des centaines de femmes âgées accusées de sorcellerie ont dû fuir leur communauté de crainte pour leur vie : elles survivent dans des « camps de sorcières » précaires, où elles manquent d’eau, de nourriture et de soins. Les autorités ont clairement « failli à protéger » ces victimes, soulignant l’ampleur du problème.

Ce genre d’événements tragiques illustre que les « accusations de sorcellerie » peuvent se transformer en violences physiques extrêmes, bien réelles, dans la société. De même les actes de sorcellerie dirigés pour faire du mal sont des fléaux qui minent le quotidien des africains. Dans cette atmosphère insécure contre laquelle il est difficile de lutter tant elle a infesté la pensée collective, un justicier des temps modernes tente de pallier la situation.

UN JUSTICIER VISIBLE S’IMPOSE A L’INVISIBLE

Pour affronter ces peurs immatérielles, des facteurs bien tangibles entrent en scène. Pendant longtemps, il s’agissait de pratiques tout aussi mystiques, de droit coutumier, de religion… Mais bien plus qu'un héro avec un super pouvoir, le Droit muni de ses arcticles de lois et de ses institutions, ses armes de défense, passe à l'offensive et tend à confirmer son statut de socle de la vie en société. La justice moderne semble prendre le pas sur tout le système coutumier depassé par la négativité des actions sorcellaires.

l’État lui-même peut involontairement endosser le rôle de justicier : dans des procès très médiatisés, des meurtres ordinaires requalifiés en « crime rituel » sous pression publique. En Centrafrique, par exemple les magistrats font appel aux services de nganga (tradipraticiens) pour « prouver » la sorcellerie, illustrant un ambigu « populisme pénal ». "Cette collaboration des devins-guérisseurs avec la justice se fait au nom d’une critique de l’ethnocentrisme de l’idéologie juridique coloniale et participe de la volonté de promouvoir un droit africain capable de prendre en compte les cosmologies locales. Défendue tant par des juristes européens qu’africains, cette position culturaliste s’appuie en outre sur la promotion officielle des « savoirs locaux » par des institutions internationales telles que l’oms et l’unesco". Ainsi, par son intervention bien réelle, le droit tentent de donner forme et sanction à l’invisible des croyance et pratiques socellaires en entretenant une étroite collaboration avec ces dernières.

Le droit, un outil de maîtrise des actes mystiques ?

Face aux dérives de la sorcellerie, la justice moderne tente d'imposer l’ordre sur ce qui paraît hors de contrôle. Les lois africaines, pour la plupart héritées des anciens codes coloniaux, se sont dotées de dispositions spécifiques visant à encadrer les actes de sorellerie. Plusieurs pays punissent en droit pénal la sorcellerie ou le charlatanisme portant atteinte à l'ordre public : par exemple, l’article 237 du Code pénal ivoirien dispose que « quiconque se livre à des pratiques de charlatanisme, sorcellerie ou magie » troublant l’ordre public est passible d’emprisonnement et d'une amende pénale. De même, pour la loi pénale camérounaise (1967) dont l’article 251  qui prévoit 2 à 10 ans de prison et d’une amende de 5000 à 100 000 francs pour toute « pratique de sorcellerie, magie ou divination » nuisible.

Ces textes témoignent d’une volonté de l’État de réguler ces pratiques occultes. Ils ont certes valeur de garde-fous : ils confirment que la pratique d’un pouvoir caché ne doit pas menacer la société. Mais en même temps, ils témoignent du paradoxal effort de la raison juridique pour enfermer l’irrationnel dans des articles de loi. Dans les faits, appliquer ces lois est délicat. En effet, le législateur décrit la sanction sans pouvoir circonscrire le phénomène magique. Le droit peine à saisir l’invisible : il impose des peines (outils de maîtrise) mais ne parvient pas toujours à faire respecter sa définition rationnelle dans la vie réelle.

Sur ce plan, une idée singulière a même émergé : instituer des tribunaux spécifiques dédiés aux affaires « mystiques ». Le Congo-Brazzaville en a établi plusieurs qui ont fait l'objet d'un documentaire sous le nom de "tribunal de l’invisible". Ces tribunaux coutumiers ne jugent pas selon des lois écrites, mais selon la tradition locale. Les « magistrats » qui y siègent sont en réalité des sages traditionnels, à la fois devins et médiateurs.

Dans ce cadre surréaliste, on parle moins de prison et plus de réconciliation : après des épreuves rituelles (ordalies), le tribunal « démasque le sorcier » désigné par ses victimes, mais cherche surtout à « réparer les tissus déchirés » par de telles accusations. Sans doute, ce genre d’initiative illustre les efforts – parfois étonnants – de la société pour contenir ce que la rationalité échoue à circonscrire. Mais ces juridictions alternatives restent rares et, de toute façon, subordonnées au système officiel : elles ne peuvent statuer qu’avec le concours éventuel de la police pour faire exécuter leurs décisions.

Le droit, avocat des victimes du mystique ?

Le droit tente parfois de prendre le parti des victimes de ces croyances. Des parlements africains ont commencé à criminaliser non pas les « sorciers », mais leurs accusateurs. Le Ghana en offre un exemple récent : suite à l’indignation suscitée par un lynchage en 2020 d’une nonagénaire accusée de sorcellerie, le Parlement ghanéen a voté en juillet 2023 une loi interdisant purement et simplement « de présenter quelqu’un comme sorcier ou sorcière ».

Dans d’autres pays, la protection reste timide, poussant parfois la société civile à saisir la justice régionale. C’est le cas au Burkina Faso, où une femme agée et ses enfants avaient été brutalement attaqués et dépossédés après avoir été accusés – sans preuve – d’avoir provoqué la mort d’un voisin par sorcellerie. En 2022, des associations de défense des droits humains (IHRDA et GRASH) ont porté l’affaire devant la Cour de justice de la CEDEAO pour manquement de l’État à son devoir de protection. Ce recours inédit montre que le droit tente aujourd’hui de se faire le porte-voix des plus vulnérables, même si les verdicts sont encore à venir. 

En 2021, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté une résolution historique condamnant les violences liées aux accusations de sorcellerie. Elle « exhorte les États à condamner la stigmatisation généralisée, l’exclusion sociale et les déplacements forcés » subis par les accusés, et à garantir « la protection efficace de toutes les victimes d’accusations de sorcellerie ». Autrement dit, le droit (au sens large) est appelé à défendre ceux qu’on traitait naguère de sorciers. 

Ainsi se dessine un curieux paysage où l’invisible se heurte aux limites du visible. Les juges et les lois s’efforcent de canaliser le surnaturel par le raisonnement et la sanction, tandis que les croyances collectives continuent d’irriguer le quotidien. Le combat se poursuit, tantôt dans les arcanes d’un tribunal, tantôt dans l’ombre d’un village, là où le monde des esprits croise celui des hommes. En attendant, le fossé reste profond entre les normes juridiques et la réalité culturelle : les victimes, laissées le plus souvent sans protection, continuent d’endurer la brutalité d’accusations ancestrales.

Même si peu de législations nationales protègent aujourd’hui explicitement les personnes accusées : les résolutions et rapports précités soulignent l’urgence. Si, dans l’avenir, les parlements africains créent des lois dédiées autant qu'il y en a pour les actes de sorcellerie néfastes – par exemple en punissant ceux qui déplacent ou tabassent les prétendues sorcières – le droit pourrait effectivement devenir un véritable « justicier » des laissés pour compte du mystique dans leur ensemble. 

Outil de réflexion et de motivation, il se veut un rappel constant de ce qui anime son initiateur et de la vie qu'il désire construire. À travers cet exercice, il est donné de créer un pont entre les désirs profonds et les actions nécessaires pour les réaliser.

D'OÙ VIENT CE CONCEPT ?

Le concept du vision board, ou encore tableau de visualisation, trouve ses origines dans les principes de la visualisation créative, une pratique utilisée depuis des siècles pour transformer les pensées en réalités. Cette idée est enracinée dans des traditions spirituelles et philosophiques, comme le bouddhisme et la loi de l'attraction, qui enseignent que ce sur quoi nous concentrons notre esprit finit par se manifester dans notre vie.

Il s'inscrit dans les pratiques de développement personnel et de motivation. Il s'agit d'un outil visuel qui aide à clarifier et à concrétiser les objectifs en rassemblant des images, des citations et des affirmations inspirantes sur un tableau.

EN QUOI CONSISTE CE CONCEPT ?

L'idée est que la visualisation quotidienne de ses aspirations peut transformer les pensées négatives en pensées positives, renforçant ainsi la motivation et la confiance en soi pour atteindre ses objectifs. Cette pratique est souvent associée à des méthodes comme le Miracle Morning, qui promeut des habitudes matinales positives pour améliorer la vie personnelle et professionnelle.

Dans sa forme moderne, le vision board est popularisé par des auteurs et orateurs comme Shakti Gawain dans son livre Creative Visualization (1978) et plus tard par The Secret de Rhonda Byrne. Ces œuvres mettent en avant l'idée que visualiser nos objectifs de manière concrète aide à aligner nos actions et notre énergie pour les atteindre. Il est adopté dans le développement personnel, le coaching, et même en entreprise, comme un moyen de clarifier ses intentions et de garder le cap vers ses ambitions.

QUELS SONT LES AVANTAGES DE CETTE PRATIQUE ?

Le vision board est un bon outil pour se pousser à accomplir un objectif, un projet ou plusieurs. Il fait appel à la pensée positive par le biais de la représentation visuelle pour s'encourager à atteindre un but fixé. 

• Il permet de transformer ses pensées négatives en pensées positives. Il prône la représentation visuelle d'un objectif pour permettre sa réalisation (photos, d'images, de citations illustrant ses attentes...) 
• Il utilise le pouvoir de la visualisation qui consiste à croire que plus le cerveau est confronté à regarder ces objectifs, plus il va inconsciemment travailler pour les atteindre.
• Le vision board apparaît alors comme un outil efficace qui permet de définir un objectif à atteindre et de se motiver quotidiennement.
• Il permet de se donner les moyens de l'atteindre, de rester concentré sur l'objectif et les efforts à fournir tout en prenant conscience des obstacles à franchir.
• C'est aussi un moyen de se donner de la confiance, de prendre du temps pour soi et d'être fier de soi en visualisant le chemin parcouru. 

QUEL EST LE PROCESSUS DE CONCEPTION ?

La réalisation d'un tableau de visualisation est propre à chacun. Il faut rester à l'écoute de soi pour le créer à sa manière et qu'il soit le reflet de l'objectif à accomplir. C'est un processus créatif personnel. Les éléments choisis qui figureront dans le vision board doivent attirer l'attention et renvoyer à des émotions. Il faut qu'ils déclenchent un élan de motivation ou un déclic qui incite à franchir les étapes de l'action. 

1. Définir l'objectif à atteindre. L'objectif peut être à court, moyen ou long terme, par mois, par trimestre, par an ou alors sur plusieurs années. Tout dépend de ce que représente l'objectif. Il faut travailler sur ses priorités pour dégager l'objectif le plus pertinent, sans s'éparpiller.
2. Trouver un thème. C'est ce qui permet de passer à l'action. Il doit être personnel, et pouvoir stimuler la motivation. Il doit être plaisant à regarder, tout en restant en accord avec l'objectif préalablement fixé. 
3. Choisir un support pratique à consulter. La création d'un tableau de visualisation nécessite un support. Il peut se créer sur une grande feuille de papier, un tableau en liège, un fond d'écran, un fichier numérique... Le format doit convenir à la personne qui l'utilise et être facilement consultable. 
4. Noter les obstacles à franchir. Pour que le vision board fonctionne, il est important d'anticiper les obstacles qui peuvent survenir. En effet, chaque individu s'impose des limites et est freiné par des barrières professionnelles.
5. Faire des recherches d'images, de citations. Selon l'objectif choisi, il faut désormais collecter les ressources nécessaires à la création du vision board. Il peut s'agir de photos, de citations inspirantes, des symboles positifs... Tous doivent rester alignés avec l'objectif fixé et être une source de stimulation. 
6. Faire vivre son vision board. Une fois tous les éléments visuels récupérés, il suffit de les disposer pour qu'ils illustrent l'objectif principal. Désormais, il est important de le disposer à un endroit où il est visible chaque jour pour l'avoir sous les yeux et pour qu'il joue son rôle de motivateur. 

ACTIVITÉ POUR VOTRE ANNÉE 2025

Imaginez 2025 comme une toile vierge, prête à accueillir vos rêves et vos aspirations. Un vision board annuel est bien plus qu’un simple collage de belles images : c’est une carte visuelle de vos intentions, une boussole guidée par vos désirs les plus profonds, une sorte de réalisme des résolutions que vous prenez pour une durée déterminée. 

En créant votre vision board, vous vous offrez un moment précieux pour rêver, réfléchir et aligner votre énergie avec vos objectifs. Choisissez des images, des mots et des symboles qui éveillent en vous des émotions puissantes, qui capturent l’essence de ce que vous souhaitez manifester. Voyez-le comme un dialogue silencieux avec l’univers, une déclaration claire de ce que vous êtes prête à accueillir dans votre vie.

Chaque jour, ce tableau vous rappellera votre puissance créatrice et vous incitera à poser des actions cohérentes avec vos aspirations. Qu’il s’agisse de trouver l’amour, de réussir un projet, de cultiver votre bien-être ou de redécouvrir la joie, votre vision board sera votre phare dans les moments de doute et un miroir de vos rêves en devenir.

Pour mieux s'imprégner du vision board, il est possible de lire à haute voix les mots et les citations qui y figurent, d'observer attentivement les photos et les images. C'est un processus qui permet de mieux s'immerger et de ressentir pleinement les effets du vision board pour atteindre l'objectif fixé. 

Alors, prenez le temps. Prenez vos ciseaux, vos magazines, votre application (je vous conseille canva) et surtout, votre cœur. Rêver et dessiner avec audace votre année 2025. Vous méritez une vie qui reflète la lumière de vos ambitions.

Bonnes fêtes de fin d'année et prenez soin de vous !!! À très bientôt... 

L'HISTOIRE DES RECORDS GUINNESS

Ouvrage de référence britannique publié chaque année, le Livre Guinness des Records a été créé à l'initiative de Sir Hugh Beaver, directeur général de la brasserie Guinness, après une dispute sur le gibier à plumes le plus rapide d'Europe lors d'une chasse en 1951. Constatant l'absence de référence pour trancher ce type de questions, il décida de créer un livre dédié aux records. Aidé par les frères McWhirter, le premier exemplaire fut publié en 1955, d'abord comme outil promotionnel pour la marque Guinness.

Le livre devint un best-seller dès sa première édition, avec une popularité mondiale croissante : plus de 150 millions d'exemplaires vendus dans 100 pays et 40 langues. Les frères McWhirter continuèrent à compiler le livre jusqu’à l’assassinat de Ross McWhirter en 1975. Depuis, la publication évolue chaque année, avec une révision annuelle.

Après plusieurs changements de propriétaires, Guinness World Records appartient aujourd'hui au Jim Pattison Group, avec son siège mondial à Londres et des musées affiliés à Ripley Entertainment aux États-Unis. Le livre reste un symbole mondial des exploits humains et de l'extraordinaire. 

DES EXPLOITS LES PLUS MARQUANTS...

• Le plus grand nombre de langues parlées couramment par une seule personne: En 1997, Ziad Fazah, un polyglotte libanais, parle couramment 58 langues.
• La plus grande plantation d'arbres en une journée : En 2016, l'Inde a planté plus de 50 millions d'arbres en une seule journée pour lutter contre le changement climatique. 
• La plus longue marche pour une cause : En 2020, Jean Béliveau a terminé une marche de 75 000 km autour du monde pour promouvoir la paix et la non-violence.
• Le plus grand don de charité individuel: En 2021 Bill Gates et Melinda French Gates ont donné plus de 50 milliards de dollars à des œuvres caritatives à travers leur fondation.
• Le plus grand nombre de greffes d'organes réalisées par un seul chirurgien: En 2021 Le Dr. Robert Montgomery a réalisé plus de 1 000 greffes d'organes, sauvant ainsi de nombreuses vies.

...AUX RECORDS LES PLUS INSOLITES

• La plus grande pizza : En 2023, une pizza de 40 mètres de diamètre et pesant 26 tonnes a été réalisée à Dubaï.
• La langue la plus longue : Nick Stoeberl détient ce record avec une langue mesurant 10,10 cm, en 2015.
• La peau la plus élastique : Garry Turner peut étirer la peau de son abdomen jusqu'à 15,8 cm en raison d'une maladie rare appelée syndrome d'Ehlers-Danlos, 1999. 
• La plus longue moustache : Ram Singh Chauhan, originaire de Jaipur en Inde, détient le record avec une moustache mesurant 4,29 mètres, en 2010.
• Le régime alimentaire le plus étrange : Michel Lotito, connu sous le nom de "Monsieur Mangetout", a mangé des objets en métal, y compris des vélos, des caddies de supermarché et même un avion Cessna.

SANS OUBLIER LES EXPLOITS AFRICAINS !!!

L'Afrique regorge de talents qui se sont illustrés à travers des records uniques et impressionnants inscrits dans le Guinness World Records. Ces exploits mettent en lumière la diversité des compétences, allant du sport à la musique, en passant par des performances étonnantes dans des domaines variés.

• Wayde van Niekerk, originaire d'Afrique du Sud, détient le record du monde du 400 mètres avec un temps spectaculaire de 43,03 secondes.
• DJ Arch Junior (Afrique du Sud) : Oratilwe AJ Hlongwane est devenu le plus jeune DJ de club à l'âge de cinq ans et 38 jours en 2017.
• Tegla Loroupe (Kenya) : Elle détient le record du monde du 30 000 mètres féminin, avec un temps de 1 heure 45 minutes et 50 secondes, réalisé en 2003.
• Moustafa Ismail (Égypte) : Ce bodybuilder possède les plus grands biceps du monde, mesurant 79 centimètres de circonférence

Mettons un point sur le record du marathon culinaire

Il a commencé avec Maliha Mohammed (Kenya), qui a cuisiné pendant 75 heures consécutives en 2019, un exploit qui a été reconnu par le Guinness World Records. Cependant, en mai 2023, Hilda Baci (Nigéria) a surpassé ce record en cuisinant pendant 97 heures. Cet exploit a eu lieu à Lagos, et Hilda a utilisé cette occasion pour mettre en valeur la cuisine nigériane. En parallèle, la même année, Alan Fischer (Américain) a, à son tour, battu le record en faisant un marathon culinaire de 119 heures 57 minutes.

Ce défis fait présentement l'objet d'une nouvelle tentative, cette fois par une cheffe ivoirienne du nom de Zeinab BANCÉ. Cette dernière en se donnant une chance de réaliser son rêve, offre l'opportunité à la Côte d'Ivoire, récemment championne d'Afrique, d'inscrire pour la première un exploit ivoirien dans ce célèbre livre dédié aux records mondiaux. Dans l'espérance qu'elle y parvienne, nous lui envoyons toutes les ondes positives... 

À très vite, pour un nouveau contenu et d'ici là portez vous bien et n'hésitez pas à parcours d'autres articles de la plate-forme. Bisous et à bientôt... 

Décédé le 03 juillet de l'an dernier, Francis Vangah WODIÉ fut un géant parmi les hommes, doté d'un intellect particulier, d'une pédagogie et d'une morale indéfectible. Son engagement inébranlable pour le droit et ses notions fondamentales, résonne encore et pour toujours comme un hymne dans les cœurs des juristes de divers horizons surtout de ceux des ivoiriens... Les hommages à son endroit, en tant qu'enseignant de haut rang, illustre juriste, homme politique et même en tant que leader charismatique, ne cessent de se multiplier.

Parmi cette myriade d'honneur, à lui rendus, nous espérons nous illustrer par cet argumentaire. Nous ne sommes pas les plus légitimes en la matière, mais c'est l'occasion pour nous d'exposer notre admiration pour ce grand homme de lettre et d'esprit qui a marqué l'histoire de tout les domaines qu'il a côtoyés. Nous vous invitons, par ce texte, à découvrir l'univers impétueux du légendaire Francie Vangah WODIÉ, homme aux multiples facettes. Ceci est un hommage... 

... À UN GÉNI DU DROIT

Le Doyen Wodié comme on l'appelait, était réputé pour ses compétences intellectuelles en droit. Son nom est d'une renommée nationale, continentale et même mondiale en droit tant dans la théorie que dans la pratique de ladite discipline. Il fut d'ailleurs nommé meilleur professeur d'origine africaine dans une université française, tel que le méritait l'érudit passionné de son art "le droit", qu'il fut. 

Sa réputation dans le domaine du droit a sûrement commencé dès ses premiers jours sur les bancs. On a entendu dire qu'il avait un sens de la compréhension très aiguisé et un gout prononcé pour la lecture et surtout pour son domaine de prédilection : le droit en général et le droit public en particulier. Il est même reconnu à ce titre comme le premier professeur ivoirien agrégé de droit. On se souviendra toujours de lui comme "celui pour qui le droit n'avait pas de secret" comme nous le rappelle toujours Le Professeur Bléou Martin, son plus proche et fidèle disciple. 

Il a fait long feu en temps que professeur de droit public, spécialiste du droit constitutionnel, et a fait l'honneur de sa patrie sous plusieurs autres cieux. Il a formé la majorité des grands juristes ivoiriens sinon tous, surtout les publicistes qui ne cessent d'en faire les louanges.

Pour les générations actuelles, Francis Wodié a marqué positivement les esprits et demeure une figure emblématique du droit notamment en Côte d’Ivoire et en Afrique. Il était autant adoubé pour son travail abattu, toujours bien fait. 

... À UN TRAVAILLEUR ACHARNÉ

Le Doyen Francis Wodié occupa plusieurs fonctions, à titre politique, administratif et même social, dans le système ivoirien, celui de l'afrique et même ailleurs dans le monde. Partout on parle de ce grand juriste de formation comme étant un amoureux du travail bien fait qui prenait du plaisir à s'adonner à de nouvelles activités surtout lorsque cela contribuait efficacement, de quelque façon que ce soit, à influencer les mentalités de ses confrères ou à former la relève après lui, la génération à venir. 

À titre administratif, en plus d'avoir été enseignant à la faculté de droit, il occupa, avec brio, les fonctions de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche technologique de 1998 à 1999, de président du Conseil constitutionnel du 25 juillet 2011 au 3 février 2015. À ces différents postes, notre illustre n'a jamais badiné avec le travail. C'est d'ailleurs pour cela qu'il était autant apprécié par ceux qui lui confiait des tâches que par ses collègues et par ceux qui bénéficiaient de son exceptionnel savoir faire. 

Au titre de ses activités politiques, le Doyen fut député de 1990 à 1995 et également président d'un parti politique de l'opposition appelé "parti ivoirien des travailleurs" (PIT), qu'il fonda en 1990. C'est en cette dernière qualité qu'il fut triple fois candidats aux élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Malheureusement, il n'obtint jamais l'opportunité de faire valoir ses compétences de leader et de chef à la tête d'un État. 

Comme on l'a dit plus haut, il était un excellent Professeur et même quand il occupait d'autres postes, il offrait son savoir aux étudiants avec la même passion, vigueur, rigueur et ardeur. On l'assimile à un travailleur acharné puisqu'il en était un invétéré, et ce jusqu'à son dernier souffle. Certains ont tendance à dire qu'il ne se fatiguait pas à réfléchir ni à travailler. Il y prenait plaisir. 

... À UN MODEL IMMORTEL

"On a une génération de personnes qui ont bu un peu le lait, pas de Wodié directement, mais le lait de ceux qu’il a encadrés. On pourrait parler de la 3ème et de la 4ème génération et nous en sommes là parce qu’il a fallu qu’il y ait quelqu’un, une personne qui commence et que le fleuve s’élargisse." Comme le disait le professeur GADJI Abraham, Doyen de la faculté de Droit de l’université FHB, lors de la cérémonie d'hommage à l’ex-président du Conseil constitutionnel Francis Wodié, rendue par les universitaires. 

Il a été, est et sera toujours considérée comme un model de réussiste, un model à suivre, une icône pour tous ceux qui voudraient connaître un succès comme le sien. L'histoire de sa vie présente un grand parcours inspirant. Il est passé par toute les situations et émotions qu'un être humain pourrait vivre, de l'humiliation au rejet avant de parvenir à l'admiration, l'élévation. 

En effet, Francis Wodié, militant au sein de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France, fut rapatrié en Côte d'Ivoire pour son syndicalisme, où il fut harcelé pour les mêmes raisons, puis emprisonné en 1962. À sa sortie de prison, il commença à enseigner le droit en 1966, puis fonda le SYNARES (le Syndicat national de la recherche et de l'enseignement supérieur) dans les années 1970. Exilé en Algérie en 1973, il revint en Côte d'Ivoire comme Doyen de la faculté de droit, puisqu'il avait été agrégé de droit en France, pendant son exil. Et lorsque le multipartisme fut enfin institué en Côte d'Ivoire, il créa son parti politique sus mentionné. 

Avec un tel parcours, il y a de quoi être un model immortel pour une multitude de génération. Reconnue pour son histoire inspirante et pour son intellect indéniable, Le Doyen Francis Vangah Wodié était également respecté par ses compères pour ses valeurs qu'il a toujours conservé. Il ne s'est jamais laissé pervertir par d'autres principes et est resté fidèle à ses convections. 

On va finir sur ces mots du Professeur émérite BLÉOU Martin, la même cérémonie d'hommage: «Le doyen Wodié était particulièrement brillant, mais je dois dire qu’en dépit de cette haute stature intellectuelle, il était hautement respectueux des autres, respectueux de la liberté d’autrui, respectueux d’une manière générale des autres, il était d’une discrétion exquise, et lorsque l’on prend part à des visites à travers l’Afrique ou à travers le monde, on est quelque peu séduit par les assauts de politesses que lui rendent aussi bien des politiques que des universitaires.»

Hommage à un Homme pour qui le droit n'avait pas de secret encore moins le droit constitutionnel ;

Hommage à un homme valeureux, un éternel savant, un excellent formateur et un leader charismatique !!! 

Cette dernière est un mélange vibrant de rythmes, de cultures et d’expressions artistiques plus ou moins modernes ou du moins atypiques. Elle résonne dans les rues, les clubs et les cœurs des citadins. En Afrique, la Côte d’Ivoire représente une plaque tournante dans ce domaine avec sa population qui en est friande. C’est ainsi que l’idée d’un festival valorisant cet art, naquit dans l’esprit de la star A’SALFO et son groupe : MAGIC SYSTEM. Il s’agit du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

Événement de renommé internationale, le FEMUA suscite énormément d’attraction et se veut très réputé partout dans le monde offrant un espace privilégié de communication entre les artistes de musique urbaines et leurs adeptes. La 16ème édition qui a débuté depuis le 14 mai dernier et se poursuit jusqu’au 19 du même mois de cette année. Nous y interresssons aujourd’hui !

D’OÙ VIENT LE FEMUA ?

Rendez-vous incontournable et incontestable du calendrier événementiel ivoirien, le FEMUA est un événement vieux de plusieurs années. En effet, le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) a été initié en 2008 par Monsieur TRAORE Salif alias A’salfo, le lead vocal du groupe de zouglou : MAGIC SYSTEM. Pour ces derniers, l’idée de ce festival découle de la volonté d’offrir un spectacle unique avec les plus grandes stars de la planète su une même scène à Abidjan, dans leur village de cœur, point de départ de leur succès : Anoumanbo. C’est une manière d’être redevable à la terre qui leur a été prometteuse et de valoriser le registre musicale dans lequel ils s’inscrivent.

QUEL EST LE CONCEPT DU FEMUA ?

Depuis sa création, le FEMUA réunit d’importants artistes contemporains d’Afrique et du monde entier durant toute une semaine. Il contribue donc à procurer de la joie aux populations les plus démunies et permet de réaliser leurs rêves en recevant sur une même scène les plus grosses stars de la planète.

C’est également le lieu de rassembler des fonds pour participer à des œuvres caritatives. En effet, ses initiateurs étant des fervants activistes dans l’action humanitaire, ils en profitent pour aider et faire contribuer d’une manière ou d’une autre les participants au Festival, à ces œuvres. Choisir Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO comme marraine du festival de cette année, illustre bien cette facette de l’événement.

Il constitue l’un des événements ivoirien, Abidjanais créant beaucoup d’affluence et attirant un public très diversifié. Cela est dû à bon nombre de facteurs.

POURQUOI CETTE AFFLUENCE AU FEMUA ?

Chaque année, le FEMUA rassemble des têtes d’affiche internationales et des talents locaux. Les foules se pressent pour applaudir des artistes iconiques du monde la musique urbaine. Cela contribue grandement à son influence, faisant de lui une attraction majeure au-delà même des frontières de la Côte d’Ivoire. Mais le FEMUA, ce n’est pas seulement de la musique.

C’est aussi et surtout un espace de partage, de rencontres et d’échanges. Des ateliers, des conférences et des expositions mettant en lumière l’impact de la musique sur la société. Pour cette année, « la santé mentale des jeunes », est le thème de l’événement autour desquels toutes les activités seront centrées.

À QUOI S’ATTENDRE AU FEMUA16 ?

Rappelons le, le FEMUA16 a pour pays invité, La Guinée Bissau, premier pays non francophone à être mis à l’honneur et le cinquième pays après la participation du Burkina Faso, du Sénégal, de la RD Congo et du Togo. Relativement au thème, il rappel bien l’intérêt de notre précédent article sur la question, la santé mentale. Une telle nécessité trouve bien sa place dans un tel événement pour y lever le voil.

Les concerts débuteront le Jeudi 16 pour se poursuivre jusqu’au Dimanche 19 Mai 2024. Sur la scène du village FEMUA, il y aura plus d’une centaine d’artistes en prestation, selon une programmation artistique spéciale. En effet, il est prévu 15 artistes à l’affiche dont 6 internationaux et 9 nationaux.

En plus, il y a une diversité d’innovation pour cette édition. L’on retiendra particulièrement le FEMUA TRADI, qui vise la valorisation de la culture et de la pluralité des traditions de la Côte d’Ivoire mettant le peuple Atchan à l’honneur pour cette première. Il promet des parades, danses traditionnelles, courses de pirogues et bien d’autres choses du riche patrimoine culturel des Ebrié. N’oublions pas que cette année, les enfants de la ville de décentralisation de l’événement, en l’espèce Ferkessedougou, vont vivre un moment de bonheur grâce au FEMUA KID qui leur est spécifiquement dédiée, une grande première dans l’histoire du FEMUA Décentralisé.

Alors, que résonne la musique urbaine dans vos oreilles, que vos pieds battent la mesure et que votre cœur s’emballe, souvenez-vous du FEMUA, ce festival qui célèbre la vie, la diversité et la passion. N'hesitez pas à consulter le site officiel du FEMUA http://femua.com/fr/ pour plus de détail et profitez de cette semaine musicale multidimensionnelle, vibrante et colorée !

La 43è édition du Popo Carnaval lancée le jeudi 4 janvier 2024, débuta officiellement le 1er Avril pour prendre fin le 14 avril de la même année à Bonoua, ville du Sud-Est de la Côte d'Ivoire. Pour l'occasion, ce festival mit un point d’honneur sur son importance dans développement local ivoirien, avec le thème suivant : « Impact du Popo Carnaval sur la protection du patrimoine culturel et la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire »,

Avec un contenu ravivant la flamme de ses participants et la ferveur de l'événement, le Popo carnavale a une fois encore, à l'évidence, marqué les esprits. Mais avant d'en arriver aux activités de cet événement, intéressons nous à ses origines et à son déroulement. 

QU'EST-CE QUE LE POPO CARNAVAL ?

Issu d'une modification ou amélioration de la fête annuelle des ignames dans le peuple Abouré, le Popo carnaval est une fête, une célébration de génération.

Cette dénominations provient d'une innovation apportée par les jeunes de cette communauté en intégrant le «Popo» (qui signifie «masque» en langue Abouré) à l'organisation de cette fête, d'où son caractère plus ou moins mystérieux. Beaucoup plus tard, cette génération de jeunes devenus des adultes, baptisèrent cette fois-ci la fête du nom de «Popo Carnaval», en y introduisant l’aspect moderne (carnaval) sous la forme d’un défilé de toutes les forces vives de la région.

Depuis 1972, l'organisation de cette fête est inscrite dans les mœurs des Abouré qui, chaque année, pendant la période de Pâques (dans le mois d'avril), se retrouvent pour se réjouir dans une même liesse populaire. C'est aussi une occasion pour ce peuple, d’inviter à la véritable cohésion sociale suivant une organisation atypique.

COMMENT L'ÉVÉNEMENT SE DEROULE T-IL ?

Le Popo Carnaval se déroule généralement sur une période d'une semaine. Il debute un samedi avec l'entame de la semaine commerciale et se termine par le grand bal masqué, le dimanche qui suit cette semaine.

La semaine commerciale est riche en événements culturels, danses traditionnelles et célébrations communautaires. Au programme, il y a des matchs de football, des représentations théâtrales, fanfares, danses folkloriques, le défilé d'hommes masqués, ... 

La semaine prend fin le dimanche suivant. La matinée de ce jour est consacrée au culte ancestral et aux réunions familiales. À l'après-midi, des manifestations coutumières du pays Abouré ont lieu autour d'un défilé, suivi de majorettes, de chars magnifiquement décorés et de danses folkloriques sur un grand espace appelée place du «Popo» à Bonoua. Le carnaval se termine par un grand bal masqué.

Ces manifestations incluent la présentation de filles pubères, l'accompagnement d'une épouse chez son mari, et d'autres cérémonies traditionnelles. En dépit de tout cet artirerie traditionnel et culturel qui entoure l'événement, ce carnaval n'est pas dépourvu d'une touche moderne avec des activités novatrices. 

COMMENT L'ÉVÉNEMENT A-T-IL ÉTÉ MODERNISÉ ?

L'événement en dehors de ses activités traditionnelles, spirituelles voire même surnaturelles, comprend également des activités plus ou moins modernes. En l'espèce, l'on dénote des concours de beauté homme et femme, des espaces de maquillage traditionnel... Comme vous l'aurez compris, le Popo Carnaval célèbre également la beauté avec des concours et ateliers de beauté. 

Au nombre des concours, il y a le concours du plus bel homme et celui de la plus belle femme. En l'espèce, le concours Ebè met en valeur le plus bel homme de l'année, tandis que le concours Awoulaba met en avant la plus belle femme Abouré. Les ateliers de beauté eux, sont gérés par les organisateurs qui se proposent de maquiller ceux qui veulent bien se prêter au jeu et sublimer leur visages au rythme de l'événement. 

En outre, l’Etat, à travers Côte d’Ivoire Tourisme, ne cesse de renouveller son appui technique au Popo Carnaval pour faire de ce festival, l’une des meilleures destinations touristiques de la Côte d’Ivoire. Défilé carnavalesque, visite touristique, concert géant, animation populaire sont entre autres activités novatrices prévues pour égayer les festivaliers durant 2 semaines. Il y a également des innovations telles que le beach du Popo, le concours Miss Popo, Popo enfant, des séances de dépistage du diabète, et bien d'autres activités contribuant ainsi à la diversité des expériences offertes. 

Ce festival est un moment de réjouissance et de célébration de la culture Abouré que les organisateurs essaient de moderniser au mieux afin de satisfaire aux attentes des moins concervateurs et apporter une touche un peu plus divertissante. Toutefois, ce modernisme n'enlève pas à l'événement son caractère mystique qui fonde sa réputation. 

POURQUOI DIT-ON QUE LE POPO EST UN ÉVENEMENTS MYSTIQUE ?

Le Popo Carnaval est souvent considéré comme un événement mystique en raison de ses pratiques qui sont profondément enracinées dans les traditions et le culte ancestral du peuple Abouré. Ce festival culturel se construit autour des rituels traditionnels et des cérémonies coutumières. 

il existe des légendes et des croyances associées aux masque Popo qui ne sont pas seulement des objets d'art, mais également chargés de significations spirituelles et sociales. Pendant le carnaval, les masques sont portés lors des danses et des défilés. Leurs porteurs, appelés "zamble", incarnent les esprits et entrent en transe, ce qui renforce l'aspect mystique de l'événement.

Les masques permettraient aux porteurs de transcender leur identité humaine et de se connecter avec le monde spirituel. D'où les pratiques visuellement surnaturelles enregistrées lors de cet événement comme le fait d'être mutilé, égorgé et de ressusciter l'instant d'après ; le fait d'avaler un œuf entier et de le pondre ensuite ; ou encore le fait de mettre un couteau dans sa gorge et le ressortir sans séquelles... 

Ces activités plus ou moins irrelles et pleines de de sensations fortes pour ceux qui en sont friands, sont de loin le fondement du succès du Popo Carnaval. Souvent appréhendées comme un moment où la sorcellerie est admise et demandée, ces pratiques demeure un moyen d'expression et de communion de l'identité culturelle du peuple Abouré avec un auditoire qui en redemande. 

En somme, le Popo Carnaval est un mélange unique de festivités modernes et de traditions ancestrales, ce qui lui confère une aura mystique et une importance culturelle significative au plaisir du peuple Abouré et pour les participants. Élement clé du tourisme en Côte d'Ivoire, cet événement est un vrai symbole de la sauvegarde du patrimoine culturel ivoirien. Si vous aimez bien les sensations fortes, n'hésitez pas à prendre part aux éditions à venir. Âme sensible, s'abstenir !!!

Le MASA, comme indiqué plus haut, ne laisse pas les africains indifférents, cela s'expliquerait par sa faciliter à combler les attentes de tous au delà de l'espérance escomptée. En effet, en plus d'être un événement culturel, qui appel une certaine distraction ou un loisir certain et qui rassemble plusieurs cultures africaines, il est de loin l'un des événements de ce standing avec une touche didactique impressionnante, permettant aux participants, friands d'enrichissement de la connaissance, de se nourrir sainement la matière grise.

De plus, il demeure l'un des moments les plus indiqués pour les artistes du devant de la scène ou même pour ceux placés derrière le rideaux et aussi pour les artisans, d'exprimer leur créativité et de faire des ventes sur leur produit. Mais avant de vous indiquer les différentes pépites que renferme ce prestigieux événement, identifions d'abord la matière en elle même. 

QU'EST-CE QUE LE MASA ?

Lors de la deuxième Conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie, tenue à Liège (Belgique) en 1990, il a été décidé de la création de ce marché pour renforcer les capacités des professionnels africains des arts vivants (musique, théâtre, danse...) et permettre l’accès des productions africaines et de leurs artistes au marché international.

Le Marché des Arts du Spectacle d'Afrique est devenu le 5 mars 1998 un “Programme international de développement des arts vivants” et en tant que structure indépendante, son siège fut fixé à Abidjan après la signature d’un accord avec le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire en janvier 1999.

Depuis lors, chaque deux ans sauf situation exceptionnelle, l'événement est organisé sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle de Côte d’Ivoire et du District autonome d’Abidjan. Cet événement de grande envergure rassemble des professionnels et des publics de tous les continents, ce qui en fait un cadre idéal de promotion, de rencontres, de formations, de diffusion, de développement et de professionnalisation des arts du spectacle. 

Tant attendu de tous les amoureux de l'art et de la culture africaine, il est présentement à l'ordre du jour dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, dans la belle commune de Treichville précisément au mythique palais de la culture. Il suscite un intérêt impressionnant. 

POURQUOI TANT D'ENGOUEMENT AUTOUR DU MASA?

Il y a une telle excitation autour de ce festival, parce qu'il est d'une importance autant pour les artistes que pour le public et c'est un événement rassemblateur.

Pour les acteurs du secteur, c'est l'occasion de se faire connaître, de partager leur art et talent, de communiquer avec leur public et surtout pour bon nombre, se faire de l'argent. En effet, les acteurs de cette industrie s’accordent pour saluer les synergies et les rencontres que permet un événement comme le MASA, pluridisciplinaire et ambitieux.

Le Masa met l'accent sur la valorisation des artistes, favorisant ainsi leur autonomie financière grâce à la production de revenus. Avec des créations artistiques combinant tradition et industrialisation, ainsi que des activités attrayantes pour le public, il attire l'attention des talents fins, des acheteurs de produits culturels et du public, contribuant ainsi à son succès continu. 

Cet engouement, au niveau du public, s'explique par la ferveur de l'événement qui en plus d'être ludique est didactique en même temps. C'est l'occasion pour les participants de découvrir l'univers de l'art en prenant du plaisir et en se familiarisant avec lui. Aussi pour les investisseurs, les collectionneurs, les entrepreneurs et les amoureux de la culture africaine, c'est une vraie aubaine pour tomber sur des pépites et faire des affaires... Pour ainsi dire, il y en a pour tout les goûts avec une plus value educative. 

QUELLE EST LA PLUS VALUE ÉDUCATIVE DU MASA ?

Le Masa propose des ateliers, des conférences et des rencontres avec des professionnels du secteur artistique. Les artistes et les participants peuvent acquérir de nouvelles compétences, apprendre des techniques et échanger des connaissances.

Le Masa rassemble des artistes, des programmateurs, des chercheurs et des amateurs d'art de différents pays. Cela favorise les échanges interculturels, la compréhension mutuelle et la création de réseaux professionnels et de nouveaux arts fusions avec des collaborations. De plus, certains spectacles et œuvres présentés au Masa abordent des questions sociales, politiques et historiques. Ils sensibilisent le public à des problématiques importante.

En outre, le festival met en avant la diversité culturelle de l'Afrique. Les participants découvrent des formes artistiques variées, des danses traditionnelles, des musiques, des contes et des arts visuels venant de partout. C'est cette diversité qui met en évidence la créativité autour ce cet événement, fondant l'objet de son caractère économique. 

COMMENT LE MASA DEVIENT UN ÉVÉNEMENT ÉCONOMIQUE ? 

Le MASA attire des visiteurs nationaux et internationaux, ce qui stimule le secteur du tourisme. Les hôtels, les restaurants, les transports et d'autres services bénéficient de l'afflux de participants pendant l'événement.

De plus, l'organisation du MASA génère des emplois temporaires et permanents. Des artistes, des techniciens, des agents de sécurité, des vendeurs, des artisans et d'autres professionnels sont impliqués dans la préparation et la réalisation du festival. En plus, le MASA offre une plateforme la vente d'œuvres d'art, de livres, de CD et d'autres produits culturels contribuent à l'économie locale et régionale.

Le MASA renforce la visibilité de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique sur la scène internationale. Cela attire des investissements étrangers et des opportunités commerciales. Mais il n'en demeure pas moins dépourvues du caractère divertissant d'un festival. 

LE MASA, QUEL DIVERTISSEMENT ?

Lors des manifestations populaires, il est courant de voir une dimension festive et ludique, le Masa n'en est pas dénué. Les participants expriment leur engagement à travers des danses, de la musique, du slam, les spectacle de théâtre ou de comédie et des tenues vestimentaires atypiques.

Ces éléments font partie intégrante de l'expression collective et peuvent servir à mobiliser et à rassembler les gens autour d'une cause commune. Ce qui le rend ludique c'est qu'il favorise l'expression artistique dans un contexte de festivité et célébration. Un réel divertissement pour les adeptes des contenus proposés. 

En somme, le Masa est un espace où l'éducation, la culture et l'art se rejoignent, offrant des opportunités tant financières qu'intellectuelles aux participants. Alors n'hesitez à prendre part aux éditions à venir vous n'en serez pas dessus rassurez vous. Et pour les faiseurs d'art, lancez vous et candidatez, c'est une occasion en or de partager votre talent er trouver un auditoire intéressé et intéressant. Ne le manquez.

Rendez-vous bientôt pour un nouvel article. 

Elle doit la popularité de son surnom à sa géolocalisation dans une cuvette entourée d'une chaîne de montagnes. Mais elle tient son existence d'une belle histoire qui fait d'elle aujourd'hui, l'une des plus belles citées touristiques ivoirienne et l'objet de création de "MAN VILLE TOURISTIQUE", organisme qui vous propose une belle expérience touristique.

I. MAN : GRANDE VILLE HISTORIQUE 

Au côté de "Man ville touristique", venez à la rencontre de cette cité pleine d'histoire profondément enracinée dans la tradition, que demeure Man.

Entre autres, il faut savoir que "Man" tire sa dénomination du sacrifice du patriache Gbê, chef de canton de Gbêpleu à la fin du xixe siècle. D'après le folklore, ce dernier a donné en sacrifice sa fille unique prénommée Manlé. En effet, il l'enterra vivante dans la forêt sacrée de Gbêpleu, aujourd'hui protégée, représentant l'habitat de singes sacrés et un excellent cite dont vous pourriez prendre plaisir à visiter avec la compagnie "Man ville touristique". Cette action du chef, fut exécutée pour confier aux dieux, le développement et la croissance harmonieuse de la ville. 

Pourquoi la ville se retrouve-t-elle en plein milieu des montagnes ? Vous trouverez sûrement la réponse à cette interrogation lors d'une expédition avec "Man ville touristique" au Musée de Man, noyau dur et sur de l'histoire de Man et de sa région qui vous transportera dans un beau moment d'évasion, d'histoire et de culture.

Autant la ville de Man représente une grotte pleine d'histoires merveilleuses et de traditions ancrées, autant elle se veut un vrai joyau culturel et touristique.

II. MAN: BELLE VILLE TOURISTIQUE !

Sans doute, l'une des meilleures attractions touristiques à Man, le paysage est un grand atout pour la beauté ce cette destination. En effet, ce paysage, différant de celui des autres régions de la Côte d'Ivoire, est de loin l'un des plus agréables.

Pour rappel, Man abrite dans son milieu environnemental de "vrais" arbres, beaux, grands et vigoureux au bois dur et noble, que vous ne manquerez pas lors d'une expédition. II y a également, une multitude de sites naturels dignes d'intérêt. On peut citer les cascades, qui sont les plus visités, le légendaire pont de lianes qui cache lui aussi une grande et belle histoire.

Par ailleurs, la silhouette des montagnes domine le paysage en imprimant sur l'horizon leur curieux contour dominé par d'énormes rochers et des arbres immenses aux profils typés. Inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, ces montagnes offrent un paysage époustouflant. Le mont Tonkpi, point culminant, offre une vue panoramique à couper le souffle sur la ville et ses environs...

Au grand plaisir des amoureux de la nature, l'agence de voyage "MAN VILLE TOURISTIQUE" offre un circuit sur cette cité indiscutablement fascinante ainsi qu'une expérience culturelle exceptionnelle avec des guides bilingues à des tarifs abordables avec le forfait découverte :

Une personne : 59500 Franc CFA 

Un couple : 95900 Franc CFA 

Un groupe : prix variables

Réservez dès maintenant en contactant "Man ville touristique" au +225_0709088789 , manvilletouristique@gmail.com et sur les différents réseaux sociaux.