Bodruch & : Générale https://bodruch.com/rss/category/generale Bodruch & : Générale fr © 2024 Tous Droits Réservés. AKPANY, Software & Media Solutions C'est la rentrée des classes !!! https://bodruch.com/cest-la-rentree-des-classes https://bodruch.com/cest-la-rentree-des-classes Tue, 16 Sep 2025 11:03:24 +0000 Mayra Siba La capacité de résistance au fléau des "Fakes News" https://bodruch.com/la-capacite-de-resistance-au-fleau-des-fakes-news https://bodruch.com/la-capacite-de-resistance-au-fleau-des-fakes-news Sun, 31 Aug 2025 03:01:50 +0000 Alvares Assale DEPUIS 65ANS, UNE NATION SE BÂTIT DANS LA PAIX ET L'ESPÉRANCE AU RYTHME DES EFFORTS https://bodruch.com/depuis-65ans-une-nation-se-batit-dans-la-paix-et-lesperance-au-rythme-des-efforts https://bodruch.com/depuis-65ans-une-nation-se-batit-dans-la-paix-et-lesperance-au-rythme-des-efforts Depuis le 7 août 1960, la Côte d’Ivoire trace sa voie, portée par l’élan d’un peuple épris de liberté, de justice et de dignité. Au fil des années, au rythme des défis et des renaissances, elle s’est forgée une identité forte, une stature respectée, un destin assumé. Bâtie dans l’effort, sculptée par l’unité, la nation ivoirienne célèbre aujourd’hui 65 années d’indépendance avec fierté et recueillement.

65 ans après l'indépendance, le pays peut s’enorgueillir d’un parcours remarquable. En effet, elle est passée par la libération des flagellations de la colonisation au miracle économique suivi d'un declin économique puis des tensions sociopolitiques ayant aboutit à des crises enregistrant des pertes en vie humaine et enfin à une reconstruction plus stable. 

Aujourd'hui, cette nation se tient debout, face aux défis contemporains, ouverte sur le monde, forte de ses valeurs et riche de sa diversité. Loin des tumultes du passé, la Côte d’Ivoire inscrit désormais sa marche dans la paix retrouvée et la stabilité consolidée.

Car aujourd’hui, plus qu’hier, notre pays avance. Il avance avec assurance, guidé par la paix retrouvée, la stabilité consolidée, et l’ambition renouvelée de bâtir un avenir à la hauteur des rêves ivoiriens. La paix, justement, reste l’un des piliers fondamentaux de cette trajectoire. Elle est le socle sur lequel se bâtit l’espérance. Car sans paix, il n’y a ni développement durable, ni progrès partagé. Elle se vit dans les foyers, dans les écoles, dans les villages comme dans les grandes villes, dans les institutions...

Mais au-delà du passé et du présent, c’est surtout vers l’avenir que le regard se tourne. Une Côte d’Ivoire jeune, dynamique, innovante, tournée vers les technologies, l’éducation, l’entrepreneuriat, la culture. Une Côte d’Ivoire portée par une nouvelle génération qui rêve grand et agit avec audace. L’espoir est là, vibrant, puissant, irriguant tous les secteurs de la vie nationale.

Célébrer les 65 ans de cette libération institutionnelle, c’est se souvenir, mais aussi se projeter. C’est honorer les bâtisseurs de la première heure, sans oublier ceux qui, dans l’ombre ou la lumière, continuent d’écrire ce récit commun. Surtout en cette année électorale pour les présidentielles, le mot d'ordre demeure la paix et la discipline dans le jeu electoral. C’est le moment de réaffirmer, haut et fort, que malgré les épreuves, la Côte d’Ivoire reste debout, forte de sa diversité, riche de ses valeurs, fière de son parcours et capable de conserver sa stabilité. 

BONNE FÊTE DE L'INDÉPENDANCE À TOUS LES IVOIRIENS !!!

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Thu, 07 Aug 2025 12:47:13 +0000 Mayra Siba
IVOIRE TECH FORUM 2025 : LA SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE AU CŒUR DE L’AGENDA IVOIRIEN https://bodruch.com/ivoire-tech-forum-2025-la-souverainete-numerique-au-coeur-de-lagenda-ivoirien https://bodruch.com/ivoire-tech-forum-2025-la-souverainete-numerique-au-coeur-de-lagenda-ivoirien Outils de modernité, la technologie est devenu de fait et de droit, un élément clé à prendre en considération dans le développement des cités. Et cela semble apparemment avoir été entendu par le gouvernement ivoirien qui ne lésine pas sur les moyens pour organiser des rencontres très innovantes et à l'ère du temps. Ainsi, après le fabuleuse expérience avec les JDN, le ministère de la transition numérique et de la digitalisation propose un nouveau concept mettant en avant le numérique et la technologie : l'"ivoire tech Forum". Reflet de la volonté de maîtrise et de mise à profit des avancés du secteur, cet événement s'inscrit dans une lancée purement avantageuse pour tous ses participants. 

POURQUOI L'IVOIRE TECH FORUM?

Épatante, fluide, invisible, invincible et omniprésente, la technologie est au coeur du souffle, de la lumière et du mouvement de l'ère contemporaine. Elle connecte le monde, abolit les distances, murmure à l’oreille des machines comme à celle des hommes. Tissant des liens entre les savoirs, elle dessine des ponts entre les générations, sculpte l’avenir dans les lignes de code et les ondes silencieuses. La technologie est ce langage sans frontières qui façonne le quotidien, modèle les rêves et redéfinit les réalités.

Face à cette prédominance, les solutions se pullulent en vu de proposer une maîtrise souveraine de la tech et une capacité à en profiter efficacement en minimisant les effets négatifs. C'est en ce sens que s'inscrit l'événement : "ivoirie tech Forum". Lancé pour une première édition, ce 09 Juillet 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan sous le thème « Le numérique au service de tous : comment les nouvelles technologies transforment notre quotidien ? », cet événement est une belle lucarne pour les adeptes et amateurs de la tech. Il prend fin ce Vendredi 11 Juillet 2025. Porté par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation et ses partenaires, ce rendez-vous rassemble un nombre monstre de participants — start-ups, décideurs publics, investisseurs et experts internationaux — autour des enjeux de la transformation digitale en Côte d’Ivoire.

QUEL EST LE BUT POURSUIVI PAR L'IVOIRE TECH FORUM ? 

L’un des objectifs majeurs de ce forum est de favoriser l’inclusion numérique au cœur de la stratégie nationale. En offrant une entrée gratuite aux start-ups, les organisateurs ont voulu stimuler l’entrepreneuriat technologique et mettre en lumière les solutions locales capables de répondre aux besoins des communautés vulnérables, des femmes et des jeunes. Cette approche se veut également un levier pour encourager les investissements publics et privés dans le secteur du numérique, créateur de richesses et d’emplois qualifiés.

L’importance stratégique de l’Ivoire Tech Forum dépasse les frontières nationales : il vise à positionner durablement la Côte d’Ivoire comme un hub numérique en Afrique de l’Ouest. En valorisant les expériences ivoiriennes et en connectant les talents d’Afrique et d’ailleurs, le forum envoie un message fort : l’Afrique n’est pas une simple consommatrice de technologies, mais une actrice centrale de leur création et de leur régulation.

QU'EST-CE QUE L'IVOIRE TECH FORUM PROPOSE POUR SA PREMIÈRE ÉDITION ?

Le programme présenté est conçu pour positionner cet événement comme un levier à la fois inspirant et opérationnel pour ses participants. Il est offert des conférences et panels de haut niveau couvrent des thématiques clés telles que la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’inclusion numérique et la 5G... Les ateliers pratiques permettent aux participants de manipuler des objets connectés, des outils d’IA ou des prototypes de fabrication numérique, tandis qu’un village start-ups a offert à de nombreux jeunes, l’opportunité de présenter leurs innovations en santé, éducation, agriculture ou fintech... 

En marge des conférences, un hackathon géant, lancé dès le 4 juillet, a mobilisé de jeunes talents ivoiriens et africains autour de projets à fort impact social et économique. À cela se sont ajoutés des sessions de B2B, facilitant la mise en relation entre entrepreneurs, investisseurs et partenaires techniques et financiers, dans un format court et ciblé .

RETOUR SUR LES ACTIVITÉS DE L'IVOIRE TECH FORUM

Nous avons pris un plaisir fou à participer à un tel événement en raison des enjeux tres actuelles et visionnaires qui s'y rattachent. Nous avons apprécié l'organisation qui nous paraissait bien manoeuvrée, de même que les panélistes et exposants aussi inspirants que motivants. Nous en sommes sortie pleins de savoirs et de découvertes. 

  • LA PREMIÈRE JOURNÉE - 09 Juillet 2025

_ La cérémonie de lancement avec les équipes retenues ( panels, pitchs, keynotes, ateliers pratiques) 

Pour notre part, nous avons participé au keynote du DG poste sur la transformation numérique des services postaux. Nous vous proposerons à cet effet, dans les prochains jours, un article sur ces services plutôt négligées mais qui gagnent de plus en plus du terrain grâce à leur usage de la technologie.

  • LA DEUXIÈME JOURNÉE - 10 Juillet 2025 :

_ La cérémonie officielle de lancement avec la présence des officiels et personnalités influentes (accueil, salutations, discours, présentations des innovations et projet d'avancement technologique en Côte d'Ivoire ; visite des stands, panels et keynotes sur la cybersécurité) 

Nous avons pu, à cet effet, visitez quelques stands qui nous ont mis des étoiles plein les yeux. En effet, nous avons découvert le génie caché derrière l'usage innovateur de certaines entreprises, start-ups, groupements associatifs proposant des services fascinants. On peut notamment citer : investivpass santé mousso, next, akwaba, AfricaPaie RH, alia, #Ci20 connect

  • LA TROISIÈME JOURNÉE - 11Juillet 2025 :

_ Cérémonie de clôture (panels et keynotes sur les compétences numériques) 

L’édition 2025 laisse entrevoir un avenir prometteur, où l’innovation locale prend toute sa place sur une scène internationale qui n'attend que son déploiement.

Expérience unique de découverte pour les visiteurs et potentiels consommateurs au grand plaisir des intervenants (panelistes et exposants), cet événement se meut en un carrefour de rencontres où se créent des opportunités professionnels pour les participants et les investisseurs avec la creation d'un réseautage unique et profitables.  

À travers l'ivoire tech forum, nous decouvrons des avancées numériques publiques (ex : Cloud souverain ivoirien, SNDI, etc.) et un écosystème technologique ivoirien en quête d’autonomie (création d'un fond ivoirien de l'innovation technologique). Les Startups proposant des solutions locales (logiciels de gestion, plateformes d’e-gouvernance, cybersécurité...), y jouent un rôle incubateur avec le concours des universités (formation à la tech souveraine, IA, blockchain, etc.).

Ce fut une très belle expérience pour notre part. Il pourrait en être de même pour vous. Nous vous incitons à vous y intéresser. Aujourd'hui nous sommes à l'aurore de la première édition mais ne manquez pas les suivantes qui pourraient autant vous créer des opportunités que vous faire obtenir d'avantage des compétences ou connaissances dans ce domaine. À très bientôt ! 

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Mon, 14 Jul 2025 17:04:55 +0000 Mayra Siba
SARA 2025 : Une excursion entre opportunités et découvertes pour un secteur agro&pastoral repensé ! https://bodruch.com/sara-2025-une-excursion-entre-opportunites-et-decouvertes-pour-un-secteur-agro-pastoral-repense https://bodruch.com/sara-2025-une-excursion-entre-opportunites-et-decouvertes-pour-un-secteur-agro-pastoral-repense Agriculture, élevage, pêche, aquaculture, forêt, faune, ressources naturelles, biodiversité, mécanisation, innovation agro pastorale, formation, agro-industrie, financement, accompagnement et savoir-faire local… Tous ces univers se sont donnés un rendez-vous au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, véritable vitrine du génie agrico pastoral africain voire même mondiale. Cet événement majeur réunit les acteurs de différents secteurs de l'economie (primaire ; secondaire ; et tertiaire) autour d’une vision commune : faire du secteur Pré identifié, un pilier de transformation structurelle pour chaque communauté. 

Pour cette édition 2025, le salon a pris une envergure nouvelle : plus inclusif, plus stratégique, plus prospectif. Il a confirmé sa valeur essentielle pour les transitions agricoles, la modernisation des filières, la sécurité alimentaire durable, la gestion intelligente des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques.

La jeunesse, les femmes, les technologies vertes, les systèmes de production intelligents et les synergies régionales ont été au cœur des débats et des expositions. Avec cette édition, le SARA ne se contente plus de montrer : il connecte, il déclenche, il transforme. C’est un appel vibrant à repenser notre rapport à la terre, à l’eau, à la vie, et à écrire ensemble un avenir où l’agriculture est synonyme de dignité, d’innovation et de prospérité partagée.

LE SARA 2025 : UNE RAPPEL DE L’INGÉNIOSITÉ AGRO PASTORALE AFRICAINE

Du miel en poudre confectionné par

Le SARA 2025 s’est une fois de plus, imposé comme la vitrine par excellence de l’ingéniosité agropastorale africaine, en mettant en lumière la richesse des savoir-faire traditionnels alliés aux innovations contemporaines. Loin des clichés d’une agriculture figée, ce salon a révélé une Afrique rurale dynamique et créative. Des techniques ancestrales de culture conservées dans les terroirs aux solutions numériques portées par de jeunes start-up agricoles, l’agriculture africaine démontre sa capacité à s’adapter et à innover. Ce patrimoine agropastoral, transmis de génération en génération, devient une force stratégique pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire, de changement climatique et d’emploi rural.

Cette édition fut une sorte d'hommage à l’intelligence pratique, à la résilience et à l’esprit d’innovation qui animent les communautés agro-pastorales africaines depuis des siècles. En valorisant les pratiques agricoles durables et les technologies endogènes, le salon rappelle que l’avenir de l’agriculture africaine se trouve aussi bien dans ses racines que dans de nouvelles perspectives. Il a largement rempli ses fonctions de plateforme unique faisant dialoguer modernité et tradition, recherche scientifique et connaissance paysanne, en vue de bâtir un domaine inclusif, productif et ferme.

À travers ce salon, c’est toute une vision panafricaine de la souveraineté alimentaire qui s’affirme, bâtie sur la créativité, le savoir-faire et la dignité de ceux qui cultivent et élèvent pour nourrir l’Afrique. En célébrant ces formes d’ingéniosité, le SARA encourage les décideurs, les investisseurs et les chercheurs à miser sur des solutions locales, durables et inclusivement. 

LE SARA 2025 : UN ACCÉLÉRATEUR DE FINANCEMENT AGRICOLE

Le développement agricole passe inévitablement par un meilleur accès au financement. En facilitant les rencontres et en promouvant des mécanismes financiers adaptés (fonds de garantie, crédits agricoles, financement climatique), le salon a simplifié l’émergence de projets durables et rentables. Ce fut une opportunité pour renforcer la bancarisation du secteur agricole et halieutique tout en promouvant la montée en puissance d’un secteur africain compétitif et autonome.

Le SARA 2025 s'est positionné comme un véritable catalyseur du financement agricole en Afrique, en particulier en Côte d’Ivoire. En rassemblant acteurs publics, investisseurs privés, institutions financières, coopératives agricoles et entrepreneurs ruraux, le salon a proposé un cadre propice à la mobilisation de ressources et à la création de partenariats stratégiques. Il a ouvert une plateforme unique où les porteurs de projets agricoles, souvent confrontés à un accès limité au crédit, peuvent présenter leur savoir-faire, valoriser leurs innovations et séduire des bailleurs. Par ses forums économiques, ses rencontres B2B et ses expositions sectorielles, le SARA a facilité la mise en relation entre les besoins de financement et les offres adaptées, qu’il s’agisse de microcrédit rural, de financements verts ou de fonds d’investissements agricoles.

Au-delà des échanges, le salon a contribué à lever les freins structurels au financement du secteur agricole. Il a permis de sensibiliser les banques et les investisseurs aux réalités et aux opportunités du monde rural, souvent perçu comme risqué ou peu rentable. En valorisant des modèles économiques viables, des success-stories agricoles, et des innovations technologiques, le salon modifie la perception du risque et renforce la confiance dans les filières agricoles. Il stimule également la réflexion sur des mécanismes de financement inclusifs en intégrant les femmes, les jeunes et les petits exploitants.

LE SARA 2025 : UN TREMPLIN D'OPPORTUNITÉS POUR TOUS

Le SARA 2025 se veut plus que jamais un tremplin d’opportunités pour tous les acteurs du monde agricole, sans distinction de taille, de statut ou de genre. Il a confirmé sa posture d'espace inclusif où femmes rurales, jeunes entrepreneurs, petits producteurs, artisans agroalimentaires, éleveurs, start-up et grandes entreprises agricoles trouvent chacun leur place, leur voix et leur chance. Grâce aux programmes d’accompagnement, aux concours d’innovation, aux subventions ciblées et aux formations techniques, le salon offre un soutien concret aux porteurs de projets souvent marginalisés dans les circuits traditionnels de valorisation. Le SARA devient ainsi un levier pour révéler des talents cachés, accélérer des initiatives locales, et renforcer des modèles agricoles durables portés par les communautés elles-mêmes.

Cette édition a offert une plateforme d’échanges, de visibilité et de coopération inégalée. Elle a réuni tous les maillons de la chaîne de valeur agricopastoral et a ouvert un éventail d’opportunités. En mettant en lumière la richesse et le dynamisme du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, le SARA 2025 incarne une Afrique en marche, entreprenante et tournée vers l’avenir.

Avec ses pôles spécialisés – agro-industrie, machinisme, élevage, pêche, agroforesterie, artisanat rural – et son vaste marché d’exposition, le SARA 2025 a donné une visibilité exceptionnelle à la diversité du secteur agricole africain. Il a créé un pont entre les producteurs locaux et les acheteurs nationaux et internationaux, en facilitant la promotion des produits du terroir, des innovations rurales et des services liés à la transformation ou à la distribution. Par cette mise en relation directe, le salon permet à chacun – du petit exploitant à l’industriel – de valoriser ses compétences, d’accéder à de nouveaux débouchés commerciaux et de construire des partenariats stratégiques. En mettant au cœur de son dispositif l’équité, l’inclusion et l’excellence locale, il a démontré que la prospérité agricole est possible lorsqu’elle est pensée pour et avec tous.

LE SARA 2025 : UN DIALOGUE DIRECT AVEC LES PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE.

Cette édition a offert un lieu stratégique où les ministères sectoriels, les structures publiques spécialisées ainsi que les acteurs privés et publics du développement agricole pouvaient dialoguer directement avec les producteurs, entrepreneurs et innovateurs du secteur. Ce contact direct présage et anticipe une meilleure compréhension des réalités du terrain, des attentes des acteurs locaux et des contraintes rencontrées au quotidien dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Il donnait droit à un espace d’écoute mutuelle et de co-construction de solutions adaptées aux contextes nationaux et régionaux.

Au-delà de la simple visibilité institutionnelle, cette interaction permet aux institutions nationales et internationales, publiques comme privées, d’ajuster leurs politiques, programmes de financement ou dispositifs d’appui technique en fonction des besoins concrets des acteurs du secteur. Qu’il s’agisse de sécurité alimentaire, de mécanisation, de transition agroécologique ou d’accès au financement, le SARA se meut un levier d’alignement entre stratégie de développement et initiatives de terrain. 

Enfin, ce dialogue ouvert contribue à renforcer la gouvernance participative du développement agricole. En rendant visibles les efforts des institutions et en facilitant le retour critique des bénéficiaires, le SARA 2025 stimule une dynamique de transparence, d’évaluation partagée et d’amélioration continue. C’est aussi l’occasion de construire des partenariats durables entre États, agences de coopération, banques, ONG, start-ups et collectivités territoriales autour de projets agricoles structurants. Le SARA a agi en facteur d'engagement collectif répondant à des défis sectoriels agricoles africains.

LE SARA 2025 : UNE RÉPONSE AFRICAINE AUX DÉFIS DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Face à l’urgence croissante des enjeux liés à la sécurité alimentaire en Afrique, cette année, le SARA a soumis un cadre stratégique proposant des solutions concrètes, locales et durables. Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, la croissance démographique, les conflits et la dépendance aux importations alimentaires, ce salon international propose des solutions adaptées. En valorisant les systèmes agricoles pérennes, les technologies intelligentes pour l’agriculture, la gestion durable des ressources naturelles, et la relance des filières vivrières, il a créé un espace d’échanges où se conçoivent et se diffusent des stratégies ambitieuses pour nourrir le continent de manière souveraine et durable.

Le salon a mis en réseau une diversité d’acteurs essentiels pour bâtir une Afrique autosuffisante sur le plan alimentaire. Des initiatives telles que la promotion des cultures locales, le développement de chaînes de valeur inclusives, le soutien à l’agriculture familiale ou encore l’intégration des femmes et des jeunes dans l’agroalimentaire y ont trouvé une résonance particulière. En cela, il se veut un outil de déploiement, de mobilisation et d’action en faveur d’une sécurité alimentaire durable pour l’Afrique.

Dans cette dynamique, il a joué également un rôle de laboratoire d’idées et de prospective pour anticiper les transformations futures du secteur agricole africain. Il a mis en lumière les politiques publiques innovantes, les partenariats public-privé réussis, et les nouvelles formes de financement qui peuvent servir de levier à une sécurité alimentaire plus équitable et pérenne. À travers des conférences, des panels de haut niveau et des échanges interrégionaux, le salon encourage une vision intégrée des défis agricoles, en tenant compte des dimensions nutritionnelles, environnementales et socio-économiques. Ainsi, le SARA ne se contente pas de répondre à l’urgence : il trace les voies d’un futur agricole africain fondé sur la souveraineté, la solidarité et l’innovation.

LE SARA 2025 : UN ÉVÉNEMENT DIVERTISSANT ET INSTRUCTIFS POUR SES VISITEURS

Le SARA 2025 est aussi un rendez-vous populaire, à la fois festif, éducatif et ouvert à tous les publics. Chaque édition transforme les espaces d’exposition en un grand village vivant où se mêlent démonstrations pratiques, animations culturelles, dégustations, spectacles traditionnels et ateliers ludiques. Cette édition avoue ne pas avoir dérobé à la règle. Les visiteurs, petits et grands, y ont découvert l’univers agricole sous un angle chaleureux et interactif, parfois même novateur, loin de l’image rigide ou technique qu’on lui associe communément. L’ambiance y était conviviale, colorée et rythmée par des sons, des saveurs et des savoirs issus de toutes les régions du pays et du continent.

Mais au-delà du divertissement, le SARA 2025 a joué un rôle pédagogique important. Il a des expositions éducatives, des conférences vulgarisées et des parcours thématiques, permettant aux participants d'y apprendre énormément sur ce domaine. Des écoles s'y sont rendus pour découvrir les métiers, les cycles de production, l’importance de la nutrition locale ou encore les solutions pour préserver les ressources naturelles... Le salon devient ainsi un lieu d’apprentissage grandeur nature, qui rapproche les citoyens du monde qui les nourrit. 

Enfin, le SARA 2025 se distingue par la richesse et la diversité de ses espaces d’échanges. Entre le pôle gastronomique où les visiteurs peuvent goûter aux produits du terroir, les stands interactifs où l’on apprend sur les processus de fabrication de miel aromatisé, de chips de riz, de gingembre..., ou à reconnaître des semences, et les concours de hackaton, sans oublier le village SARA, chaque coin du salon était une source d’émerveillement. C’est une expérience immersive qui en rendant ce secteur accessible et attrayant s’impose comme un événement unique, où l’on vient s’informer, se divertir… et repartir avec un regard neuf sur le monde rural.

Alors que les portes du SARA 2025 se referment, c’est avec une profonde satisfaction que nous saluons la richesse des échanges, la diversité des innovations et l’engagement de tous les acteurs qui ont fait de cette édition un véritable succès. Durant plusieurs jours, producteurs, chercheurs, institutions, investisseurs, familles, jeunes et curieux se sont croisés, inspirés et connectés autour d’une ambition commune : bâtir une agriculture africaine plus résiliente, inclusive et durable. Le SARA n’a pas seulement été un lieu d’exposition, il a été un espace de rencontre entre le savoir-faire, la tradition, la modernité et l’espoir.

Si le salon ferme aujourd’hui ses portes, il laisse derrière lui des idées, des projets, des partenariats et surtout une énergie nouvelle. En attendant la prochaine édition, que chacun reparte avec l’inspiration, les outils et les liens nécessaires pour faire germer les graines du changement. Le SARA 2025 s’achève, mais son impact, lui, ne fait que commencer.

Ps: aujourd'hui c'est le dernier jour. Le marché est fermé mais le village SARA est ouvert. Vous y trouverez de la nourriture et des animations hors pair sans oublier le concert géant de clôture de l'événement. Pour les passionnés de l'ambiance, n'hésitez pas à vous y rendre. À très bientôt. 

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Sun, 01 Jun 2025 12:56:14 +0000 Mayra Siba
10 VÉRITÉS SUR NOS MAMANS (LES MOTEURS DE L'HUMANITÉ) #BONNE FÊTE MAMAN https://bodruch.com/10-verites-sur-nos-mamans-les-moteurs-de-lhumanite-bonne-fete-maman https://bodruch.com/10-verites-sur-nos-mamans-les-moteurs-de-lhumanite-bonne-fete-maman Sun, 25 May 2025 10:10:32 +0000 Mayra Siba SARA 2025 : La réouverture des portes de la grande messe agricole ivoirienne. https://bodruch.com/sara-2025-la-reouverture-des-portes-de-la-grande-messe-agricole-ivoirienne https://bodruch.com/sara-2025-la-reouverture-des-portes-de-la-grande-messe-agricole-ivoirienne Après une attente fébrile, le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) revient en 2025 comme un souffle d’espoir et de renouveau pour le monde agricole africain. Véritable vitrine du savoir-faire rural et creuset des ambitions africaines, le SARA s’érige, cette année encore, en plateforme stratégique pour penser l’agriculture autrement.

Sous le sceau de l’innovation, de la durabilité et de la souveraineté alimentaire, cette nouvelle édition ouvre grand ses portes aux forces vives du secteur : producteurs, chercheurs, investisseurs, jeunes entrepreneurs et même à des visiteurs intéressés par l'événement. Avec cette édition, le SARA semble tracer les sillons d’une Afrique nourricière, résiliente et compétitive. Ce n’est pas qu’un salon : c’est une vision, un engagement, un élan collectif vers une agriculture modernisée, plus juste, plus verte, au service des générations présentes et à venir du continent et peut-être du monde. 

Cette 7e édition du SARA a été lancé au parc d'exposition d'Abidjan, ce vendredi 23 mai 2025, et se poursuit jusqu'au 1er Juin 2025. Ce lancement marquant un nouveau chapitre dans la valorisation du potentiel agricole de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général. Véritable carrefour des acteurs du monde rural, cette édition 2025 s’annonce riche en innovations, en partenariats stratégiques et en opportunités économiques.

Le programme mis en place pour l'événement, offre un espace propice de rencontre pour célébrer le dynamisme du secteur agricole, échanger sur les défis et explorer les pistes d’une agriculture plus durable, inclusive et performante. Le SARA, au-delà d’une simple exposition, demeure un levier essentiel pour le développement agricole, la souveraineté alimentaire et la transformation locale. Avec l'ouverture d'un marché regroupant l'ensemble des acteurs du secteur, l'organisation de panels, d'ateliers, de parades, de spectacles et divers autres activités, cet événement propose de si belles occasions de decouvertes à ne pas manquer. 

Decouvrez le programme ICI et la tarification pour y accéder ICI

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Fri, 23 May 2025 15:44:29 +0000 Mayra Siba
Lettre à cœur ouvert : vœux de bonheur, de santé et de succès pour vous chers amis d'AKPANY... https://bodruch.com/lettre-a-coeur-ouvert-voeux-de-bonheur-de-sante-et-de-succes-pour-vous-cher-lecteur https://bodruch.com/lettre-a-coeur-ouvert-voeux-de-bonheur-de-sante-et-de-succes-pour-vous-cher-lecteur Chers amis d'AKPANY,

Alors que nous accueillons cette nouvelle année, dans l'euphorie, la joie, la reconnaissance, l'engouement, la vivacité... nous souhaitons vous adresser nos vœux les plus sincères de bonheur, de santé et de succès. Que cette année soit remplie de réussites personnelles et professionnelles, et qu'elle vous apporte tout ce que vous désirez et qu'elle soit synonyme de paix, prospérité et d'opportunités. 

À nos chers lecteurs, qui nous accompagnent depuis un an déjà, un immense merci pour votre fidélité et votre soutien. Votre intérêt et vos retours enrichissent chaque numéro de notre magazine. Nous sommes honorés de faire partie de votre quotidien et continuerons à vous proposer du contenu inspirant et de qualité.

Ces douze derniers mois ont marqué une étape importante pour notre plateforme, qui a célébré sa première année d’existence fonctionnelle. Une année de défis, d’apprentissages, mais surtout de riches interactions avec vous, nos lecteurs et partenaires. Votre soutien indéfectible, votre compréhension face à nos premiers pas, et vos retours constructifs ont été la pierre angulaire de notre progression et de notre agrandissement. 

Vous avez été nombreux à nous accompagner dans notre quête de partage de savoirs, de documentation, et d’échanges enrichissants. Que ce soit à travers la lecture assidue de nos publications, vos encouragements, ou votre participation active, chacun d’entre vous a contribué à faire d’AKPANY un espace de connexion et de réflexion où tous y trouve son intérêt. 

Ensemble, nous avons exploré des sujets divers et variés, ouverts des discussions passionnantes, et mis en lumière des enjeux qui nous tiennent à cœur. Votre fidélité et votre engagement ont donné un sens à notre travail et une raison de nous dépasser chaque jour.

Alors que nous entamons cette nouvelle année, nous réaffirmons notre volonté de vous accompagner avec la même passion et la même détermination. Nous continuerons à vous fournir des contenus documentés, à vous informer avec rigueur, et à vous inspirer par des récits porteurs de sens et d'éloquence.

Merci de croire en nous et de faire partie de cette aventure. Nous espérons que cette nouvelle année sera l’occasion pour AKPANY de grandir encore à vos côtés et de renforcer les liens précieux qui nous unissent.

Avec toute notre gratitude et nos meilleurs vœux,

L’équipe d’AKPANY

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Thu, 02 Jan 2025 18:02:43 +0000 Mayra Siba
LA MISÈRE DES FEMMES ET DES ENFANTS DANS L’UNIVERS CARCÉRAL IVOIRIEN https://bodruch.com/la-misere-des-femmes-et-des-enfants-dans-lunivers-carceral-ivoirien https://bodruch.com/la-misere-des-femmes-et-des-enfants-dans-lunivers-carceral-ivoirien Les femmes constituent un groupe particulier de la population carcérale à cause de leur sexe. Bien que les caractéristiques et, partant, les besoins des prisonnières puissent varier considérablement d'un pays à l'autre, plusieurs facteurs généraux peuvent néanmoins être dégagés. En prison, les femmes ont les mêmes droits que les hommes, mais elles ont rarement un accès égal à ces droits. Comme les systèmes carcéraux ont surtout été conçus pour les hommes (plus de 95% de la population carcérale dans la plupart des pays), les politiques et processus en la matière ne répondent pas aux besoins sanitaires spécifiques des femmes. La situation sanitaire des détenus est généralement bien plus précaire que celle de la population en général, et les besoins sanitaires des femmes peuvent être sérieusement négligés dans un système carcéral à dominante masculine. On ignore souvent que l'incarcération des femmes représente généralement un coût social plus important pour la famille et la collectivité que l'incarcération des hommes. 

En Côte d'Ivoire, 303 femmes sont détenues au PPA (Pôle Pénitentiaire d'Abidjan), anciennement MACA (Maison d'Arret et de Correction d'Abidjan), dans des conditions jugées précaires, selon un rapport du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH). Le Conseil précise qu'avoir des enfants, pour ces détenus, est un supplice de plus. 

Les conditions de détention sont difficiles (....) les conditions d'hygiène sont mauvaises. Les conditions d'hygiène, d'alimentation et d'installation sanitaires ne sont pas à la hauteur des espoirs des femmes et des enfants qui se trouvent en détention. En effet, un rapport publié en décembre 2022 par l'ONG ACAT-CI (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture en Côte d'Ivoire), qui s'est penché sur la détention des femmes et des mineurs en Côte d'Ivoire. 'Ivoire. 'Ivoire. 'Ivoire. 'Ivoire. 'Ivoire révèle que : « Les détenues au PPA ne disposent pas d'ecellulement individuel ». Selon les informations obtenues, le PPA a en son sein le quartier des femmes qui est séparé de celui des hommes. Ce compartiment comprend 11 cellules dont 4 de 59 m2 qui contiennent 35 à 40 détenues, une de 40 m2 qui reçoit 15 femmes et six de 11 m2 qui sont conçues pour recevoir entre 7 et 15 femmes. 

D'ailleurs selon le rapport de l'ONG ACAT-CI, "au regard de l'espace vital par personne, la surpopulation carcérale n'épargne pas les femmes". Étant entendu que la référence de 3m2 par détenue requise en termes d'espace par le ministère de la justice et des Droits de l'Homme, n'est pas respectée. Toujours selon cette même étude intitulée « Vivre l'enfermement », si une majorité de femmes et de mineures dorment sur des matelas, ce rapport indique que 42% des femmes réunies disent dormir sur une natte. S'agissant de la nourriture, les enquêtes ont montré que 49 % des femmes recevaient deux repas par jour. Cependant, 53,5% des femmes estiment ne pas manger en quantité suffisante et les deux niveaux estiment que la nourriture n'est pas de qualité satisfaisante.

LA PRÉCARITÉ MENSTRUELLE, LA DOUBLE PRISON 

Les détentions du PPA, comme dans toutes les prisons des villes de l'intérieur du pays, sont confrontées à de réels problèmes de suivi médical. Une étude du Conseil National des Droits de l'Homme, dont les résultats ont été publiés en février 2021, a dressé un sombre tableau des conditions sanitaires des détenus. Nombre d'entre elles, révèlent le document, souffrance de maladies de la peau, de maladies chroniques et gynécologiques. Ce rapport révèle "l'effectif limité des spécialités (absence de pédiatre, de gynécologue et de psychiatre) compromet la réponse aux bésoins des mères détenues". Que dire de la précarité menstruelle de ces détenues ? Un sujet plutôt tabou. Une ex pensionnaire du PPA qui ya séjourné à deux reprises, d'expliquer : "Lorsque tu arrive en prison, tu n'as pas de brosse à dents, pas de serviettes hygiéniques et il n'y a pas de dessous de rechange". 
cette précarité menstruelle est aujourd'hui le combat de Mme Madoussou Touré, une juriste et entrepreneure devenue présidente de l'ONG SMED-CI (Soutien aux Mères et Enfants en Détresse). Cette qu'elle défend lui permet d'être régulièrement en contact avec des détenus pour leur offrir des serviettes hygiéniques qu'elle collecte auprès de donateurs privés. Elle dit à qui veut l'entendre : " il y'a un problème de précarité menstruelle, quand on est une femme en Côte d'Ivoire. Donc, vous vous imaginez ce que c'est, quand on est derrière les barreaux ". Si l'Etat de Côte d'Ivoire intervient au niveau de la nourriture et des médicaments, la présidente de l'ONG de lutte pour le bien-être des femmes déplore que les besoins exo-spécifiques ne soient pas pris en compte : « être en prison, c'est déjà une punition, mais pour les femmes qui ont leurs règles là-bas, c'est la double peine. 

LES ENFANTS NE SONT PAS EN RESTE !

Le rapport publié par l'ONG ACAT-CI révèle qu'il n'y a que le PPA qui dispose de cellules réservées aux mineures. Dans les autres prisons de l'intérieur du pays, ces mineurs partagent les mêmes cellules que les adultes. Des enquêtes ont révélé que 23% des mineurs dormaient sur un matelas. Pendant ce temps 64% d'entre eux ne disposent que d'une natte, tandis que 13% dorment sur le sol. Ainsi, leur couchage est très majoritairement par les personnes détenues comme étant en mauvais état, voire très mauvais, particulièrement pour les mineures dont aucune cellule ne dispose d'une moustiquaire.

Quant aux détenus ayant des enfants en prison, le président de l'ACAT-CI, Paul Kouadio, a fait savoir dans une interview publiée sur le site prison insider que seul le PPA dispose d'une cellule dédiée aux femmes qui gardent auprès d' elles leur enfant. Cependant, la scolarisation des enfants nés en prison ou encore des mineurs incarcérés est un défi. Selon les responsables de l'ONG, lorsque « le père de l'enfant est à l'extérieur, l'enfant est habituellement placé auprès de lui ». En pratique, cela ne va pas sans difficulté, car l'administration peine souvent à identifier la famille. Pour éviter que l'enfant soit livré à lui-même, ajoutent les dirigeants de l'ACAT-CI, "l'enfant est souvent amené à rester avec sa mère" dans la prison.

Les enfants en détention en Côte d'Ivoire se retrouvent dans deux situations principales :
1. Enfants incarcérés avec leur mère : Les prisons ivoiriennes autorisent les mères détenues à garder leurs enfants jusqu'à un certain âge (généralement 3 ans). Cependant, les infrastructures sont rarement adaptées à l'accueil des enfants, ce qui nuit à leur bien-être et à leur développement.
2. Enfants en conflit avec la loi : Les mineurs, souvent accusés de délits mineurs ou de participation à des réseaux criminels, sont incarcérés dans des centres de détention pour mineurs. Toutefois, la séparation effective entre mineurs et adultes n'est pas toujours respectée, exposant les enfants à des violences physiques et psychologiques.

DES EXAMENS SCOLAIRES SOUS SURVEILLANCE 

Selon quelques membres de l'ACAT-CI, lorsqu'ils parviennent de façon exceptionnelle à inscrire quelques jeunes aux examens scolaires de fin d'année, les choses ne sont pas aisées. "Lorsqu'ils passent leurs épreuves avec les autres élèves, ils sont entourés de surveillants pénitentiaires. C'est extrêmement humiliant". Dans ces conditions, ces jeunes qui n'ont même pas pu réviser en prison, réussissent très rarement à leurs examens.

UNE RESOCIALISATION DIFFICILE 

Stigmatisation sociale : Une fois libérées, les femmes incarcérées sont souvent confrontées à une double peine : la réinsertion sociale est difficile en raison de la stigmatisation et du manque d'opportunités économiques.

Après un séjour carcéral difficile, ces femmes désormais libres affronteront les regards méfiants de la société. T. Aïcha, ex-détenue sortie de prison en 2019, raconte : "Ma famille m'a tourné le dos (...) En Afrique, être en prison, c'est déjà une honte pour la famille. Mais une femme en prison, c'est une abomination". L'enquête de l'ONG ivoirienne, menée avec le soutien de la Fédération Internationale des ACAT (FIACAT) et du Centre d'études et de recherche sur la diplomatie, l'administration publique et le politique, a établi un portrait pénal des femmes en détention. La détention et la vente de la drogue est le motif d'écrou le plus fréquent. L'enlèvement de mineure est le deuxième motif d'écrou le plus couramment rencontré pour les femmes adultes.

LES RÉPONSES JURIDIQUES ET INSTITUTIONNELLES
La Côte d'Ivoire a ratifié plusieurs conventions internationales, notamment la Convention relative aux droits de l'enfant et la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Cependant, leur mise en œuvre efficace reste un défi :
• Réformes législatives : Le Code pénal ivoirien prévoit des dispositions spécifiques pour les femmes enceintes ou allaitantes, mais leur application reste limitée. Pour les mineurs, la loi prévoit des mesures alternatives à l'incarcération, comme le placement en centre éducatif, qui sont encore peu mises en œuvre.
• Programmes de réhabilitation : Quelques initiatives visant à améliorer les conditions de détention, notamment à travers des programmes éducatifs ou professionnels pour les femmes et les mineurs. Cependant, ces efforts restent insuffisants face à l’ampleur des besoins.
LES PISTES D'AMELIORATION
Pour répondre aux défis liés à l'incarcération des femmes et des enfants en Côte d'Ivoire, plusieurs actions peuvent être envisagées :
• Renforcer les infrastructures carcérales : Créer des espaces spécifiques pour les femmes et les enfants, adaptés à leurs besoins particuliers.
• Promouvoir des alternatives à l'incarcération : Développer des peines alternatives pour les femmes enceintes ou mères de jeunes enfants, ainsi que pour les mineurs, afin de réduire leur exposition à l'environnement carcéral.
• Soutenir la réinsertion sociale : Mettre en place des programmes de formation, de soutien psychologique et d'accompagnement pour faciliter le retour à la vie normale des femmes et des mineurs après leur détention.
 • Renforcer les droits des enfants : Garantir une séparation stricte entre mineurs et adultes en détention, et améliorer les conditions des enfants vivants avec leurs mères en prison.

L'incarcération des femmes et des enfants en Côte d'Ivoire représente une problématique complexe, mêlant défis juridiques, sociaux et humanitaires. Si des progrès ont été réalisés, beaucoup reste à faire pour garantir des conditions dignes et conformes aux droits humains. Une approche globale, intégrant des réformes législatives, des infrastructures et de sensibilisation sociale, est essentielle pour répondre aux besoins spécifiques de ces populations vulnérables.

À BIENTÔT POUR D'AUTRES CONTENUS !

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Thu, 26 Dec 2024 10:55:19 +0000 Alvares Assale
LES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024 : LA POLEMIQUE AU TOUR DE LA CEREMONIE D'OUVERTURE https://bodruch.com/les-jeux-olympiques-de-paris-2024-la-polemique-au-tour-de-la-ceremonie-douverture https://bodruch.com/les-jeux-olympiques-de-paris-2024-la-polemique-au-tour-de-la-ceremonie-douverture Cette année, la France, acceuille pour sa troisième fois la prestigieuse compétition des Jeux Olympiques d'été. Après TOKYO en 2020 au Japon, c'est au tour de la capitale Française de recevoir des quatre coins du monde, des athlètes de haut niveau et de plusieurs disciplines qui se sont démarqués par leurs talents. 

Le pays hôte a fait un choix différent jugé audacieux, de tenir la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques en dehors d'un stade, précisément sur la Seine dans la soirée du 26 Juillet 2024, avec une ambiance spectaculaire et une affluence qui force l'admiration de milliers de personnes ayant directement pris part au lancement et par ailleurs, des millions de personnes, sur leurs différents posts télévisés. Ce choix est vraisemblablement le plus mirobolant qu'ait fait le Comité d'organisation des jeux Olympiques.

Toutefois, la polémique qui éclata autour de ladite cérémonie tient sa genèse au lendemain de la célébration. Plusieurss communautés furent indignés par le spectacle d'ouverture dont les organisateurs semblent en avoir fait une affaire personnelle plutôt que sportive, comme elle devrait l'être. Ces festivités ont provoqués de l'indignation tant chez les religieux que chez les non religieux

Une cérémonie d'ouverture provoquant l'indignation des religieux ! 

Comme si on lui faisait un procès, certaines séquences de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris font reténir plusieurs chefs d'accusation, parmis elles la plus réputée est celle dite de la représentation de la Sainte-Cène. Cette dernière aurait été vue comme l'expression d'un déshonneur manifeste et parodique relativement à la foi chrétienne.

Cette représentation "artistique" est indexée par les religieux chrétien et même musulman puisqu'elle faisait penser à  la Sainte Cène, le dernier repas de Jésus avec ses Apôtres. Ce qui semble le plus offusquer, ou d'avoir volontairement choqué certains téléspectateurs par des scènes d'homosexualité ou de vulgarité avec lesquels l'intérêt de cette compétition ne devrait avoir aucun rapport.

Cependant, si pour les communautés chrétienne ou même musulmane, sans oublier les simples adeptes du sport, cette cérémonie est une moquerie de la foi chrétienne, une indignation ou même un blaspherme, les organisateurs, en ce qui les concerne, y voient une simple coincidence dans l'expression de leur Art.

Baptisée la Seine Olympique, cette céremonie tant appréciée et attendue par le monde entier pour ses merveilles et la fierté des pays de voir le défilé de leurs Olympiens, prendra très vite d'autres considérations pour en arriver à un boom médiatique, touchant une sphère relativement large. 

Les drag-queens "hommes habillés en femmes" représentant les Apôtres de Jesus, une supposée DJ "couronnée d'étoiles", une militante feministe et membre du LGBT (lesbienne, gay, bisexuelle, trans) jouant apparemment le rôle de Jesus etc. 

Il semble clairement plus simple de comprendre que le problème ne réside pas dans l'imitation de La Cène, le chef-d'œuvre de Léonard de Vinci, plusieurs fois imité dans des films et publicités... la peinture étant elle même la représentation de la Sainte Cène telle que décrite dans la Bible. Mais pourquoi celle-ci particulièrement tient le monde entier sous un même langage ?.

Le point de rupture avec cette cérémonie particulièrement est notoirement le fait d'avoir exposé publiquement aux yeux du monde entier des scènes d'homosexualité, de perversitéd'immoralité, avec une intention apparemment Christianophobe et blasphermatoire aussi bien pour les croyants et non croyants. Encore plus loin, des internautes ne s'abstiennent pas de souligner le manque de culture Française. Le candidat aux élections présidentielle des Etats-Unis, Trump la qualifie de ''honte'', alors que Elon Musk la trouve ''irrespectueuse'' de la Foi chrétienne tandis que le Président Turc y voit directement une ''immoralité commise contre le monde chrétien". 

Pour le directeur artistique du spectacle, le metteur en scène français Thomas Jolly, l'intention est de tout autre nature que celle retenue à son encontre. Ce dernier affirme vouloir « envoyer un message d’amour, un message d’inclusion » .

Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas les moyens qui ont manqué à la communauté Chrétienne pour très vite trouver son intérêt à réagir sur les réseaux sociaux et sur les plateformes de certains médias. c'est d'ailleurs le cas de l'Eglise Catholique en France qui fait constat de ce que cette parodie «a inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons profondément» dans un communiqué rendu publique ce 27 juillet 2024. L'évêque du Diocèse catholique d'Oyo au Nigéria, Mgr Emmanuel Adetoyese Badejo a également exprimé le même avis... Cette opinion est la même pour plusieurs musulmans également qui se plaignent aussi en soutien au chrétien et rappelant que Jésus d'après l'islam serait un prophète et son respect devrait prévaloir. 

De tout ce qui précède, le but des Jeux Olympiques semblerait avoir été noyé dans des considérations inégalitaires et religieuses, ce qui est aux antipodes d'une compétition dont l'intérêt est censé être purement sportif.

Une cérémonie d'ouverture provoquant l'indignation des non religieux

Bâtir un monde pacifique et meilleur, rassembler, éduquer la jeunesse par le moyen du sport, renforcer la solidarité, empêcher les inégalités. Ces maitres mots sont censés être des valeurs universelles des Jeux Olympiques, ce qui a toujours été le cas jusqu'à cette cérémonie d'après certaines personnes. 

En effet, ce soir du 26 Juillet, alors que le monde entier s'attendait à une cérémonie d'ouverture passionnée et purement sportive mettant en avant la diversité culturelle au sein de cette compétition et une découverte de l'identité du pays hôte, la déviation vers des considérations religieuses n'a pu être évitée, probablement en raison d'une coïncidence, d'une interprétation erronée ou d'une volonté délibérée.

Et, même si l'on regardait avec strabisme, il est impossible de ne pas voir que cette célébration n'avait pas tout son intérêt sportif, ce qui l'a, sans l'ombre d'un doute, soumise à la vindicte. 

Pour certains amoureux du sport, énorme fut leur déception à la découverte d'une cérémonie prônant tout type de valeurs sauf sportives. Le seule moment où ils se seraient sentis à des JO, ce serait lors des passations de flambeau mais également lors de la parade des Olympiens. Ils auraient aimés avoir plus de sport à cet événement. 

Pour certains français, la culture française n'était nullement mis en avant lors de cette cérémonie. L'avis donné par l'ex président d'États Unis d'Amérique Donald Trump d'après laquelle cet événement faisait honte est partagé par ces derniers. Pour eux, le paris de cette ouverture des JO 2024 n'a pas été gagné. 

Pour les parents qui ont regardé la cérémonie avec leurs enfants, il était incomossurable que les organisations ait prévue des scènes aussi peu pudique en passant des messages très orientés en faveur de la communauté LGBTQ sans aucune réserve. Cet avis est partagé par certains défenseurs de droit pour qui la cérémonie n'avait rien d'inclusive si tout était tourné vers le soutien à cette communauté et à aucune autre dans le même sens... 

Dans cette même posture, certains États comme le Maroc ou Les États-Unis et bien d'autres ont fait le choix de ne pas diffuser certaines images inappropriée de cette même cérémonie. Cela fut ainsi pour toutes les raisons pré-évoquées. 

Tous les jours, plus de personnes se sentent directement liées par cette situation et ne manquent pas d'exprimer leur aversion à la moindre occasion. 

Pour notre part, nous souhaitons une bonne fortune à chaque compétiteurs et que le meilleur gagne ! 

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Thu, 01 Aug 2024 13:09:24 +0000 Esmel HOUESSOU
LES FIANÇAILLES EN DROIT IVOIRIEN https://bodruch.com/les-fiancailles-en-droit-ivoirien https://bodruch.com/les-fiancailles-en-droit-ivoirien Les fiançailles représentent traditionnellement la promesse des futurs époux de se marier entre eux ultérieurement. La plupart des traditions permettent aux futurs époux de se fiancés préalablement à leur mariage. Les fiançailles constituent une promesse réciproque de mariage ; en tant que fait juridique  (évènement independant de la volonté humaine, mais susceptible de produire des effets de droit), elles emportent des conséquences notables. En effet, elles représentent une promesse synallagmatique, c'est-à-dire un échange réciproque, mutuelle de consentement à une union future.

DÉFINITION DES FIANÇAILLES

La question des fiançailles n'est pas réglée en droit ivoirien. Dans les sociétés traditionnelles, elles sont cohérentes en un engagement pris par deux familles en vue d'unir leurs enfants dans un futur plus ou moins lointain. Le droit ivoirien ne fait allusion au mariage que dans les cas d'ouverture des actions en recherche de paternité naturelle (article 26 de la loi relative à la paternité et à la filiation). De ce fait, les fiançailles peuvent se définir comme étant une entente préalable au sujet d'un mariage qu'on désire, mais par lequel, l'on est libre de refuser jusqu'au dernier moment, même devant l'officier de l'état civilLes fiançailles sont également une convention solennelle ou un accord préalable des volontés par lesquelles un homme et une femme se promettent mutuellement le mariage.

I- LA NATURE JURIDIQUE DES FIANÇAILLES

La nature juridique des engagements fait tache d'une discussion doctrinaire, pour certains auteurs, il s'agit d'un contrat ; pour d'autres, les fiançailles constituent un fait juridique. 

   A- SELON LA DOCTRINE

    ∗ Le caractère contractuel des fiançailles relève de l'échange de volontés entre les fiancés, d'où il pèse sur eux une obligation de contracter le mariage mutuellement envisagé dans le cadre des fiançailles. 

      Contrairement au mariage qui est une situation de droit, les fiançailles constituent un simple fait juridique (une situation de fait). Elles se matérialisent par la déclaration mutuelle des futurs époux de leur intention de se marier ; la bague de fiançailles ; dès lors les futurs époux sont fiancés. En tant que simple fait juridique, les fiançailles n'exigent aucune condition de validité ; ainsi un mineur ou un majeur protégé peut se fiancé. En outre, elles ne sont soumises à aucune formalité particulière. En contrepartie, les fiançailles ne produisent que peu d'effets. Ainsi, les actes passés par les fiancés pendant la période des fiançailles ne relèvent d'aucun régime particulier. De même, les fiancés ne bénéficient d'aucun avantage et ne sont soumis à aucune obligation, outre éventuellement les avantages et obligations liés au concubinage.

Les fiançailles établissent néanmoins la volonté des fiancés de s'unir. À ce titre, la loi permet au fiancé survivant d'obtenir des dommages et intérêts, auprès du responsable, en cas de décès de son fiancé. Malgré le peu d'effets attachés aux fiançailles, celles-ci peuvent entraîner des conséquences non négligeables en cas de rupture. 

   B- SELON LA JURISPRUDENCE

La thèse du fait juridique a donc attiré la préférence de la jurisprudence ivoirienne. Illustration : Les fiançailles ne constituant pas un contrat juridiquement obligatoire mais plutôt de simples faits juridiques. La consécration de cette thèse résultant d'abord d'un arrêt de la Cour Suprême ivoirienne en date du 4 avril 1969. Cette décision a été, par la suite confirmée à nouveau par un arrêt ultérieur de la Cour d'Appel d'Abidjan daté du 16 juin 1972. La preuve des fiançailles : La preuve découlera de la nature juridique des fiançailles. La jurisprudence retient que les fiançailles ne sont pas un contrat juridiquement obligatoire mais plutôt de simples faits pouvant dans certains cas entraîner l'application d'une règle de droit. Les fiançailles se prouvent donc pas par tous les moyens, que ce soit par écrit, par début de preuve, par écrit ou par tout autre moyen pouvant rapporter la preuve des fiançailles. 

II- LES CONSÉQUENCES ATTACHÉES AUX FIANÇAILLES 

Il faut distinguer la rupture provoquée par les fiancés de celle due au fait d'un tiers. 

  A- LA RUPTURE DES FIANÇAILLES PAR LES FIANCÉS

Le principe de liberté du mariage permet aux fiancés de rompre librement leurs fiançailles. Toutefois, la rupture entraine, dans certaines hypothèses, des conséquences non négligeables.

   * La responsabilité des fiancés : Le principe de libre rupture : Le droit ivoirien pose le principe de la liberté du mariage, en vertu de ce principe, un des fiancés peut rompre les fiançailles c'est-à-dire révoquer sa décision de se marier , sans aucune conséquence. La rupture abusive des fiançailles : La législation ivoirienne qualifie les fiançailles de simple fait juridique qui ne fait peser aucune obligation envers l'un ou l'autre des fiancés. Chacun des fiancés peut renoncer librement à son projet de mariage. Cependant, le fiancé qui estime avoir été abusé peut, sur la base de l'article 1382 du Code civil demandé réparation. Pour ce faire, la personne lésée par la rupture des fiançailles doit apporter les preuves :

1°) qu'il y a eu faute de la part de l'auteur de la rupture ; 

2°) qu'elle a subi un préjudice du fait de la rupture ; 

3°) qu'il existe un lien de causalité entre la faute et le préjudice. Lorsque ces trois (3) éléments sont réunis, le juge apprécie la demande de la personne lésée du fait de la rupture. 
Exemple : La rupture opère la veille du mariage, alors que les frais ont été engagés en vue de ce mariage, constituent une rupture abusive des fiançailles. Dès lors, elle est sanctionnée par l'octroi, par le fiancé fautif, de dommages et intérêts au fiancé délaissé. 
    * Le sort des cadeaux de fiançailles en cas de rupture abusive : Lorsque les fiancés se sont consentis des cadeaux pendant la période des fiançailles, chacun reste propriétaire de ces présentes, même en cas de rupture abusive ; des cadeaux d'une valeur importante, visiblement consentis en vue du mariage, doivent cependant être restitués. De même, la bague : un cadeau qui présente cependant une certaine originalité, la bague de fiançailles. En raison de sa forte valeur symbolique, la bague de fiançailles dispose d'un régime complexe. En principe, la bague de fiançailles doit être restituée en cas de rupture des fiançailles ou de caducité de celle-ci due au décès du fiancé. Par exception, cependant lorsque le fiancé a commis une faute en rompant (par exemple en rompant les fiançailles à peu de distance du mariage, bien des commandes étant déjà effectuées ou parce que la rupture s'effectue dans des conditions particulièrement bénies ou humiliantes), la jurisprudence décide que « la fiancée abandonnée qui n'a rien à se reprocher peut garder cette bague ». Cependant, par exception à l'exception, le fiancé même s'il a commis une faute dans la rupture des fiançailles, pourra conserver la bague lorsque celle-ci constitue un "bijou de famille". La jurisprudence définit le bijou de famille comme le « bien précieux qui a une origine familiale ». La preuve de la qualification de bijou de famille peut se faire par tous les moyens : photographies de la bague portée dans une soirée de famille par un membre de famille, témoignages, facture détaillée d'achat au nom d'un membre de la famille ou facture de réparation. 

   B- LA RUPTURE DES FIANÇAILLES DU FAIT D'UN TIERS

De prime abord, le tiers en donnant un avis défavorable, des conseils au fiancé en l'incitant à la rupture, n'engage pas sa responsabilité en principe. En revanche, la responsabilité du tiers ne peut être engagée que si celui-ci commet un acte déloyal comme une diffamation à l'égard de la victime de la rupture. Il s'agit d'une responsabilité délictuelle sur la base de l'article 1382 du Code civil. 

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Mon, 17 Jun 2024 20:03:51 +0000 Alvares Assale
LA PLAINTE EN DROIT IVOIRIEN : QUE DOIT&ON SAVOIR ? https://bodruch.com/la-plainte-en-droit-ivoirien https://bodruch.com/la-plainte-en-droit-ivoirien QU´EST-CE QUE LA PLAINTE  ?

La plainte est le moyen par lequel une personne victime d'une infraction (vol, escroquerie, coups et blessures, etc.) a été saisie par la justice.

Autrement dit la plainte est l'acte ou la déclaration verbale par laquelle une porte à la connaissance de l'autorité publique susceptible d'y donner suite, un fait dont elle ou une personne dont elle répond est victime. 
Elle est par conséquent l'un des éléments déclencheurs du procès pénal. 

OBJECTIF DE LA PLAINTE

Elle a donc pour objectif de sanctionner un comportement ou une action interdite par la loi, passibles d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement. La loi dit bien que la sanction n'entraîne pas automatiquement la réparation du préjudice à la victime.

QUI PEUT PORTER PLAINTE ET DANS QUELLES CONDITIONS ? 

Toute personne physique (femme ou homme) ou morale (société, association), victime d'un crime, d'un délit ou d'une contravention, est habilitée à porter plainte.

CONTRE QUI LA PLAINTE PEUT-ÊTRE PORTÉE ? 

La plainte est dressée contre une personne physique précise ou une personne morale déterminée. Si la victime ne connaît pas l'auteur de l'infraction ou n'est pas sûre de son identité, elle peut porter plainte contre X. 

PLAINTE CONTRE X

Il peut arriver que celui qui porte plainte ne sache rien de l'auteur présumer des faits. Dans ce cas, vous déposez la « plainte contre X. » Déposer une plainte contre X, permet de déclencher une enquête de police ou de gendarmerie. Dans ce cas, il sera question de rechercher, d'identifier et de mettre la main sur l'auteur présomption de l'infraction.

VERS QUI SE TOURNER POUR PORTER PLAINTE ? 

Pour porter plainte, la victime dispose de plusieurs options :

  • Elle peut se rendre dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie, qui ont l'obligation d'enregistrer sa plainte puis de la transmettre au Procureur de la République.
  • Elle peut adresser une lettre au Procureur de la République, en lui détaillant les faits.
  • Elle peut également adresser une plainte avec constitution de partie civile à un juge d'instruction, ce qui lui confère des prérogatives particulières, mais aussi des risques éventuels.

QUE DOIT ÊTRE LE CONTENU DE LA PLAINTE ? 

La plainte doit contenir vos coordonnées, la nature de l'incident, la date et l'heure de l'incident, les circonstances de l'incident et les détails de l'auteur présumé (si connus). Elle peut-être valablement formulée de façon verbale. Mais pour des raisons d’ordre pratique, il est préférable de le faire par écrit.
La plainte peut-être portée pour n'importe quelle infraction, quel qu'en soit l'auteur. 
Celui qui dépose une plainte est appelé à produire des preuves ou des éléments de preuves de l'infraction dont il a été victime : il peut s'agir de témoignages de personnes présentes au moment des faits. On peut également produire des documents écrits (contrats, courriers électroniques), des enregistrements audio ou vidéo, des traces matérielles (objets cassés, marques sur le corps (coups et blessures volontaires), expertises médicales ou techniques.

Néanmoins la loi autorise les victimes d'une infraction à porter plainte, même si elles n'ont pas de preuves matérielles dans les mains. Toutefois, elles doivent être en mesure de présenter des « éléments crédibles et cohérents », pour appuyer sur leur démarche. Ces éléments sont au nombre de cinq : une description précise des faits ; le contexte dans lequel ceux-ci se sont produits ; l'identité de l'auteur présumé, s'il est connu ; le lieu et la date de l'infraction et tout autre élément susceptible d'appuyer la plainte.

Par ailleurs, la plainte peut être jugée « mal fondée ou malveillante ». Dans ce cas de figure, la victime peut être poursuivie pour « dénonciation calomnieuse ». Cette infraction est passible d'une peine d'emprisonnement ou d'une amende.

LA VICTIME DISPOSE DE COMBIEN DE TEMPS POUR PORTER PLAINTE 

La plainte doit être portée dans un délai de prescription, qui varie selon la nature de l'infraction. Sauf situations particulières, ces délais sont les suivants :

  • 1 an révolu en matière de contravention
  • 3 ans révolus en matière délictuelle

  • 10 ans révolus en matière criminelle

Selon les infractions, le délai de prescription judiciaire à compter du jour de commission de l'infraction ou de sa découverte. Passé ce délai, il n'est plus possible de prolonger l'infraction.

COMBIEN ÇA COÛTE DE PORTER PLAINTE ?

Le dépôt de plainte est totalement gratuit en Côte d'Ivoire auprès de la police, de la gendarmerie et devant le Procureur de la République. La plainte devant le juge d'instruction étant particulière, les honoraires de l'avocat seront à la charge de celui qui déposera la plainte, sauf s'il bénéficiera de l'assistance judiciaire.

À QUOI DOIT-ON S'ATTENDRE APRÈS AVOIR PORTER PLAINTE ? 

Après avoir déposé votre plainte, les autorités mèneront une enquête pour trouver l'auteur présumé. Vous pouvez être appelé à témoigner ou à fournir d'autres informations. Vous pouvez suivre votre plainte en contactant régulièrement le poste de police où vous avez déposé votre plainte. 

L'enquête peut aboutir selon la décision du Procureur de la République à : 

  • Un classement sans suite : Il conduit à l'abandon des poursuites pénales malgré la plainte enregistrée. L'affaire est classée. Toutefois, cette décision n'a pas la force d'un jugement : le procureur peut revenir dessus par la suite s'il l'estime nécessaire ( article 40 du code de procédure pénale ).

  • L'ouverture d'une information judiciaire : Enquete menée par un juge d'instruction afin de prouver l'existence d'une infraction, acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales et d'en déterminer les auteurs.

  • Une mesure alternative aux poursuites : Une mesure décidée par le procureur de la République à l'égard de l'auteur de l'infraction. 

  • L'ouverture d'un procès

 

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Mon, 20 May 2024 09:31:00 +0000 Alvares Assale
En route pour la CAN 2023 https://bodruch.com/en-route-pour-la-can-2023-️_-etape-tirage-au-sort https://bodruch.com/en-route-pour-la-can-2023-️_-etape-tirage-au-sort La Coupe d'Afrique des nations (CAN), compétition de football organisée par la Confédération africaine de football (CAF), demeure, après 66ans d'existence, le tournoi africain le plus prestigieux qui oppose les meilleures sélections nationales masculines d'Afrique en matière de football. 

Depuis 1968, elle a lieu tous les deux ans mais à partir de 2013 elle a commencé à se tenir en année impaire. Ainsi la prochaine celle de 2023 dont l'organisation fut repoussée en 2024, pour des raisons "climatiques", se tiendra en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Pour ce faire, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2023 aura lieu ce jeudi 12 octobre à 19h00 au Parc des Expositions d'Abidjan. Toutefois, notons qu'avant le tirage au sort qui permet la composition de 6 poules dans lesquelles les équipes vont s'affronter pour les quarts de finale, les 24 équipes qualifiées ont été réparties en quatre chapeaux en fonction de leur classement FIFA. 

Ces équipes qui figurent sur cette image seront donc celles qui seront tirés au sort pour la formation des poules.

Rendez-vous incontournable avant le début du tournoi, le tirage au sort de la CAN promet des retrouvailles, de la convivialité, et des moments de tension pour les présidents des fédérations et les sélectionneurs nationaux. À cet effet, chaque équipe nationale découvrira sa poule, ses adversaires du premier tour, et sa ville d’accueil.

Également, pour le Comité d'Organisation de la Coupe d'Afrique des Nations , se sera l'occasion de dévoiler l'hymne de la compétition, avec les artistes compositeurs présents sur le podium, sans oublier la mascotte officielle qui sera présentée pour la première fois. Une soirée pleine d'attentes et d'excitation, pour les passionnés du football, qui sera diffusé en direct de la chaîne Youtube de la CAF... Ne vous le faites pas raconter, vivez ce moment !

J'espère que l'article vous en a appris des choses et merci de toujours nous suivre et rester connecté sur Akpany.ci. N'oubliez pas les amis, likez, commentez et partagez s'il vous plaît. C'est pas payant et c'est un petit soutien pour nous permettre de bien nous positionner sur l'algorithme. Merci, bonne journée à vous et à bientôt !

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Thu, 12 Oct 2023 09:46:54 +0000 Mayra Siba
Le SARA, un évènement des plus multidimensionnels https://bodruch.com/le-sara-un-evenement-des-plus-multidimensionnels https://bodruch.com/le-sara-un-evenement-des-plus-multidimensionnels L'agriculture et l'élevage demeurent des points focaux de l'économie ivoirienne depuis bien des décennies. Toutefois, les innovations et l'intérêt de la jeunesse se faisant peu ressentir dans ledit secteur, les autorités ivoiriennes ont organisé un événement multidimensionnel: le "SARA". Il s'agit du Salon de l'agriculture et des ressources animales qui se tient depuis le 29 septembre 2023 au Parc d'exposition à Abidjan et prend fin aujourd'hui 08 octobre 2023. En effet cet événement à la fois économique et professionnel, se veut, depuis maintenant 6 édition, une plateforme d’opportunités d’investissements directs dans le secteur agricole, des ressources animales, halieutiques et forestières. Au grand plaisir des acteurs, producteurs et consommateurs de ce secteur, cette foire représente bien plus qu'un grand marché, un vrai lieu de rassemblement, de partage et d'échange culturel.

LE SARA: UN ÉVÉNEMENT ÉCONOMIQUE 

Le Salon de L'agriculture et des ressources animales se constitue comme un hyper marché contenant diverses tenants de stands qui offrent aux visiteurs des produits et services liés à l'activité agricole et aux ressources animales en contrepartie financière ou en vue de créer une sorte de réseau. Mais ces derniers proposent également des perspectives et opportunités pour la jeunesse et leur insertion dans ledit domaine.

Une opportunité financière pour les exposants

Pour les exposants, composés de milliers de marchands de services et produits agricoles et animaliers et d'entreprises innovantes dant ledit domaine, le SARA représente une réelle opportunité de multiplier leur chiffre d'affaires annuelles, améliorer leur service de ventes et prestations et surtout se faire une meilleure visibilité. En effet, les entreprises, actrices du domaine agricole et animalier, diverses soient-elles, ne font que se succéder à cette foire afin de se procurer une meilleure clientèle mais aussi d'attirer de nouveaux collaborateurs et investisseurs. 

De plus, il n'y a pas que les entreprises, il y a également les coopératives, associations et même les organismes ou firmes internationales comme le PAM, l'ONU et bien d'autres qui y participent. Ces derniers profitent de l'occasion pour faire participer des petites et moyennes entreprises dudit secteur qui leur seraient affiliées mais qui n'auraient pas les moyens de s'offrir des stands. Cela se fait dans un esprit de charité mais il n'en demeure pas moins qu'il recherche également pour certains de nouveaux associés, membres et ou donnateur...

La présence de centaines de milliers d'exposants serait belle et bien vaine sans visiteurs ou participants extérieurs pour lesquels cet événement est bien plus qu'un événement financier, une opportunité professionnelle.

Une opportunité professionnelle pour les visiteurs

À côté de la communauté des exposants du SARA, composé en minorité jeunes, les visiteurs sont majoritairement des jeunes gens. En effet, on y retrouve des étudiants en quête de stages, de collaboration ou de connaissances; aussi des élèves en quête de découverte et de savoir... Comme indiqué un peu plus haut, la jeunesse est placée au cœur du développement du secteur primaire(agriculture_ressources animales, halieutiques, forestières, artisanal...). C'est l'une des raisons de création du SARA et sa grande implication de la jeunesse y relatifs se fait comprendre à cet égard. 

Au delà, les visiteurs au grand complet sont bien souvent des touristes, des investisseurs, des collaborateurs et des acheteurs. En effet, il y a de tout à cette foire, ainsi certains s'y rendre juste pour visiter les stands et profiter de l'événement juste pour la découverte. Pour d'autres c'est le lieu de se lier en affaires avec des entreprises du secteur soit pour y investir ou pour une collaboration. Pour les jeunes en quête de sensations nouvelles, c'est l'occasion de porter un regard novateur et ingénieux sur le système actuel dudit secteur et tenter d'améliorer ce dernier avec des solutions nouvelles, technologiques et révolutionnaire en la matière.

Et parmi ce monde, il y a la participation de jeunes entreprises comme "Akpany, Software & Media Solutions" qui offre des services de développement d'applications (Web et mobile) et de solutions médias adaptées au besoin de ses clients peu importe leur domaine d'activité. Pour cette dernière par exemple, la participation à un tel événement relève du pur professionnalisme en ce sens où l'équipe sur place (dont je faisais partie), y était pour prospecter et surtout se faire de la clientèle, des contacts ainsi que de la visibilité.

LE SARA: UN ÉVÉNEMENT CULTUREL

Le Salon de l'agriculture et des ressources animales demeure une occasion des plus prestigieuses propice au rassemblement des acteurs du secteur primaire au niveau national, sous régionale et même continental. Il reste aussi un moment d'échange culturel entre les participants.

Un rassemblement international des acteurs du secteur primaire.

Lieu de correspondance ou de rassemblement, le SARA réunit une pléiade de personnes physiques et morales venant des quatres coins du monde à savoir l'Asie, l'Amérique et l'Europe dont les participations sont plus récentes et dû à l'influence et aux succès que ce projet a rencontré lors des années antérieures. N'oublions pas non plus l'Afrique dont la participation est plus forte puisque le SARA fut initié par la Côte d'Ivoire, un pays dudit continent, et il s'y tient à chaque édition. 

En effet d'après les sondages, 29 pays étaient représentés à la dernière édition ce qui a marqué une augmentation de plus de 8% par rapport à celle qui l'avait précédé. L'édition de 2023 enregistre la participation de nouveaux pays, séduits par le succès de la dernière édition parmi lesquels il y a le Pays Bas. Ce pays d'Europe fut mis à l'honneur par les organisateurs de l'événement et s'est fait représenter pour l'occasion, par plus d'une centaine d'entreprises et organisation. Ce dernier choix semble être d'ordre stratégique vu la grande place qu'occupe cette nation en matière agricole.

En outre nous notons également la forte présence d'acteurs venant de l'Europe comme la France, l'Allemagne ou l'Espagne dont la participation aussi récente soit-elle est dû au succès dont l'événement a fait preuve, et à l'intention d'agrandir leur réseau clientèle, d'améliorer les relations commerciales Nord-Sud et se faire connaître sous d'autres cieux... N'oublions pas les ressortissant du continent Africain qui sont très bien bien représenté et en grande majorité. On dénote à ce titre plusieurs entreprises ivoiriennes, ghanéennes, maliennes, sénégalaises, burkinabés, nigérianes et même marocaine depuis bien des éditions.

L'assiduité des diverses entreprises, association, coopératives, visiteurs et investisseurs présage du partage culturel important que permet le SARA.

 

Un moment d'échange culturel 

La présence d'une multitude d'entreprises, de visiteurs, de participants en clair, venant de diverses origines, engendre un cadre approprié à un échange culturel en matière de ressources agricoles et animales et surtout au niveau du savoir faire y relatifs. En effet, c'est le lieu de partager et découvrir des compétences et du savoir-faire en matière agricole, de l’élevage et de la pêche, celà au travers de conversation, de partage de prospectus...

De plus, grâce aux conférences, ateliers de formation et d'information et concours, les exposants et visiteurs ont l'occasion de découvrir des ''success stories'' nationales et internationales, et l'opportunité d'interagir avec des ressortissants venant d'ailleurs en vue de développer un nouveau savoir faire concernant par exemple la conservation des produits ou le suivi des plantations...

Au regard du fait que chacun détient un savoir faire en fonction de ses origines, c'est l'occasion pour les producteurs ou les entreprises de prendre attaches avec leur concurrents ou leur confrères afin de s'échanger les compétences et de se fournir un bon carnet d'adresses au niveau national et international. Aussi, c'est l'opportunité pour les consommateurs de s'exprimer sur leur besoin et attentes auprès des producteurs.

En dépit de cet échange, il y a également avec le partage de ressources humaines, animales et agricoles qui subsiste et ça représente une aubaine pour l'insertion professionnelle des jeunes dans le dit domaine, peu importe ses origines. En effet, avec toute une journée dédiée à la jeunesse, la 6ème édition du SARA, offre une lucarne de discussion favorable à l'insertion professionnelle des jeunes dans ce secteur avec des espaces d'octroi d'emplois, avec des panels et forums incitant les jeunes ivoiriens et d'ailleurs à innover et entreprendre dans ledit domaine...

Pour conclure, le SARA s'avère être une réelle œuvre révolutionnaire où plusieurs trouvent satisfaction peu importe leurs origines et attentes. L'idée fut très agréablement reçu vu son importance, son innovation dans le domaine du secteur agricole et des ressources animales ; et aussi son succès à portée nationale et internationale. Toutefois il subsiste encore plus pour des failles dans le système à revoir comme le coût exorbitant des stands qui ne facilite pas la participation des petits entrepreneurs du secteur à cette foire... Néanmoins, pour notre part, mon équipe et moi avons pris du plaisir à s'y rendre. En effet, ce fut un moment d'expérience enrichissante et de découverte inouï. Nous vous incitons donc massivement à prendre part aux éditions à venir. 

J'espère que l'article vous a plu. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, et réactions après lecture et n'oubliez pas de partager, c'est très important. Merci les amis et à bientôt

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Sun, 08 Oct 2023 16:01:16 +0000 Mayra Siba