Bodruch & Articles récents https://bodruch.com/rss/latest-posts Bodruch & Articles récents fr © 2024 Tous Droits Réservés. AKPANY, Software & Media Solutions concert John kiffy https://bodruch.com/concert-john-kiffy-idunique-6924a0b054397 https://bodruch.com/concert-john-kiffy-idunique-6924a0b054397 Mon, 24 Nov 2025 11:15:12 +0000 roselinengoran bazar https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Wed, 19 Nov 2025 09:09:20 +0000 roselinengoran Color & Karaoké https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Wed, 19 Nov 2025 09:05:27 +0000 bileezechiel225 Vibe with Oldies https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Wed, 19 Nov 2025 03:44:44 +0000 bileezechiel225 azeerty https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Wed, 19 Nov 2025 02:58:46 +0000 jeanezechiel68 anniversaire de Eze https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Tue, 18 Nov 2025 10:01:26 +0000 jeanezechiel68 Concert Live DIDI B https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Tue, 18 Nov 2025 09:39:26 +0000 jeanezechiel68 La Côte d'Ivoire , un changement de mentalité ou l'Immigration ? https://bodruch.com/la-cote-divoire-un-changement-de-mentalite-ou-limmigration-idunique-ddg22856 https://bodruch.com/la-cote-divoire-un-changement-de-mentalite-ou-limmigration-idunique-ddg22856 Tue, 18 Nov 2025 07:03:15 +0000 ndriycb18 Festival de la femme Africaine https://bodruch.com/ https://bodruch.com/ Thu, 13 Nov 2025 02:20:44 +0000 admin Novembre ou le mois des mémoires et des honneurs ! https://bodruch.com/novembre-ou-le-mois-des-memoires-et-des-honneurs https://bodruch.com/novembre-ou-le-mois-des-memoires-et-des-honneurs Wed, 12 Nov 2025 17:30:49 +0000 Mayra Siba Prendre soin de sa santé mentale en 4 principes https://bodruch.com/prendre-soin-de-sa-sante-mentale-en-4-principes https://bodruch.com/prendre-soin-de-sa-sante-mentale-en-4-principes Mon, 27 Oct 2025 22:08:19 +0000 Mayra Siba Plusieurs morts lors de manifestations au Cameroun, en amont des résultats de la présidentielle https://bodruch.com/plusieurs-morts-lors-de-manifestations-au-cameroun-en-amont-des-resultats-de-la-presidentielle https://bodruch.com/plusieurs-morts-lors-de-manifestations-au-cameroun-en-amont-des-resultats-de-la-presidentielle Mon, 27 Oct 2025 11:15:48 +0000 admin Présidentielle en Côte d'Ivoire : les résultats attendus lundi https://bodruch.com/presidentielle-en-cote-divoire-les-resultats-attendus-lundi https://bodruch.com/presidentielle-en-cote-divoire-les-resultats-attendus-lundi Mon, 27 Oct 2025 11:15:48 +0000 admin Au Soudan, les paramilitaires des FSR revendiquent le contrôle d'El&Facher https://bodruch.com/au-soudan-les-paramilitaires-des-fsr-revendiquent-le-controle-del-facher https://bodruch.com/au-soudan-les-paramilitaires-des-fsr-revendiquent-le-controle-del-facher Mon, 27 Oct 2025 11:15:48 +0000 admin Au Bénin, le parti des Démocrates dans l'impasse https://bodruch.com/au-benin-le-parti-des-democrates-dans-limpasse https://bodruch.com/au-benin-le-parti-des-democrates-dans-limpasse Mon, 27 Oct 2025 11:15:48 +0000 admin Opération contre les gangs "bébés noirs" au Congo Brazzaville https://bodruch.com/operation-contre-les-gangs-bebes-noirs-au-congo-brazzaville https://bodruch.com/operation-contre-les-gangs-bebes-noirs-au-congo-brazzaville Mon, 27 Oct 2025 11:15:48 +0000 admin Présidentielle 2025 : Un vote dans la sérénité dans l’Iffou https://bodruch.com/presidentielle-2025-un-vote-dans-la-serenite-dans-liffou https://bodruch.com/presidentielle-2025-un-vote-dans-la-serenite-dans-liffou Mon, 27 Oct 2025 11:12:15 +0000 admin Présidentielle 2025 : Bacongo satisfait du bon déroulement du scrutin à Koumassi https://bodruch.com/presidentielle-2025-bacongo-satisfait-du-bon-deroulement-du-scrutin-a-koumassi https://bodruch.com/presidentielle-2025-bacongo-satisfait-du-bon-deroulement-du-scrutin-a-koumassi Mon, 27 Oct 2025 11:12:15 +0000 admin Présidentielle 2025 : Attécoubé vote dans le calme https://bodruch.com/presidentielle-2025-attecoube-vote-dans-le-calme https://bodruch.com/presidentielle-2025-attecoube-vote-dans-le-calme Mon, 27 Oct 2025 11:12:15 +0000 admin Présidentielle 2025 : Le président de la CEI satisfait des opérations https://bodruch.com/presidentielle-2025-le-president-de-la-cei-satisfait-des-operations https://bodruch.com/presidentielle-2025-le-president-de-la-cei-satisfait-des-operations Mon, 27 Oct 2025 11:12:15 +0000 admin Présidentielle 2025 : Après avoir accompli son devoir citoyen, Adama Coulibaly salue la mobilisation des populations de Dimbokro https://bodruch.com/presidentielle-2025-apres-avoir-accompli-son-devoir-citoyen-adama-coulibaly-salue-la-mobilisation-des-populations-de-dimbokro https://bodruch.com/presidentielle-2025-apres-avoir-accompli-son-devoir-citoyen-adama-coulibaly-salue-la-mobilisation-des-populations-de-dimbokro Mon, 27 Oct 2025 11:12:15 +0000 admin Présidentielle au Cameroun : entre Biya et Tchiroma Bakary, les forces de l’ordre et l’armée peuvent&elles faire pencher la balance ? https://bodruch.com/presidentielle-au-cameroun-entre-biya-et-tchiroma-bakary-les-forces-de-lordre-et-larmee-peuvent-elles-faire-pencher-la-balance https://bodruch.com/presidentielle-au-cameroun-entre-biya-et-tchiroma-bakary-les-forces-de-lordre-et-larmee-peuvent-elles-faire-pencher-la-balance Mon, 27 Oct 2025 09:23:50 +0000 admin Mohamed Tozy : « Le gouvernement parle aux Marocains dans une langue qu’ils ne comprennent pas » https://bodruch.com/mohamed-tozy-le-gouvernement-parle-aux-marocains-dans-une-langue-quils-ne-comprennent-pas https://bodruch.com/mohamed-tozy-le-gouvernement-parle-aux-marocains-dans-une-langue-quils-ne-comprennent-pas Mon, 27 Oct 2025 09:23:49 +0000 admin Mines : les acteurs africains veulent changer d’échelle https://bodruch.com/mines-les-acteurs-africains-veulent-changer-dechelle https://bodruch.com/mines-les-acteurs-africains-veulent-changer-dechelle Mon, 27 Oct 2025 09:23:49 +0000 admin Présidentielle au Cameroun : quatre morts dans des manifestations, résultats attendus ce lundi https://bodruch.com/presidentielle-au-cameroun-quatre-morts-dans-des-manifestations-resultats-attendus-ce-lundi https://bodruch.com/presidentielle-au-cameroun-quatre-morts-dans-des-manifestations-resultats-attendus-ce-lundi Mon, 27 Oct 2025 09:23:48 +0000 admin Présidentielle en Côte d’Ivoire : victoire écrasante d’Alassane Ouattara, selon les premiers résultats https://bodruch.com/presidentielle-en-cote-divoire-victoire-ecrasante-dalassane-ouattara-selon-les-premiers-resultats https://bodruch.com/presidentielle-en-cote-divoire-victoire-ecrasante-dalassane-ouattara-selon-les-premiers-resultats Mon, 27 Oct 2025 09:23:47 +0000 admin ABISSA, UN SYMBOLE FORT D’UNITE ET D’HERITAGE https://bodruch.com/theme-abissa-un-symbole-fort-dunite-et-dheritage https://bodruch.com/theme-abissa-un-symbole-fort-dunite-et-dheritage Abissa vient du terme « kobiza » qui signifie « va demander », « va t’informer » en N'zima. Elle est aussi appelée « Kondoum », de « Kon » qui signifie « il est temps de faire l'unité ». L’Abissa (ou Abissadjë, Abissa) est une fête traditionnelle des N’Zima (parfois appelés N’zema ou Nzima Kotoko) qui se tient chaque année en Côte d’Ivoire.

En effet, l'Abissa est l'occasion pour les N'zima de se réunir dans le village pour célébrer la nouvelle année durant laquelle tous « rentrent en famille ». Elle dure deux semaines : la première appelée Siedou est la semaine silencieuse et la seconde, le Gouazo, est celle des effusions et des festivités. La célébration se déroule sur la Place de l'Abissa au rythme de l'Edongbole, le tamtam sacré des N'zima.

L'Abissa de Grand-Bassam clôture une série d'Abissa qui commence dans la région a au Ghana, dans les villages M'Blogo et Begnini. Elle se poursuit dans d'autres villages ghanéens avant d'être célébrée en Côte d'Ivoire, à Tiapoum d'abord, puis à Grand-Bassam.

Plus, qu’un simple moment festif, l’Abissa est un rituel de renouveau, de repentance, de cohésion sociale et de bilan communautaire. Elle marque la fin d’une année pour le peuple N’Zima et le début d’une autre.

L’ABISSA : PRESENTATION, ORIGINE, SIGNIFICATION ET MANISFESTION

L'Abissa remonte aux années 1800 et elle célèbre le début de la nouvelle année N'zima. Autrefois, le début des festivités était déterminé par la chute des premiers fruits de l'arbre Assolo Baka. Aujourd'hui, la date est fixée par l'Association Abissa : la cérémonie commence toujours le dernier dimanche du mois d'octobre.

L'Abissa appartient à l'une de ses sept familles N'zima, celle des N’Vavilé. En effet c'est un jeune N’Vavilé qui a « ramené » la danse. Selon la tradition orale, il est parti chasser dans la forêt où il a été attiré par le grondement d'un tam-tam. Il s'est rendu à l'endroit d'où provenaient la musique et les acclamations et a été surpris de découvrir des génies en train de célébrer. Il s'est caché pour les observer, mais il a été repéré. Les génies lui ont transmis la danse et l'ont averti : chaque année, à la même période, son peuple doit célébrer la même fête, au risque qu'un grand malheur ne s'abatte sur la communauté. C'est ainsi que la fête est transmise aux Hommes par les génies et que les N'zima la célèbrent tous les ans. 

Généralement, après en avoir informé le chef du village qui vérifiait par lui-même, les populations avaient l'habitude de consulter le devin du village, "Koudoum". Mais ils ont préféré consulter le devin du village voisin. C’est en cela qu’on parle de "Abissadje" qui a fini par devenir Abissa. Il signifie "je vais demander de l’aide à". L’Abissa est donc une danse sacrée.

Frustré, Koudoum se rend dans la forêt où il est capturé par les pygmées. À son retour, il expliqua qu’il fallait faire des sacrifices et des libations pour marquer les nouvelles récoltes.

L'Abissa était orchestrée par la famille N'vavilé des N'Zima composée des Ahantans de Takoradi et les Appolos de Bégnry eux-mêmes constitués des Evawlê, des Djômôlô, des Elêbrê, des Adouvlais et des Adjoufoulê. Elle se fait par rotation et par relais entre les différents sous-groupes Nzema en Côte d'Ivoire et au Ghana.

Les Nzema Evawlê du Ghana commencent en premier ensuite vient celui des Djômôlô, des Elêbrê et des Ahantan. Lorsqu'ils finissent, ils lancent le flambeau en Côte d'Ivoire et ce sont les Adouvlais de la région de Tiapoum qui le reçoivent, puis, le relais est passé aux Adjoufoulê de Grand-Bassam. Cette alliance existe entre ces peuples depuis plus de deux siècles.

Depuis des décennies donc, l’Abissa est pratiquée par le peuple N’zima et n’est plus seulement une danse, mais bien une fête traditionnelle populaire intégrant plusieurs supports artistiques dont la danse, le chant et le déguisement (tenues vestimentaires, maquillage, etc). Cette fête populaire, qui débute généralement fin octobre et début novembre, marque le nouvel an chez les N’zima. Elle se déroule pendant deux semaines. 

La première semaine : le Siédou ou la période silencieuse

La première semaine est silencieuse, hormis le premier jour où le tambour sacré est envoyé à la clairière en fin d’après-midi, dans une ambiance dansante. Tout le reste de la semaine est consacré aux derniers préparatifs de la fête. En effet, l'Abissa commence par le Siedou, la semaine silencieuse. La famille N’Vavilé est détentrice de l'Abissa et gardienne du tam-tam sacré l'Edongbole qu'elle prépare avant la célébration. Elle le nettoie, le sèche et le décore. Après libations, il est alors prêt à sortir de la maison du chef de la famille N’Vavilé pour rejoindre la Place de l'Abissa où il est accompagné par d'autres tam-tams. Puis il est transporté à travers le village suivi par une grande procession qui réunit toute la population. Quelques personnes sont déguisées. Enfin il retourne dans la maison du chef du matriclan. Dans le passé, il était envoyé dans le Bouakè, le bois sacré des N'zima.

Les habitants du village doivent rester dans le recueillement la semaine qui suit la sortie de l'Edongbole. Le Siedou est l'occasion d'introspections et de réflexion sur les bonnes et mauvaises actions de l'année écoulée. Durant cette semaine, les effusions sont interdites : si une personne décède, elle est « enterrée sur le champ. Ses parents pleurent en silence [...]. Et les funérailles ne se font qu'après l'Abissa ». Au terme de cette semaine d'austérité, commence les festivités du Gouazo.

La deuxième semaine : le Gouazo ou la période festive

La deuxième semaine se caractérise par le déroulement de l’Abissa proprement dit sur la place publique au quartier France de Grand-Bassam. Après sa « retraite », l'Edongbole est sorti de « sa » maison et emmené à la cour royale où une foule l'accueille. Il est présenté au roi qui effectue des libations avant de le remettre au peuple, on dit alors que l'Abissa appartient au peuple. L'autorité traditionnelle revient à la population le temps du Gouazo : personne n'est au-dessus de personne, pas même le roi. C'est une période de liberté d'expression totale durant laquelle la crainte d'éventuelles représailles émanant du roi ou de ses notables face à ce que l'on pourrait dire, faire ou dénoncer s'efface. Il est aussi interdit de se mettre en colère sinon « l'année prochaine ne va pas te trouver ».

Au cours de cette semaine, l’Abissa se résume en des déguisements, la mise en exergue des symboles de chacune des familles, des processions, la ronde tout autour de l’estrade des instruments de musique, la danse face aux tribunes des spectateurs et autorités, l’observation des messages verbaux et non verbaux et l’écoute attentive des chants critiques.

Placée sous le thème « L'Abissa, une danse de paix, de conjuration des calamités et de renforcement de la cohésion sociale », l'ABISSA 2025, se déroulera du 12 au 18 octobre 2025. Ce thème met l'accent sur la tradition de l'Abissa en tant qu'événement culturel visant à promouvoir la paix et l'unité au sein de la communauté N'Zima Kôtôkô. L’Abissa est une célébration séculaire, un moment de retrouvailles, de partage et d’unité.

L’ABISSA : FORME ET SENS

Bien plus qu’une fête, l’Abissa symbolise la renaissance, le pardon et la purification. C’est aussi l’occasion de renouveler le lien entre les générations. L’Abissa est avant tout une danse d’interdiction des actes. Mais qu’est-ce que cela veut dire ?  Cela sous-tend que l’Abissa met l’accent sur l’effort des N’zima à interdire et à prévenir, par la critique sociale, les actes odieux, ignobles, les crimes contre la communauté, tout crime entraînant la flétrissure du droit commun. Ce que l’Abissa veut enrayer de tout acte, c’est ce qui n’a pas été éprouvé par l’ensemble des règles fixes servant de module pour déterminer la valeur d’un acte. Il s’agit de tout ce qui, par rapport à la civilisation N’zima, est mauvais : désordre. L’Abissa, fête populaire de fin d’année, est certes, pour les N’zima, « une danse d’interdiction de mauvaises mœurs ». Seulement que la société a voulu, par là, évaluer tout en se reconnaissant dans son évolution. L’Abissa soulève la question fondamentale de changement social et de la continuité.

C’est également une fête populaire de purification (apkulabenwo agole en langue locale).  En N’zima, le terme « apkulabenwo » est formé de deux mots : « epkala » qui est l’action d’enlever, de débarrasser et de purifier. « Benwo » signifie soi, sur soi ou soi-même. Agole veut dire danse. Ainsi l’Abissa est une fête de purification du corps et de l’esprit. Cette purification se fait par l’eau lustrale et surtout par la critique sociale. C’est aussi une fête populaire de concorde (maanwole agole en langue locale). Maan désigne la communauté, le pays ou le monde. Wole veut dire entente, concorde, fraternité. Ainsi, pendant l’Abissa, il n’est pas rare d’entendre des critiques visant des individus d’une autre communauté. L’Abissa est une recherche de concorde au sein de la communauté, et les autres communautés et la communauté N’zima. Cette perception vise aussi la prospérité. En effet, bonheur et enrichissement signifient « anyiabewo agole » en langue locale. L’ordre social et l’ordre politique se perçoivent ici comme une des richesses pour la communauté.

Savoir que la critique sociale est une forme de bonheur et de richesse est une pensée bien noble. Elles l’est davantage en ce qu’elle provient d’une société précoloniale. Si une critique ne trouve pas de solution, au cours de l’année, elle est reprise l’année suivante. En clair, l’Abissa, qui est connue du grand public sous l’angle de fête, de réjouissance, est en réalité une danse de bilan de l’exercice politique, des relations intergroupes et interpersonnelles. Elle fait penser que la communauté N’zima a connu le bilan politique qui se dresse à la fin de l’année parlementaire dans les Etats modernes.

L’IMPACT DE L’ABISSA SUR LE PEUPLE N’ZIMA ET JUSTIFICATION DE SA SAUVEGARDE OU CONSERVATION

Tout au long de ce travail, l’on a mentionné que l’Abissa est une fête de réjouissance. Pendant l’Abissa, l’ambiance est à son comble. La ville de Grand-Bassam est animée. Tout le monde danse à la place Abissa. La ferveur est à son comble, comme indiquent ces photos ci-après.

En Afrique comme partout ailleurs dans le monde, les grands événements sont des occasions de rencontres, de retrouvailles. Or, le monde actuel est en proie à la violence, au doute et à l’incertitude, parcouru par des conflits et des incompréhensions de tout ordre. Il est important d’avoir des références de cohésions sociales qui ont passé à l’épreuve du temps. L’Abissa que danse chaque année le peuple N’zima est une institution multiséculaire dont les valeurs permettent un enracinement et un développement harmonieux de ses membres. En effet, la société N’zima, composée de sept familles distinctes et complémentaires, pose le principe selon lequel on ne passe pas d’une année à une autre avec les conflits, les dissensions, les tensions sociales et politiques. 

On rentre dans la nouvelle année avec les idées d’union, d’entente, de réconciliation, de convivialité et de paix. Ainsi, l’Abissa est l’occasion choisie par l’ensemble des filles et fils de la communauté N’zima, quelle que soit leur fonction et leur lieu de fonction, pour se rendre à Grand-Bassam dans le souci de se retrouver et de partager ces sept jours de convivialité. A ce titre, un enquêté affirme ceci : « Je suis en fonction en France mais je fais l’effort de venir régulièrement lors de l’Abissa. Cela me permet de voir les parents et surtout d’être ensemble avec des vieux amis ».

ABISSA, UNE CELEBRATION ARTISTIQUE, CULTURELLE ET TOURISTIQUE

Etant donné que l’Abissa est une fête traditionnelle populaire, il est intéressant de mentionner, à toute fin utile, qu’elle met en exergue des éléments artistiques et culturels, à savoir le patois, les attributs et parures des rois et chefs, la danse et bien d’autres. En effet, l’Abissa est l’une des occasions choisies par le peuple N’zima pour porter les pagnes (kita) traditionnels et les bijoux de grandes valeurs, pour s’exprimer en langue locale (N’zima) pour témoigner de leur richesse artistique et culturelle.

Or, l’on sait que la nouvelle génération doit prendre comme point focal tous ces éléments artistiques et culturels pour maîtriser le présent et mieux construire l’avenir afin de répondre au défi de la mondialisation. A tout cela, s’ajoute le développement du tourisme. En effet, la ville de Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire indépendante avant Bingerville, Abidjan et Yamoussoukro, est en réalité une ville balnéaire. Sa proximité avec l’océan Atlantique offre de larges plages et de complexes hôteliers susceptibles d’héberger des touristes. Pendant la période de l’Abissa, les gestionnaires de ces complexes hôteliers voient littéralement leurs revenus augmentés.

L’Abissa, c’est la tradition, mais aussi l’ouverture vers l’avenir ! Fidèle à son esprit de partage, de transmission et d’innovation, l’Abissa ne se limite pas à la célébration culturelle : elle devient aussi un espace d’apprentissage et de développement personnel.
Cette année, en alliant culture et technologie une formation digitale exclusive destinée à toutes celles et ceux qui souhaitent s’initier aux outils du monde numérique a été initiée portant sur le thème :
Initiation à la création de site e-commerce avec CMS (Content Management System) et usage des réseaux sociaux.

L’Abissa est une fête populaire organisée par le peuple N’zima. Cette fête regorge des retombées incommensurables pour la ville de Grand-Bassam et sa population. 

L’Abissa participe au renforcement des liens sociaux du peuple N’zima Kôtôkô et à son développement qu’il soit politique, économique ou social. Cette fête traditionnelle populaire participe à l’animation socioculturelle de la ville de Grand-Bassam et favorise le renforcement des liens sociaux chez le peuple N’zima kôtôkô. Le caractère universel de l’Abissa a été reconnu par l’UNESCO, lors de sa décision d’inscrire la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine culturel de l’Humanité le 28 juin 2011.

]]>
Fri, 17 Oct 2025 19:53:37 +0000 Alvares Assale
Connaissance à l'épreuve : spéciale "Octobre Rose" https://bodruch.com/connaissance-a-lepreuve-speciale-octobre-rose https://bodruch.com/connaissance-a-lepreuve-speciale-octobre-rose Tue, 07 Oct 2025 18:45:58 +0000 Mayra Siba Droit "sorcellaire" : quand la justice contemporaine se mêle du mystique ! https://bodruch.com/droit-sorcellaire-quand-la-justice-contemporaine-se-mele-du-mystique https://bodruch.com/droit-sorcellaire-quand-la-justice-contemporaine-se-mele-du-mystique Entre mystères nocturnes, forces invisibles, esprits ancestraux et pouvoirs occultes, la sorcellerie occupe dans les sociétés africaines une place singulière, mêlant rituels, fétiches, savoirs interdits et transmission initiatique. Parmi cette constellation de forces invisibles et de pratiques occultes, la sorcellerie se distingue surtout par ses méfaits, largement répandus à travers l’Afrique, et par le danger qu’elle représente. Elle representerait une ménace pour ceux qui sont peu ancrés spirituellement ou qui doutent de son existence mais aussi pour les personnes qui font l'objet de soupçons ou de suspicions d'actes mystiques nuisibles.

Loin d’être un mythe, elle bat encore dans l’âme de nombreuses sociétés oscillant entre rite sacré et peur ancestrale. La justice, armée de lois tangibles, se retrouve parfois désarmée face à ces ombres invisibles. De tribunaux villageois aux tribunaux modernes, magistrats et policiers peinent à démêler l’indicible, comme si le code pénal heurtait les croyances mêmes qui animent ces peuples. Mais par une africanisation du droit moderne, une lueur d’espoir d’encadrement semble se dévoiler. Cet article explore ces paradoxes, interrogeant la cohabitation entre traditions ancestrales et modernité juridique dans des sociétés où l’invisible exerce encore un pouvoir si concret.

DANS UNE SOCIETE ANCREE DANS LE MYSTICISME…

Dans la noirceur de la nuit, des grigris murmurent des incantations, tissant à voix basse l’épopée silencieuse d’un monde où l’invisible est de tous les jours. Chaque grain de poussière qui danse dans la lumière lunaire semble chargé d’une mémoire ancienne, un souffle chuchoté par les aïeux. Ici, la sorcellerie n’est pas un mot de peur, mais un chant ancestral qui rythme les cérémonies, les remèdes des guérisseurs et la force tranquille des ancêtres. 

Pourtant, parfois, ce mystère sacré glisse vers l’ombre. Sous la pression des peurs collectives, les murmures de la sorcellerie se transforment en cris d’accusation. L’existence immatérielle des mythes prend corps dans la réalité : un regard de travers et voilà qu’un voisin devient suspect, un habitant isolé s’enfonce dans l’exil. Dans cette société ancrée dans le mysticisme, la frontière entre respect des traditions et crainte fataliste demeure poreuse, laissant planer sur le quotidien une tension sourde.

La sorcellerie, une valeur culturelle africaine ?

Dans de nombreuses communautés africaines, le surnaturel est aussi familier que le soleil du matin. La sorcellerie fait partie de l’identité culturelle. On invoque les ancêtres et les esprits au moindre événement marquant : naissance, mariage, récolte ou maladie inexplicable. Le terme n’est pas nécessairement péjoratif : il est « l’expression d’une réalité à laquelle l’homme noir croit et qui tient une place dans son fonctionnement » . Les traditions d’Afrique de l’ouest (yoruba, fon, ewe ou vaudou ou encore ivoirienne …) illustrent ce lien avec le sacré : elles organisent rites et hiérarchie pour maîtriser des puissances occultes, souvent en invoquant les ancêtres. Dans cette perspective, la sorcellerie serait un héritage immatériel. Elle a souvent fait office de moyen mythique d’expliquer les catastrophes naturelles ou les malheurs (sécheresses, épidémies, accidents) en désignant des responsables spirituels.

Par exemple, comme le note le professeur Jacques Barrier, « la maladie appartient à un domaine plus vaste » : il faut souvent en rechercher la cause dans des influences extérieures, qu’elles soient humaines ou spirituelles. Ainsi la sorcellerie intègre également un système de valeurs et de soutien social. Au Bénin, pays du Vodun (vaudou) devenu patrimoine culturel, les prêtresses et les devins jouent un rôle public et sacré. À l’écart de la pression de la rationalité occidentale, les croyances traditionnelles structurent le lien social, régulent les excès d’orgueil ou d’avidité, et offrent un cadre symbolique pour interpréter les malheurs… La sorcellerie y est autant un patrimoine spirituel qu’un rite thérapeutique. Mais chasser le mal passe parfois par la chasse aux sorciers dont l’influence se veut importante dans nombre de mésaventures humaines.

La sorcellerie, une réalité immatérielle parfois cruelle ?

La sorcellerie dans sa réalité immatérielle débouche souvent sur des violences très concrètes. D’après le folklore et les mythes et croyances, elle a souvent le mérite, à tort ou à raison, d’être considérée comme la cause de certains méfaits, tels que la maladie, la folie, les problèmes sociaux (pauvreté, perte d’emploi, échec…) et même la mort. La cruauté est exposée dès que cette idée trouve une justification logique (pour les victimes de ces maux mystiques) et même quand ces accusations peinent à trouver une suite rationnelle, les présumés coupables en prennent presque toujours, cher pour leur peau. 

L’anthropologue Sandra Fancello observe ainsi une « intensification des actes de violence » et un nombre croissant de morts liés aux accusations de sorcellerie dans plusieurs pays africains. Autrement dit, malgré la modernité, la peur de l’invisible perdure et peut virer au drame. Dans les villages d’Afrique de l’Ouest, la peur collective a parfois le goût du sang. Au Ghana, par exemple, des centaines de femmes âgées accusées de sorcellerie ont dû fuir leur communauté de crainte pour leur vie : elles survivent dans des « camps de sorcières » précaires, où elles manquent d’eau, de nourriture et de soins. Les autorités ont clairement « failli à protéger » ces victimes, soulignant l’ampleur du problème.

Ce genre d’événements tragiques illustre que les « accusations de sorcellerie » peuvent se transformer en violences physiques extrêmes, bien réelles, dans la société. De même les actes de sorcellerie dirigés pour faire du mal sont des fléaux qui minent le quotidien des africains. Dans cette atmosphère insécure contre laquelle il est difficile de lutter tant elle a infesté la pensée collective, un justicier des temps modernes tente de pallier la situation.

UN JUSTICIER VISIBLE S’IMPOSE A L’INVISIBLE

Pour affronter ces peurs immatérielles, des facteurs bien tangibles entrent en scène. Pendant longtemps, il s’agissait de pratiques tout aussi mystiques, de droit coutumier, de religion… Mais bien plus qu'un héro avec un super pouvoir, le Droit muni de ses arcticles de lois et de ses institutions, ses armes de défense, passe à l'offensive et tend à confirmer son statut de socle de la vie en société. La justice moderne semble prendre le pas sur tout le système coutumier depassé par la négativité des actions sorcellaires.

l’État lui-même peut involontairement endosser le rôle de justicier : dans des procès très médiatisés, des meurtres ordinaires requalifiés en « crime rituel » sous pression publique. En Centrafrique, par exemple les magistrats font appel aux services de nganga (tradipraticiens) pour « prouver » la sorcellerie, illustrant un ambigu « populisme pénal ». "Cette collaboration des devins-guérisseurs avec la justice se fait au nom d’une critique de l’ethnocentrisme de l’idéologie juridique coloniale et participe de la volonté de promouvoir un droit africain capable de prendre en compte les cosmologies locales. Défendue tant par des juristes européens qu’africains, cette position culturaliste s’appuie en outre sur la promotion officielle des « savoirs locaux » par des institutions internationales telles que l’oms et l’unesco". Ainsi, par son intervention bien réelle, le droit tentent de donner forme et sanction à l’invisible des croyance et pratiques socellaires en entretenant une étroite collaboration avec ces dernières.

Le droit, un outil de maîtrise des actes mystiques ?

Face aux dérives de la sorcellerie, la justice moderne tente d'imposer l’ordre sur ce qui paraît hors de contrôle. Les lois africaines, pour la plupart héritées des anciens codes coloniaux, se sont dotées de dispositions spécifiques visant à encadrer les actes de sorellerie. Plusieurs pays punissent en droit pénal la sorcellerie ou le charlatanisme portant atteinte à l'ordre public : par exemple, l’article 237 du Code pénal ivoirien dispose que « quiconque se livre à des pratiques de charlatanisme, sorcellerie ou magie » troublant l’ordre public est passible d’emprisonnement et d'une amende pénale. De même, pour la loi pénale camérounaise (1967) dont l’article 251  qui prévoit 2 à 10 ans de prison et d’une amende de 5000 à 100 000 francs pour toute « pratique de sorcellerie, magie ou divination » nuisible.

Ces textes témoignent d’une volonté de l’État de réguler ces pratiques occultes. Ils ont certes valeur de garde-fous : ils confirment que la pratique d’un pouvoir caché ne doit pas menacer la société. Mais en même temps, ils témoignent du paradoxal effort de la raison juridique pour enfermer l’irrationnel dans des articles de loi. Dans les faits, appliquer ces lois est délicat. En effet, le législateur décrit la sanction sans pouvoir circonscrire le phénomène magique. Le droit peine à saisir l’invisible : il impose des peines (outils de maîtrise) mais ne parvient pas toujours à faire respecter sa définition rationnelle dans la vie réelle.

Sur ce plan, une idée singulière a même émergé : instituer des tribunaux spécifiques dédiés aux affaires « mystiques ». Le Congo-Brazzaville en a établi plusieurs qui ont fait l'objet d'un documentaire sous le nom de "tribunal de l’invisible". Ces tribunaux coutumiers ne jugent pas selon des lois écrites, mais selon la tradition locale. Les « magistrats » qui y siègent sont en réalité des sages traditionnels, à la fois devins et médiateurs.

Dans ce cadre surréaliste, on parle moins de prison et plus de réconciliation : après des épreuves rituelles (ordalies), le tribunal « démasque le sorcier » désigné par ses victimes, mais cherche surtout à « réparer les tissus déchirés » par de telles accusations. Sans doute, ce genre d’initiative illustre les efforts – parfois étonnants – de la société pour contenir ce que la rationalité échoue à circonscrire. Mais ces juridictions alternatives restent rares et, de toute façon, subordonnées au système officiel : elles ne peuvent statuer qu’avec le concours éventuel de la police pour faire exécuter leurs décisions.

Le droit, avocat des victimes du mystique ?

Le droit tente parfois de prendre le parti des victimes de ces croyances. Des parlements africains ont commencé à criminaliser non pas les « sorciers », mais leurs accusateurs. Le Ghana en offre un exemple récent : suite à l’indignation suscitée par un lynchage en 2020 d’une nonagénaire accusée de sorcellerie, le Parlement ghanéen a voté en juillet 2023 une loi interdisant purement et simplement « de présenter quelqu’un comme sorcier ou sorcière ».

Dans d’autres pays, la protection reste timide, poussant parfois la société civile à saisir la justice régionale. C’est le cas au Burkina Faso, où une femme agée et ses enfants avaient été brutalement attaqués et dépossédés après avoir été accusés – sans preuve – d’avoir provoqué la mort d’un voisin par sorcellerie. En 2022, des associations de défense des droits humains (IHRDA et GRASH) ont porté l’affaire devant la Cour de justice de la CEDEAO pour manquement de l’État à son devoir de protection. Ce recours inédit montre que le droit tente aujourd’hui de se faire le porte-voix des plus vulnérables, même si les verdicts sont encore à venir. 

En 2021, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté une résolution historique condamnant les violences liées aux accusations de sorcellerie. Elle « exhorte les États à condamner la stigmatisation généralisée, l’exclusion sociale et les déplacements forcés » subis par les accusés, et à garantir « la protection efficace de toutes les victimes d’accusations de sorcellerie ». Autrement dit, le droit (au sens large) est appelé à défendre ceux qu’on traitait naguère de sorciers. 

Ainsi se dessine un curieux paysage où l’invisible se heurte aux limites du visible. Les juges et les lois s’efforcent de canaliser le surnaturel par le raisonnement et la sanction, tandis que les croyances collectives continuent d’irriguer le quotidien. Le combat se poursuit, tantôt dans les arcanes d’un tribunal, tantôt dans l’ombre d’un village, là où le monde des esprits croise celui des hommes. En attendant, le fossé reste profond entre les normes juridiques et la réalité culturelle : les victimes, laissées le plus souvent sans protection, continuent d’endurer la brutalité d’accusations ancestrales.

Même si peu de législations nationales protègent aujourd’hui explicitement les personnes accusées : les résolutions et rapports précités soulignent l’urgence. Si, dans l’avenir, les parlements africains créent des lois dédiées autant qu'il y en a pour les actes de sorcellerie néfastes – par exemple en punissant ceux qui déplacent ou tabassent les prétendues sorcières – le droit pourrait effectivement devenir un véritable « justicier » des laissés pour compte du mystique dans leur ensemble. 

]]>
Mon, 06 Oct 2025 14:42:38 +0000 Mayra Siba
C'est la rentrée des classes !!! https://bodruch.com/cest-la-rentree-des-classes https://bodruch.com/cest-la-rentree-des-classes Tue, 16 Sep 2025 11:03:24 +0000 Mayra Siba Entre rêves et réalités : les défis quotidiens des étudiants internationaux en Occident https://bodruch.com/entre-reves-et-realites-les-defis-quotidiens-des-etudiants-internationaux-en-occident https://bodruch.com/entre-reves-et-realites-les-defis-quotidiens-des-etudiants-internationaux-en-occident Imaginez un monde où vous êtes entouré de vos proches, des personnes qui vous aiment et que vous aimez en retour. Certains se sont naturellement rapprochés de vous, brisant les barrières de votre intimité et de votre discrétion. Ce ne sont plus des ami·es, ce sont des frères et des sœurs. D'autres, devenus par la force des circonstances, des parents de substitution, des conseillers, des psychologues… Bref, une famille élargie et choisie.

Prendre la décision de partir étudier à l'étranger, c’est accepter de s’éloigner de tous ces liens tissés au fil des années. C’est faire le deuil, au moins temporairement, de certaines relations, en espérant qu'elles survivent à la distance. C’est aussi affronter la possibilité que certains vous oublient, vous ignorent ou coupent tout lien. C’est croire, parfois naïvement, que d'autres prendront leur place là-bas. Vous l’aurez compris : c’est un départ vers l’inconnu, une quête de meilleures perspectives, de formations ou d’un avenir professionnel plus prometteur. Mais même si l’intention est bonne, tout ne se passe pas toujours comme prévu.

Chaque année, des milliers d'étudiants quittent l'Afrique, pleins d’espoir

Chaque année, des milliers de jeunes Africains prennent la route de l’Occident dans l’espoir d’une vie meilleure. Ce départ est souvent porté par une mission implicite : celle d’aider la famille restée au pays. "Tu es l’espoir de la famille", "Ne nous oublie pas", entend-on à l’aéroport ou au dernier repas partagé avant le départ. Ces mots, empreints d’amour, donnent aussi à cette aventure tout son poids, toute sa gravité.

Mais une fois sur place, la réalité frappe. L’isolement, la précarité, la charge mentale, les contraintes administratives et la pression sociale transforment souvent les rêves en cauchemars. Ces conditions bouleversent les projets initiaux et conduisent parfois à des choix douloureux.

Des rêves brisés, des parcours recalculés

Joseph, arrivé en France pour faire des études de droit et devenir avocat, a échoué à deux reprises à ses examens. Sous la double pression de sa famille et de l’administration française, il a dû se réorienter vers une formation en entretien industriel. Aujourd’hui, il travaille dans ce secteur depuis plusieurs années. Son rêve ? Recalibré, brisé.

Malik, quant à lui, rêvait de devenir ingénieur. Mais entre les heures de travail acharné pour payer son loyer, les transferts d’argent mensuels vers sa famille, et le manque de soutien moral, il a été renvoyé de l’université. Aujourd’hui, il est conducteur Uber, sans regrets apparents, mais avec une profonde fatigue et un sentiment d’inachevé.

Pression sociale et familiale, déception, dépression : quand le retour devient une échappatoire

     

     Mamadou, un Sénégalais d’une quarantaine d’années, a passé dix ans en Europe. Il est finalement retourné vivre au Sénégal, incapable de continuer à faire face à la précarité, à la solitude et au manque de ressources. Divorcé, en situation irrégulière pendant plusieurs années, il confie être tombé dans une profonde dépression. Le retour n’était plus un choix, mais une nécessité.

Ces situations ne sont pas isolées. Elles révèlent un phénomène plus large : le fossé entre les attentes placées dans la migration et la réalité du terrain. Trop souvent, les départs sont précipités, mal préparés, fondés sur des illusions ou des témoignages embellis. Le manque d’information, de soutien psychologique, de réseau, mais aussi de maturité, joue un rôle central dans ces trajectoires brisées.

Le retour : un échec ou un nouveau départ ?

   

 Pour beaucoup, retourner au pays est perçu comme un échec. Un de nos interlocuteurs l’a dit sans détour : "Revenir, c’est perdre la face." Cette vision empêche de nombreuses personnes de rentrer, même lorsque la situation est devenue intenable à l’étranger. Elles restent, parfois dans l’ombre, enchaînant les petits boulots, les formations sans débouchés, les démarches administratives interminables.

Mais ce retour, que l'on voit comme une fin, peut aussi être un nouveau départ. Il mérite d’être dédramatisé, revalorisé. On devrait pouvoir revenir sans honte, sans stigmatisation, et surtout sans culpabilité.

Quoi qu’il en soit, voyager dans un pays étranger est nécessaire pour apprendre, découvrir et se surpasser. C’est de loin l’une des meilleures façons de se responsabiliser et d’atteindre, à un rythme accéléré, une plus grande maturité. Comme toute aventure, au milieu des ronces et des épines, les difficultés ne manquent pas, mais la volonté de réussir et de voir le bout du tunnel devrait vous pousser à adopter une discipline hors du commun. Enfin, partir n’a jamais été mauvais, et revenir l’est encore moins.

]]>
Fri, 12 Sep 2025 20:55:46 +0000 Esmel HOUESSOU
SALON DE L’AUTOMOBILE D’ABIDJAN 2025 : L’INNOVATION AU SERVICE DE LA MOBILITÉ DURABLE https://bodruch.com/salon-de-lautomobile-dabidjan-2025-linnovation-au-service-de-la-mobilite-durable https://bodruch.com/salon-de-lautomobile-dabidjan-2025-linnovation-au-service-de-la-mobilite-durable  

Le Salon de l'Automobile d'Abidjan (SAA) est un événement d'envergure dédié à l'ensemble de la filière automobile. Véritable plateforme d'échanges et de négociations, il réunit les grands acteurs nationaux, régionaux et internationaux du secteur : constructeurs, concessionnaires, équipementiers, vendeurs de pièces, institutions, banques, assurances et startups de la mobilité.

Son ambition : accompagner la modernisation du marché automobile africain, favoriser les investissements et stimuler les opportunités d'affaires.

Porté par le Groupement Interprofessionnel Automobiles Matériels et Equipementiers (GIPAME) en collaboration avec le Ministère des Transports et son partenaire Voodoo Group, le SAA représente une vitrine économique et technologique, un espace d'échanges et de rencontres où se dessine l'avenir de la mobilité en Côte d'Ivoire et dans la sous-région.

Le Salon de l'Automobile d'Abidjan (SAA) revient pour sa deuxième édition , du 11 au 15 septembre 2025, au Parc des Expositions d'Abidjan à Port-Bouët. Initialement prévu du 11 au 14 juin 2025, a été reporté de quelques mois dans un souci de coordination avec d'autres engagements majeurs sur la même période, afin de garantir à tous une expérience optimale, tant sur plan logistique que commercial.

Cet événement s'annonce déjà comme l'un des rendez-vous économiques et technologiques majeurs de l'année en Côte d'Ivoire. À travers ce grand événement, la Côte d'Ivoire renforce sa position de  hub régional dans le secteur automobile .

UN SALON TOURNE VERS L'INNOVATION ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Placée sous le thème « L'industrie automobile, levier de croissance solidaire au service du développement durable de la Côte d'Ivoire », cette édition mettra en lumière les innovations technologiques et les mutations profondes du secteur : véhicules électriques et hybrides, solutions connectées, intelligence artificielle embarquée, mais aussi initiatives en faveur de la transition énergétique et de la mobilité durable. Ce choix de thématique met en lumière la volonté du pays d'associer innovation, inclusion économique et transition écologique.

LES OBJECTIFS DU SAA

Le Salon de l'Automobile de Côte d'Ivoire ambitionne de s'imposer comme un événement à la fois économique et socio-culturel, en stimulant les partenariats sous-régionaux et internationaux, en valorisant les concessionnaires automobiles nationaux, régionaux et mondiaux ainsi que leurs dernières innovations. Il vise également à promouvoir les savoir-faire des métiers de l'automobile, tout en offrant un cadre propice à la promotion-vente de véhicules auprès des particuliers et visiteurs à des prix étudiés. Enfin, il permettra au grand public et aux médias de découvrir les innovations, la diversité du secteur et ses principaux acteurs.

Mais surtout, faire de la Côte d'Ivoire un  centre automobile régional  en mettant sur  la production locale , la  modernisation du parc automobile , et une  réduction des importations de véhicules d'occasion trop anciens .

UNE PLATEFORME MULTIFONCTIONNELLE : EXPOSITION, INNOVATION ET RENCONTRES

Le SAA 2025 sera un véritable carrefour d'affaires. Plus de 30 000 visiteurs et 2 500 professionnels sont attendus. Fabricants, concessionnaires, start-up, investisseurs et décideurs publics se réuniront pour discuter des enjeux de la filière automobile et explorer de nouvelles opportunités de collaboration.

Le salon offrira une expérience riche et diversifiée :

v  des conférences et panels animés par des experts nationaux et internationaux ;

v  des ateliers pédagogiques pour les étudiants et jeunes entrepreneurs ;

v  des démonstrations et tests de conduite pour découvrir les nouveaux modèles ;

v  un village gastronomique et des animations familiales, pour donner à l’événement une dimension conviviale et inclusive.

     Pour les expositions, le salon propose un espace d'exposition de plus de 20.000 m², permettanttant aux entreprises de présenter leurs produits et innovations dans un cadre conçu pour favoriser les échanges et la découverte. 

A cet effet, cinq (05) pôles dédiés seront aménagés afin d'assurer une organisation optimale et une meilleure visibilité des différents acteurs : le Pôle Institutionnels et Sponsors, destinés aux partenaires et institutions de référence ; le Pôle Concessionnaires, qui mettra en lumière les marques et distributeurs automobiles ; le Pôle Equipementiers, consacré aux foruniseurs de pièces et accessoires ; le Pôle Entretien & Mécanique, dédié aux services techniques et à la maintenance ; ainsi que le Marché de la Mécanique, véritable espace d'échanges commerciaux et de mise en valeur du savoir-faire local.

UN SECTEUR AUTOMOBILE EN FORTE CROISSANCE

Avec un parc automobile estimé à 1,6 million de véhicules, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur clé du marché automobile en Afrique de l’Ouest. Le secteur génère près de 420 milliards FCFA de chiffre d’affaires, dont 185 milliards FCFA de recettes fiscales, et crée environ 4 000 emplois directs. Ces chiffres démontrent le potentiel de cette filière dans l’économie nationale.

La baisse progressive des importations de véhicules d’occasion et la volonté du gouvernement de promouvoir des solutions de mobilité modernes et durables renforcent l’importance d’un tel événement.

UN RENDEZ-VOUS ÉCONOMIQUE ET CITOYEN

Pour Amadou Koné, ministre des Transports, ce salon constitue une opportunité unique de moderniser les transports et d’encourager l’adoption de véhicules propres. De son côté, Arthur Dallys Moloko, président des commissions d’éthique et des finances du GIPAME, insiste sur le caractère inclusif et familial de l’événement, qui doit à la fois séduire le grand public et nourrir la réflexion collective sur l’avenir du secteur.

En tant que visiteur, le SAA 2025 sera la plus grande vitrine d’exposition du savoir-faire automobile, tout en étant un lieu de vie et découvertes, mais surtout une vitrine de partage et de savoir-faire en matière d’automobile.

En tant qu’exposant, associer son image au plus grand événement pour la promotion de l’automobile en Afrique subsaharienne offre de nombreux avantages : bénéficiez d’une grande visibilité auprès d’un large public, l’opportunité de nouer des contacts stratégiques, de partager vos expériences et de faire du lobbying, tout en multipliant les occasions de promouvoir et de vendre efficacement vos produits.

INFORMATIONS PRATIQUES 

Le Salon est ouvert à tous et soumis aux dispositions pratiques ci-dessous comme l'indique l'image ci-dessus : 

+ de 15 ans : 2 000 FCFA

De 7 à 15 ans : 500 FCFA

Entrée gratuite pour les enfants de 0 à 6 ans

En définitive, q ue vous soyez professionnel du secteurinvestisseurconducteur passionné ou simple curieux, le Salon de l'Automobile d'Abidjan 2025 s'annonce comme un événement immanquable. Il symbolise l'ambition ivoirienne de moderniser sa mobilité, de booster son économie et d'ancrer le pays dans la révolution automobile africaine.

En outre, le Salon de l'Automobile d'Abidjan 2025 ne se veut pas seulement une vitrine commerciale. Il ambitionne d'être un laboratoire d'idées et un catalyseur de croissance, où l'innovation technologique rencontre les besoins économiques et sociaux de la Côte d'Ivoire. Entre expositions, débats et moments de convivialité, ce rendez-vous s'annonce incontournable pour tous les passionnés d'automobile, les professionnels du secteur et les familles avides de découvertes.

]]>
Wed, 10 Sep 2025 01:00:53 +0000 Alvares Assale
RETOUR SUR LE MARIAGE LE PLUS ATTENDU DU META IVOIRIEN https://bodruch.com/retour-sur-le-mariage-le-plus-attendu-du-meta-ivoirien https://bodruch.com/retour-sur-le-mariage-le-plus-attendu-du-meta-ivoirien Tout a commencé comme une douce tromperie du faux couple entre Poopy et Amour Ruth qui proposait des mises en scène ironiques nourries de promesses extravagantes. L'intrigue faisait planer la rumeur d’un jeune milliardaire qui embobinait sa compagne avec de belles paroles. Ces premières images, telles des balises de comédie, ont planté le décor d’une trame où l’amour joue les funambules, entre faux serments et éclats de rire anticipés. Le rire se propageait instantanément, viral, complice, et invitait chacun à deviner le prochain gag, à savourer chaque détail comme un teaser de bouffonnerie programmée.

Puis est venue l’annonce officielle : “On se marie au Palais !”, au Palais de la Culture, Salle Anoumabo, Abidjan. Ce fut une formule jubilatoire qui convoquait la grandiloquence théâtrale et anticipait un show flamboyant . L’ironie était parfaite, l’escroquerie affectueuse totale : il ne s’agissait pas de vœux sincères, mais d’un spectacle comique déguisé en cérémonie. L’amour y était une façade, le luxe un sketch, et le Palais, le théâtre d’une farce célébrant l’absurde avec panache.

  1. Les préludes

Tout a commencé par une simple annonce sur les réseaux sociaux : Poopy et Ruth allaient unir leurs destins dans ce qui s’annonçait déjà comme le mariage le plus attendu du méta. Très vite, l’engouement s’est propagé. Des vidéos, des teasers soigneusement orchestrés et des extraits de leur histoire d’amour ont alimenté la curiosité collective. Chaque apparition du couple devenait virale, chaque mot échangé entre eux prenait une dimension quasi scénaristique. Les fans, partagés entre admiration et suspicion, attendaient fébrilement le jour J.

2. L’événement

Le mariage a été fixé dans un décor somptueux, digne d’une superproduction. Le lieu choisi (l'une des plus grande salle de spectacle ivoiriennes) symbolisait à la fois grandeur et mystère. La date, jalousement gardée jusqu’au dernier moment, a finalement créé un effet de surprise qui a galvanisé l’audience. Le programme prévoyait des prestations artistiques, des séquences immersives et des interventions interactives, confirmant que ce mariage n’était pas seulement une union mais un grand spectacle construit comme une intrigue vivante.

3. Les invitées

Les premiers arrivés furent les fans, venus en masse, habillés comme pour assister à une avant-première cinématographique. Puis, les personnalités marquantes du méta (comme EK,  Claire Bahi...) ont fait leur entrée. La famille, quant à elle, se tenait en retrait, observant l’effervescence avec un mélange de fierté et de prudence. Avec une salle qui affaichait comble, entre célébrités et anonymes, ce mariage dépassait largement la sphère intime pour devenir un événement collectif.

4. Le déroulement du spectacle

La musique, les lumières et les chorégraphies proposaient une atmosphère assez chaleureuse. Chaque instant était calibré pour captiver : l’animation, l'entrée des mariés, la représentation de la dot (mariage traditionnel), jusqu’aux regards qui paraissaient chargés de double sens. Mais plus le spectacle avançait, plus l’on sentait une tension latente. L’apothéose survint lorsque, au moment crucial, la mariée fut laissée seule à l’autel, face à une vidéo lourde de révélations.

5. Le succès de l’événement

La réussite fut totale : ce mariage-spectacle restera gravé dans les mémoires comme une expérience hors du commun. Cette fin surprenante invitait les spectateurs à plus de vigilance dans leurs histoires d'amour : Ruth, abandonnée, perdait sa crédibilité dans ce qui se révèle être une machination orchestrée par Poopy, ce philomane aux allures de milliardaire. Le coup de théâtre, brutal et inattendu, transformait le mariage en une véritable tragédie moderne. Plus qu’une cérémonie, l’événement s’est imposé comme un miroir des illusions du méta et un triomphe de la narration immersive. 

L’intrigue, savamment maintenue jusqu’au bout, a laissé le public en haleine : aurions nous droit à un autre acte du théâtre? La question reste posée mais nous on vous dit à très bientôt. 

]]>
Sat, 06 Sep 2025 15:58:03 +0000 Mayra Siba
La capacité de résistance au fléau des "Fakes News" https://bodruch.com/la-capacite-de-resistance-au-fleau-des-fakes-news https://bodruch.com/la-capacite-de-resistance-au-fleau-des-fakes-news Sun, 31 Aug 2025 03:01:50 +0000 Alvares Assale LE PHÉNOMÈNE SINDIKA : 05 CHOSES À SAVOIR ! https://bodruch.com/le-phenomene-sindika-05-choses-a-savoir https://bodruch.com/le-phenomene-sindika-05-choses-a-savoir Sun, 31 Aug 2025 02:36:41 +0000 Mayra Siba La résilience en action : jusqu’où pouvez&vous aller ? https://bodruch.com/resilience-en-action-jusquou-pouvez-vous-aller https://bodruch.com/resilience-en-action-jusquou-pouvez-vous-aller Fri, 29 Aug 2025 03:48:32 +0000 Mayra Siba L'INSERTION PROFESSIONNELLE EN AFRIQUE : des diplômes et après ..? https://bodruch.com/innsertion-professionnelle https://bodruch.com/innsertion-professionnelle Un défi majeur pour le développement socio-économique...

     L’insertion professionnelle constitue un enjeu central pour le développement économique et social des pays africains. L'accès à un emploi décent reste un défi pour une large partie de la population, qu’il s’agisse d’étudiants en quête de premières expériences professionnelles ou de jeunes actifs désireux d’améliorer leurs perspectives de carrière.

Les États africains, conscients de cette problématique, déploient des efforts considérables pour soutenir une croissance soutenue. Les pays connaissent une transformation rapide sur les plans technologique, urbain et démographique. Pourtant, ces évolutions ne se traduisent pas toujours par une amélioration significative de l'insertion professionnelle. Une question demeure alors : comment transformer cette dynamique économique en opportunités concrètes d’emploi pour tous ?

Une Jeunesse dynamique, assoiffée d'opportunités stables et durables

     En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays africains, la croissance démographique s’accompagne d’une urbanisation rapide, d’une expansion du secteur des services et d’un tissu entrepreneurial en pleine mutation.

     Malgré ces signaux positifs, le taux de chômage reste élevé, en particulier chez les jeunes. L’économie informelle représente encore plus de 80 % des activités professionnelles, avec une faible productivité et peu de protection sociale. Cette situation met en lumière la nécessité de réformes structurelles pour favoriser une insertion professionnelle durable.

     Les jeunes Africains sont de plus en plus scolarisés, instruits et connectés. Grâce au développement de l’enseignement supérieur et à l'accès élargi aux technologies numériques, une nouvelle génération de jeunes développe des compétences variées, s’informe en ligne et accède à des opportunités à l’échelle locale comme internationale. Ce capital humain représente une véritable richesse pour le continent, à condition d’être bien valorisé.

L'entrepreneuriat, une reponse face à un secteur public saturé

     Face aux limites du marché de l’emploi public, la jeunesse africaine fait preuve d’une grande capacité d’adaptation et d’un esprit entrepreneurial remarquable.

     On observe une multiplication de projets portés par des jeunes dans des secteurs variés : agriculture, commerce, services, numérique, artisanat, etc. Ces initiatives montrent une volonté de prendre leur avenir en main, de créer de la valeur et de générer des revenus, plutôt que de subir les contraintes économiques.

     Cependant, une question essentielle se pose : tous les jeunes doivent-ils se tourner vers l’entrepreneuriat ? La réponse est claire : non. Tout le monde ne peut pas, ni ne veut, entreprendre. L’entrepreneuriat est une voie parmi d’autres, mais il ne doit pas être présenté comme la seule solution à l’insertion professionnelle.

Les politiques publiques ont commencé à intégrer cette réalité. De nombreux programmes ont vu le jour pour soutenir l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle.

     En Côte d’Ivoire, des dispositifs tels que le Fonds d’appui aux jeunes entrepreneurs (FAJE) ou le programme “Agir pour les jeunes” proposent des microcrédits, des formations en gestion, et un accompagnement personnalisé pour les porteurs de projets. D’autres initiatives visent à renforcer la formation professionnelle, à faciliter l'accès au premier emploi ou à créer des passerelles entre l'école et l’entreprise.

     Ces programmes, bien que parfois limités dans leur portée, témoignent d’une volonté politique de répondre aux attentes de la jeunesse.

     Au final, l’insertion professionnelle ne doit pas être perçue uniquement comme une urgence sociale, mais comme une stratégie de développement à long terme. Les politiques publiques doivent être inclusives, intégrant toutes les couches sociales – y compris les jeunes sans diplôme – et orientées vers des résultats concrets et durables.

     L’Afrique dispose d’un formidable potentiel démographique. Il est temps de le transformer en véritable levier de croissance, d’innovation et de stabilité. Pour cela, des politiques audacieuses, centrées sur la jeunesse, sont plus que jamais nécessaires.

]]>
Mon, 25 Aug 2025 16:43:20 +0000 Esmel HOUESSOU
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE : UNE CÉLÉBRATION DE L'ENGAGEMENT ET DES ASPIRATIONS DES JEUNES https://bodruch.com/journee-internationale-de-la-jeunesse-une-celebration-de-lengagement-et-des-aspirations-des-jeunes https://bodruch.com/journee-internationale-de-la-jeunesse-une-celebration-de-lengagement-et-des-aspirations-des-jeunes Je vous souhaite une excellente et agréable lecture. 

La Journée Internationale de la Jeunesse est un événement annuel consacré aux jeunes du monde entier. Elle vise à sensibiliser la société aux défis et aux enjeux auxquels ils sont confrontés, tout en mettant en avant leur rôle essentiel dans le développement durable et la construction de l'avenir. Cette journée est l'occasion pour les gouvernements, les organisations et la société civile de promouvoir les droits des jeunes et de renforcer leur participation aux décisions qui les concernent. 

Chaque 12 août depuis 1999, le monde célèbre la Journée Internationale de la Jeunesse, une occasion majeure de mettre en lumière les aspirations, les défis et les contributions des jeunes à la construction d'un avenir plus juste, inclusif et durable. Instituée par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1999, cette journée vise à renforcer l'engagement en faveur de la jeunesse, tout en valorisant son rôle essentiel dans les dynamiques sociales, économiques, culturelles et politiques.

GENÈSE ET SIGNIFICATION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE

Instituée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1999, la Journée internationale de la jeunesse trouve son origine dans la Conférence mondiale des ministres responsables de la jeunesse, organisée par l'ONU en 1998 à Lisbonne. Cette conférence a propos de l'adoption d'un ensemble de recommandations visant à renforcer l'engagement des jeunes dans les politiques publiques.

L'année suivante, l'Assemblée générale proclame officiellement le 12 août comme date de commémoration annuelle, marquant ainsi une reconnaissance institutionnelle du rôle stratégique de la jeunesse dans le développement mondial. Depuis sa première célébration en 2000, cette journée est devenue un rendez-vous annuel pour mettre en lumière les préoccupations et les aspirations des jeunes à travers le monde.

Chaque année, cette journée est placée sous un thème spécifique qui oriente les discussions et les actions. Ces thèmes varient selon les préoccupations du moment : inclusion sociale, transformation des systèmes alimentaires, santé mentale, innovations numériques, climat, etc. Ils offrent un cadre de réflexion et de plaidoyer pour les institutions, la société civile, le secteur privé et les jeunes eux-mêmes.

Au-delà de sa symbolique, la Journée internationale de la jeunesse est un moment de mobilisation globale pour promouvoir la participation des jeunes dans les sphères décisionnelles et les processus de développement.

Le thème de la Journée internationale de la jeunesse 2025, «  L'action locale des jeunes en faveur des objectifs de développement durable et au-delà  », met en avant le rôle unique qui joue les jeunes dans la concrétisation des ambitions fixées à l'échelle mondiale au niveau communautaire.

POURQUOI CETTE JOURNÉE ?

L'objectif principal de cette journée est de sensibiliser la communauté internationale aux problèmes spécifiques rencontrés par les jeunes, tout en encourageant leur engagement dans la société. Elle a mis l'accent sur des thématiques variées telles que l'éducation, l'emploi, la participation politique, la santé mentale et l'inclusion sociale. Chaque année, un thème spécifique est défini par les Nations unies afin d'orienter les discussions et les actions menées à cette occasion.

Il faut savoir que selon les Nations unies, les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent environ 16 % de la population mondiale, soit plus de 1,2 milliard de personnes. Mais également près de 600 millions de jeunes vivent dans des zones de conflit ou sont directement touchés par la violence et l'instabilité. Le taux de chômage des jeunes est généralement trois fois plus élevé que celui des adultes. Environ 70 millions de jeunes dans le monde sont analphabètes, ce qui limite leur accès aux opportunités économiques et sociales. On constate de même que la participation des jeunes à la vie politique reste faible, avec une sous-représentation dans les instances décisionnelles.

Les jeunes présagent en eux l'avenir du monde, c'est pourquoi, l' UNESCO appelle donc l'ensemble de nos sociétés à se mobiliser pour soutenir les jeunes, et entendre leur voix. Car c'est bien en donnant aux jeunes les moyens de former leur rêve que nous créerons un avenir meilleur, pour toutes et tous.

En 1995, lors du dixième anniversaire de l’Année internationale de la jeunesse, les Nations Unies ont renforcé leur engagement vis-à-vis des jeunes, en ciblant la réponse de la communauté internationale face aux défis des jeunes, au seuil du prochain millénaire. Ceci a été concrétisé par l’adoption d’une stratégie internationale le Programme d’Action Mondial pour la Jeunesse (PAMJ) à l’horizon 2000 et au-delà.

A cet effet, la communauté internationale a circonscrit dix domaines d'activités qualifiés d'activités prioritaires. Ces domaines sont les suivants : éducation, emploi, faim et pauvreté, santé, environnement, abus des drogues, délinquance juvénile, loisirs, petites filles et jeunes femmes et pleine et effective participation des jeunes à la vie de la société et à la prise de décisions. 

LES DÉFIS MAJEURS AUXQUELS FONT FACE LES JEUNES AUJOURD'HUI

La jeunesse mondiale, estimée à plus de 1,2 milliard de personnes âgées de 15 à 24 ans, représente une force démographique sans précédent. Pourtant, elle est confrontée à de nombreux défis structurels qui limitent son épanouissement.

L'accès à l'éducation reste inégal : des millions de jeunes, notamment dans les pays en développement, n'ont pas accès à une formation de qualité ou sont confrontés à une inadéquation entre les filières disponibles et les besoins du marché du travail. L'éducation technique et professionnelle, souvent négligée, devrait être mieux valorisée pour répondre aux attentes d'une jeunesse en quête d'autonomie.

Le chômage et la précarité de l'emploi constituent une autre souffrance majeure. Dans plusieurs pays africains, les jeunes représentent plus de 60 % de la population active, mais restent la tranche la plus touchée par le chômage et le sous-emploi. Cette situation alimente la frustration, les migrations irrégulières et parfois l'extrémisme.

La participation citoyenne reste également limitée. Malgré leur engagement sur les réseaux sociaux, les jeunes ont souvent peu de canaux institutionnels pour exprimer leurs préoccupations et influencer les politiques publiques. Cette marginalisation alimente un sentiment de déconnexion entre la jeunesse et les autorités.

D'autres défis contemporains viennent s'ajouter : santé mentale , addictions numériques, insécurité environnementale, disparités sociales, la consommation de la drogue, vulnérabilité accrue des jeunes filles, souvent confrontées à des violences spécifiques.

En outre, les conditions difficiles dans lesquelles vivent les habitants de nombreux pays en développement sont souvent encore plus pénibles pour les jeunes qui ont difficilement accès à l'éducation, à la formation, aux emplois stables ainsi qu'aux services sanitaires et sociaux et sont de plus en plus nombreux à s'adonner à la drogue et à la délinquance. En outre, dans bon nombre de ces pays, le pourcentage de jeunes qui quittent les zones rurales pour les zones urbaines n'a jamais été aussi élevé.

DES JEUNES ACTEURS DU CHANGEMENT

Face à ces nombreux défis, les jeunes ne sont pas de simples victimes ou bénéficiaires passifs. Ils sont surtout des acteurs dynamiques du changement . Dans tous les continents, des jeunes innovent, entreprennent, militent et transforment leur environnement.

Des mouvements comme Fridays for Future , lancés par Greta Thunberg, ou les initiatives de jeunes entrepreneurs africains dans l'agritech, le numérique, ou l'économie verte, témoignent de cette vitalité. En Côte d'Ivoire, par exemple, plusieurs start-up dirigées par des jeunes proposent des solutions aux défis de l'agriculture, de l'accès à l'énergie ou de la santé communautaire.

Le rôle des nouvelles technologies est déterminant dans cette dynamique. Grâce aux plateformes numériques, les jeunes parviennent à sensibiliser, mobiliser et influencer l'opinion publique, souvent de manière plus rapide et efficace que les institutions traditionnelles.

Dans tous les pays (en développement ou industrialisés), les jeunes constituent à la fois un capital humain d'une importance primordiale pour le développement et un facteur déterminant du changement social, du développement économique et du progrès technique. Leur imagination, leurs dynamiques, leur vision et leur énergie considérable sont indispensables au développement continu des sociétés dans lesquelles elles vivent.

CÉLÉBRATION ET ACTIONS PRÉVUES POUR LA JOURNÉE

Chaque année, la Journée Internationale de la Jeunesse donne lieu à de nombreuses initiatives à travers le monde. Des conférences, des débats, des ateliers et des campagnes de sensibilisation sont organisés par des institutions gouvernementales, des ONG et des organismes de jeunesse.

Dans de nombreux pays africains, y compris en Côte d'Ivoire, des ministères, ONG, universités et partenaires techniques mettent en œuvre des programmes dédiés, avec une attention croissante à l'autonomisation économique, à la transition numérique et à la citoyenneté active. Les réseaux sociaux jouent également un rôle clé dans la diffusion des messages et la mobilisation des jeunes autour des enjeux qui les concernent. Ces événements permettent de faire entendre la voix des jeunes, de valoriser leurs actions et de favoriser les synergies intergénérationnelles.

Les Nations unies et leurs partenaires publient régulièrement des rapports et des recommandations pour encourager les gouvernements à adopter des politiques favorables à l'autonomisation des jeunes. De nombreuses initiatives locales et internationales, comme des programmes de mentorat, des formations professionnelles et des projets communautaires, sont également mises en place pour favoriser l'insertion sociale et économique des jeunes.

 

L'APPEL À L'ACTION : RENFORCER LES POLITIQUES EN FAVEUR DE LA JEUNESSE

Pour que la Journée Internationale de la Jeunesse soit plus qu'un symbole, elle doit s'inscrire dans une stratégie durable. Les politiques publiques jeunesse doivent être renforcées, dotées de ressources suffisantes et construites avec une participation réelle des jeunes.

Cela passe par : l'instauration de cadres de concertation jeunes-gouvernements ; l'insertion professionnelle par la formation, l'entrepreneuriat et l'accès au financement ; la promotion de la santé mentale, de l'accès à l'information et de l'éducation civique ; une approche inclusive, sensible au genre, aux disparités régionales et aux jeunes en situation de handicap ou d'exclusion.

Les partenariats entre l'État, le secteur privé, les collectivités locales et les organismes de jeunesse sont également essentiels pour bâtir un avenir centré sur les potentialités de la jeunesse.

CONCLUSION

La Journée internationale de la jeunesse est bien plus qu'un rendez-vous symbolique. Elle est un rappel collectif que le présent et l'avenir du monde repose en grande partie sur les épaules des jeunes. Leur créativité, leur résilience et leur engagement sont des ressources que les sociétés doivent reconnaître, soutenir et valoriser.

Comme le disait l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon : « Les jeunes ne sont pas seulement les dirigeants de demain, ils sont les partenaires d'aujourd'hui. »
 C'est dans cet esprit que cette journée doit être célébrée : avec écoute, respect et action.

J'espère vous avoir offert une excellente lecture, n'hesitez pas à réagir et à vous abonnés afin de ne rater aucune actualité sur notre page.

 DIEU VOUS AIME !

]]>
Fri, 15 Aug 2025 23:45:32 +0000 Alvares Assale
DEPUIS 65ANS, UNE NATION SE BÂTIT DANS LA PAIX ET L'ESPÉRANCE AU RYTHME DES EFFORTS https://bodruch.com/depuis-65ans-une-nation-se-batit-dans-la-paix-et-lesperance-au-rythme-des-efforts https://bodruch.com/depuis-65ans-une-nation-se-batit-dans-la-paix-et-lesperance-au-rythme-des-efforts Depuis le 7 août 1960, la Côte d’Ivoire trace sa voie, portée par l’élan d’un peuple épris de liberté, de justice et de dignité. Au fil des années, au rythme des défis et des renaissances, elle s’est forgée une identité forte, une stature respectée, un destin assumé. Bâtie dans l’effort, sculptée par l’unité, la nation ivoirienne célèbre aujourd’hui 65 années d’indépendance avec fierté et recueillement.

65 ans après l'indépendance, le pays peut s’enorgueillir d’un parcours remarquable. En effet, elle est passée par la libération des flagellations de la colonisation au miracle économique suivi d'un declin économique puis des tensions sociopolitiques ayant aboutit à des crises enregistrant des pertes en vie humaine et enfin à une reconstruction plus stable. 

Aujourd'hui, cette nation se tient debout, face aux défis contemporains, ouverte sur le monde, forte de ses valeurs et riche de sa diversité. Loin des tumultes du passé, la Côte d’Ivoire inscrit désormais sa marche dans la paix retrouvée et la stabilité consolidée.

Car aujourd’hui, plus qu’hier, notre pays avance. Il avance avec assurance, guidé par la paix retrouvée, la stabilité consolidée, et l’ambition renouvelée de bâtir un avenir à la hauteur des rêves ivoiriens. La paix, justement, reste l’un des piliers fondamentaux de cette trajectoire. Elle est le socle sur lequel se bâtit l’espérance. Car sans paix, il n’y a ni développement durable, ni progrès partagé. Elle se vit dans les foyers, dans les écoles, dans les villages comme dans les grandes villes, dans les institutions...

Mais au-delà du passé et du présent, c’est surtout vers l’avenir que le regard se tourne. Une Côte d’Ivoire jeune, dynamique, innovante, tournée vers les technologies, l’éducation, l’entrepreneuriat, la culture. Une Côte d’Ivoire portée par une nouvelle génération qui rêve grand et agit avec audace. L’espoir est là, vibrant, puissant, irriguant tous les secteurs de la vie nationale.

Célébrer les 65 ans de cette libération institutionnelle, c’est se souvenir, mais aussi se projeter. C’est honorer les bâtisseurs de la première heure, sans oublier ceux qui, dans l’ombre ou la lumière, continuent d’écrire ce récit commun. Surtout en cette année électorale pour les présidentielles, le mot d'ordre demeure la paix et la discipline dans le jeu electoral. C’est le moment de réaffirmer, haut et fort, que malgré les épreuves, la Côte d’Ivoire reste debout, forte de sa diversité, riche de ses valeurs, fière de son parcours et capable de conserver sa stabilité. 

BONNE FÊTE DE L'INDÉPENDANCE À TOUS LES IVOIRIENS !!!

]]>
Thu, 07 Aug 2025 12:47:13 +0000 Mayra Siba
Buffet, anniversaire 5 ans du Barbec https://bodruch.com/au-barbec-5ieme-anniversaire-idunique-687fbeebd42d7 https://bodruch.com/au-barbec-5ieme-anniversaire-idunique-687fbeebd42d7 Tue, 22 Jul 2025 09:40:11 +0000 aubarbec LA PUISSANCE DE LA PLANIFICATION DU TEMPS DANS LE PROCESSUS DU SUCCES https://bodruch.com/la-puissance-de-la-planification-du-temps-dans-le-processus-du-succes https://bodruch.com/la-puissance-de-la-planification-du-temps-dans-le-processus-du-succes « On ne réussit pas par hasard, tout comme on ne échoue pas par hasard »

                                                                        I- APPROCHE DÉFINITIONNELLE 
- le temps sa définition et son but
La définition du temps : Premièrement le temps est une interruption de l’éternité. Deuxièmement le temps est une commodité (une ressource). Le temps est un échec en blanc que le Directeur général Dieu a signé. 
Le but du temps : 1* le temps nous a été donné pour nous retirer et nous protéger de l’éternité (Genèse 3v22-24). 
Exemple : si tu es chômeur dans l’éternité tu demeures chômeur. 
2* Le temps nous a été donné pour accomplir une mission sur terre. 

⇒ Le pouvoir du temps 
Quand une année passe cela veut dire que le temps nous a quitté. Alors souhaiter bonne année à quelqu’un c’est confesser le temps passé. 
La vie c’est le temps : Quand on parle de la vie on parle du temps. Exemple : Comment se passe ta vie, c’est comment tu vie ton temps.
La vie est défini par le temps : 
Exemple : qui es-tu ? Tu utilises ton temps pour faire quoi. C’est ce que tu fais de ton temps qui te défini. 
La qualité de la vie est définie par le temps. Exemple : quel âge as-tu ? C’est de savoir ce que tu fais de ton temps. 
Le temps de chaque personne est limité. (Job 14v5-6) (psaumes 90v10). L’espérance de vie selon la Bible est 70 à 80 ans. Mais en Côte d’Ivoire, l’espérance de vie est 59 ans. (Psaumes 39v4). 

Le temps c’est la monnaie de la vie. Chaque jour Dieu met à notre disposition la monnaie (24h). Le temps c’est de l’argent. Le peut être gaspillé comme volé. Avant de commencer la journée, je l’a planifie ce qui me permet de voir la fin de ma journée. La meilleure façon d’inventer son avenir c’est de la planifier. (Ephesiens 3v20), donne un plan à Dieu et prie en fonction.
Il ne faut pas vivre de la révision de la vie mais de la vision. Il faut préparer demain avant de vivre demain.

- Ce que signifie racheté le temps 

La phrase « rachetez le temps » signifie « regagner » ou « reconquérir » le temps devant nous. Elle est également traduite ainsi : « Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous » (Bible du Semeur, 2000), ou « [Tirez] le meilleur parti de la période présente.

Quelques décisions à prendre en cette année 2025

1- Prendre la décision de faire plus 
2- Prendre la décision de moins faire quelque chose 
3- Prendre la décision de faire quelque chose qu’on ne faisait pas avant 
4- Prendre la décision d’arrêter quelque chose qu’on ne faisait pas avant.

II- DIX STRATEGIES PRATIQUES POUR DEVENIR MAITRE DE SON TEMPS

Le temps est l’une des ressources les plus précieuses que Dieu nous ait données. Pourtant, il est souvent mal géré, gaspillé ou mal utilisé. Dans Éphésiens 5:16, l’apôtre Paul nous exhorte à “racheter le temps, car les jours sont mauvais.” Cela signifie que nous devons gérer notre temps avec sagesse et intentionnalité. Voici dix stratégies pratiques inspirées de principes bibliques pour devenir maître de son temps.

1. Mettre Dieu en premier

La première clé d’une bonne gestion du temps est de placer Dieu au centre de notre vie. Matthieu 6:33 nous enseigne : “Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données en plus.” Commencer chaque journée par la prière et la méditation de la Parole permet de mieux structurer son emploi du temps selon la volonté divine.

2. Fixer des objectifs clairs et précis

Jésus avait une mission bien définie : “Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé” (Jean 6:38). De même, nous devons avoir des objectifs clairs pour orienter nos actions. Un bon objectif est spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et défini dans le temps (SMART).

3. Planifier sa journée avec sagesse

Dans Proverbes 16:9, il est écrit : “Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas.” Planifier sa journée en tenant compte des priorités essentielles permet d’éviter la dispersion et de rester focalisé sur l’essentiel.

4. Apprendre à dire non

Jésus lui-même ne disait pas oui à toutes les demandes. Dans Luc 5:15-16, malgré la foule qui cherchait à le voir, il prenait du temps pour se retirer et prier. Dire non aux distractions et aux engagements inutiles permet de rester concentré sur les priorités.

5. Éliminer la procrastination

Le roi Salomon nous met en garde contre la paresse dans Proverbes 6:6-8 en nous invitant à prendre exemple sur la fourmi, qui travaille avec diligence. Remettre les choses à plus tard engendre du stress et de l’inefficacité. Agir immédiatement sur les tâches importantes est une clé pour bien gérer son temps.

6. Faire une bonne utilisation de la technologie

Si la technologie peut être une bénédiction, elle peut aussi devenir une distraction. 1 Corinthiens 10:23 nous rappelle que “tout est permis, mais tout n’est pas utile.” Il est essentiel de fixer des limites à l’usage des réseaux sociaux et d’Internet pour éviter de perdre un temps précieux.

7. Se reposer et respecter le principe du sabbat

Dans Exode 20:8-10, Dieu institue le repos du sabbat, un principe essentiel pour une bonne gestion du temps. Travailler sans pause entraîne l’épuisement et la baisse de productivité. Prendre du repos permet de renouveler nos forces et de mieux gérer notre emploi du temps.

8. Déléguer et collaborer avec d’autres

Moïse a appris l’importance de la délégation grâce à son beau-père Jéthro (Exode 18:17-23). Vouloir tout faire soi-même mène à la surcharge et à l’inefficacité. Savoir confier certaines tâches aux autres est une marque de sagesse.

9. Gérer les imprévus avec calme et foi

La vie est remplie d’imprévus. Jésus, bien que souvent interrompu, restait calme et réajustait ses actions. Par exemple, lorsqu’il fut interrompu par la femme à la perte de sang alors qu’il se rendait chez Jaïrus (Luc 8:41-48), il n’a pas perdu patience. Une bonne gestion du temps inclut une flexibilité guidée par la paix de Dieu.

10. Rendre compte à Dieu de l’usage de son temps

Un jour, chacun devra rendre des comptes à Dieu sur l’usage de son temps. Dans Matthieu 25:14-30, la parabole des talents montre que nous devons être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a confié, y compris notre temps. Adopter une gestion responsable de son emploi du temps est donc un acte de fidélité envers Dieu.

CONCLUSION

Maîtriser son temps est un défi quotidien, mais avec l’aide de Dieu et en appliquant ces principes bibliques, nous pouvons mieux gérer nos journées et accomplir notre mission de vie. Que chacun de nous puisse, à l’exemple de Jésus, dire à la fin de sa course : “J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire” (Jean 17:4).

]]>
Mon, 21 Jul 2025 17:58:33 +0000 Alvares Assale
LA GRANDE THÉRAPIE : UNE IMMERSION PSYCHOLOGIQUE PROFONDE POUR UNE PAIX INTÉRIEURE RETROUVÉE https://bodruch.com/la-grande-therapie-une-immersion-psychologique-profonde-pour-une-paix-interieure-retrouvee https://bodruch.com/la-grande-therapie-une-immersion-psychologique-profonde-pour-une-paix-interieure-retrouvee Dans un monde où le rythme effréné de la vie quotidienne laisse peu de place à l’introspection, de plus en plus de personnes ressentent le besoin de se reconnecter à elles-mêmes. Ce qui est souvent difficile en Afrique, en raison du décalage culturel des sociétés et de leur rapport confictuel avec le bien-être intérieur et la prise en considération des émotions. 

Or, anxiété persistante, fatigue émotionnelle, blessures anciennes non résolues..., sont autant de signaux intérieurs qui poussent à rechercher plus qu’un simple soulagement temporaire. C’est dans ce contexte que LA GRANDE THÉRAPIE s’impose comme une démarche de transformation profonde, offrant bien plus qu’une écoute ponctuelle – une véritable immersion dans les profondeurs de la psyché.

QU'EST-CE QUE "LA GRANDE THÉRAPIE" ?

Pour une première édition prometteuse, La Grande Thérapie est un événement inédit en Côte d’Ivoire, dédié à la santé mentale et au bien-être émotionnel. Elle se tiendra le Dimanche 20 Juillet 2025 à la SALLE EDEN PALACE de 14h00 à 18h00. Concept inscrit sous le sceau d'une conférence immersive et interactive, elle offre un espace bienveillant où chacun peut s’exprimer, prendre conscience de ses blessures intérieures et amorcer un chemin de libération personnelle.

Dans une société où l’on apprend trop souvent à taire sa douleur et à cacher ses émotions, La Grande Thérapie propose une véritable respiration. Initié par Erine KONÉ, thérapeute énergétique, cette expérience mêle témoignages, échanges, prises de parole profondes et moments de recentrage — pour tous ceux qui ressentent le besoin de faire une pause, de guérir et d’aller mieux.

EN QUOI LA GRANDE THÉRAPIE DIFFÈRE-T-ELLE DES APPROCHES PSYCHOLOGIQUES CLASSIQUES ?

La grande thérapie se distingue par son approche holistique et immersive. Elle ne se contente pas de traiter les symptômes apparents, mais propose un voyage intérieur structuré, destiné à explorer les origines des blocages, des peurs et des automatismes inconscients.

Ce processus, guidé par des professionnels spécialisés, engage activement la personne dans sa propre reconstruction, en mobilisant des outils puissants comme la pleine conscience, l’analyse symbolique, ou encore la reconnexion émotionnelle. Cet événement doit être vu comme "une pause salutaire : un moment pour se recentrer, réfléchir, déposer ce qui pèse et repartir plus léger."

QUELS TYPES DE TRAUMATISMES OU DE BLOCAGES PSYCHOLOGIQUES SERONT TRAITÉS À LA GRANDE THÉRAPIE ?

Les blessures intérieures, laissant des empreintes invisibles profondes sont pour l'essentiel ciblées par cette conférence immersive. Qu’il s’agisse de traumatismes liés à l’enfance, de pertes non digérées, de trahisons ou d’humiliations enfouies, ces expériences non résolues façonnent silencieusement les comportements, les relations, et même la perception desoi-même. La grande thérapie propose alors de faire émerger ces mémoires enfouies à la lumière de la conscience, non pas pour les raviver, mais pour les transformer et enfin s’en libérer.

Toutefois, il serait réducteur de penser que tous les problèmes psychologiques trouvent nécessairement leur origine dans des blessures intérieures. En effet, d'autres facteurs entrent en jeu, notamment les conditions de vie stressantes ou précaires, ainsi que les mode de vie déséquilibrés. En réalité, la plupart des souffrances mentales résultent d’une interaction complexe entre histoire personnelle, environnement actuel et vulnérabilités individuelles. C’est pourquoi une thérapie véritablement profonde et respectueuse se doit d’aborder la personne dans toutes ses dimensions – psychique, émotionnelle, corporelle et sociale – sans enfermer sa souffrance dans une seule explication.

QUELS SONT LES OBJECTIFS POURSUIVIS PAR LA GRANDE THÉRAPIE ?

La Grande Thérapie vise à libérer la parole autour de la santé mentale et à offrir un espace sécurisé pour l’expression émotionnelle. Elle encourage chacun à entamer un processus de guérison intérieure et de reconnexion à soi. Les principaux objectifs poursuivis sont les suivie : 

  • Proposer une expérience transformation de intérieure, à travers un format vivant mêlant conférence, soin énergétique collectif, échanges profonds et rituels de libération.
  • Briser le tabou autour de la santé mentale en Afrique, en ouvrant un espace public de parole, de libération émotionnelle et de sensibilisation.
  • Permettre à chacun de venir déposer ses fardeaux se reconnecter à lui-même et amorcer un processus de guérison authentique, sans jugement.
  • Faire émerger un nouveau regard sur les thérapies alternatives, en les rendant accessibles, incarnées, et ancrées dans des réalités culturelles africaines.

Au delà de tout ce qui précède, La Grande Thérapie ne se présente pas comme une solution miracle, mais comme une invitation sincère à se regarder en face, à reconnaître ses fragilités et à accueillir ses émotions avec bienveillance. En rendant visible l’invisible et en brisant les tabous autour de la santé mentale, cet événement ouvre la voie à une transformation individuelle et collective.

Enfin, rejoignez La Grande Thérapie et offrez à votre esprit l’espace qu’il mérite. Parce que prendre soin de son monde intérieur, c’est aussi mieux habiter le monde extérieur. Reservez votre place ici

]]>
Thu, 17 Jul 2025 14:35:14 +0000 Mayra Siba
IVOIRE TECH FORUM 2025 : LA SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE AU CŒUR DE L’AGENDA IVOIRIEN https://bodruch.com/ivoire-tech-forum-2025-la-souverainete-numerique-au-coeur-de-lagenda-ivoirien https://bodruch.com/ivoire-tech-forum-2025-la-souverainete-numerique-au-coeur-de-lagenda-ivoirien Outils de modernité, la technologie est devenu de fait et de droit, un élément clé à prendre en considération dans le développement des cités. Et cela semble apparemment avoir été entendu par le gouvernement ivoirien qui ne lésine pas sur les moyens pour organiser des rencontres très innovantes et à l'ère du temps. Ainsi, après le fabuleuse expérience avec les JDN, le ministère de la transition numérique et de la digitalisation propose un nouveau concept mettant en avant le numérique et la technologie : l'"ivoire tech Forum". Reflet de la volonté de maîtrise et de mise à profit des avancés du secteur, cet événement s'inscrit dans une lancée purement avantageuse pour tous ses participants. 

POURQUOI L'IVOIRE TECH FORUM?

Épatante, fluide, invisible, invincible et omniprésente, la technologie est au coeur du souffle, de la lumière et du mouvement de l'ère contemporaine. Elle connecte le monde, abolit les distances, murmure à l’oreille des machines comme à celle des hommes. Tissant des liens entre les savoirs, elle dessine des ponts entre les générations, sculpte l’avenir dans les lignes de code et les ondes silencieuses. La technologie est ce langage sans frontières qui façonne le quotidien, modèle les rêves et redéfinit les réalités.

Face à cette prédominance, les solutions se pullulent en vu de proposer une maîtrise souveraine de la tech et une capacité à en profiter efficacement en minimisant les effets négatifs. C'est en ce sens que s'inscrit l'événement : "ivoirie tech Forum". Lancé pour une première édition, ce 09 Juillet 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan sous le thème « Le numérique au service de tous : comment les nouvelles technologies transforment notre quotidien ? », cet événement est une belle lucarne pour les adeptes et amateurs de la tech. Il prend fin ce Vendredi 11 Juillet 2025. Porté par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation et ses partenaires, ce rendez-vous rassemble un nombre monstre de participants — start-ups, décideurs publics, investisseurs et experts internationaux — autour des enjeux de la transformation digitale en Côte d’Ivoire.

QUEL EST LE BUT POURSUIVI PAR L'IVOIRE TECH FORUM ? 

L’un des objectifs majeurs de ce forum est de favoriser l’inclusion numérique au cœur de la stratégie nationale. En offrant une entrée gratuite aux start-ups, les organisateurs ont voulu stimuler l’entrepreneuriat technologique et mettre en lumière les solutions locales capables de répondre aux besoins des communautés vulnérables, des femmes et des jeunes. Cette approche se veut également un levier pour encourager les investissements publics et privés dans le secteur du numérique, créateur de richesses et d’emplois qualifiés.

L’importance stratégique de l’Ivoire Tech Forum dépasse les frontières nationales : il vise à positionner durablement la Côte d’Ivoire comme un hub numérique en Afrique de l’Ouest. En valorisant les expériences ivoiriennes et en connectant les talents d’Afrique et d’ailleurs, le forum envoie un message fort : l’Afrique n’est pas une simple consommatrice de technologies, mais une actrice centrale de leur création et de leur régulation.

QU'EST-CE QUE L'IVOIRE TECH FORUM PROPOSE POUR SA PREMIÈRE ÉDITION ?

Le programme présenté est conçu pour positionner cet événement comme un levier à la fois inspirant et opérationnel pour ses participants. Il est offert des conférences et panels de haut niveau couvrent des thématiques clés telles que la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’inclusion numérique et la 5G... Les ateliers pratiques permettent aux participants de manipuler des objets connectés, des outils d’IA ou des prototypes de fabrication numérique, tandis qu’un village start-ups a offert à de nombreux jeunes, l’opportunité de présenter leurs innovations en santé, éducation, agriculture ou fintech... 

En marge des conférences, un hackathon géant, lancé dès le 4 juillet, a mobilisé de jeunes talents ivoiriens et africains autour de projets à fort impact social et économique. À cela se sont ajoutés des sessions de B2B, facilitant la mise en relation entre entrepreneurs, investisseurs et partenaires techniques et financiers, dans un format court et ciblé .

RETOUR SUR LES ACTIVITÉS DE L'IVOIRE TECH FORUM

Nous avons pris un plaisir fou à participer à un tel événement en raison des enjeux tres actuelles et visionnaires qui s'y rattachent. Nous avons apprécié l'organisation qui nous paraissait bien manoeuvrée, de même que les panélistes et exposants aussi inspirants que motivants. Nous en sommes sortie pleins de savoirs et de découvertes. 

  • LA PREMIÈRE JOURNÉE - 09 Juillet 2025

_ La cérémonie de lancement avec les équipes retenues ( panels, pitchs, keynotes, ateliers pratiques) 

Pour notre part, nous avons participé au keynote du DG poste sur la transformation numérique des services postaux. Nous vous proposerons à cet effet, dans les prochains jours, un article sur ces services plutôt négligées mais qui gagnent de plus en plus du terrain grâce à leur usage de la technologie.

  • LA DEUXIÈME JOURNÉE - 10 Juillet 2025 :

_ La cérémonie officielle de lancement avec la présence des officiels et personnalités influentes (accueil, salutations, discours, présentations des innovations et projet d'avancement technologique en Côte d'Ivoire ; visite des stands, panels et keynotes sur la cybersécurité) 

Nous avons pu, à cet effet, visitez quelques stands qui nous ont mis des étoiles plein les yeux. En effet, nous avons découvert le génie caché derrière l'usage innovateur de certaines entreprises, start-ups, groupements associatifs proposant des services fascinants. On peut notamment citer : investivpass santé mousso, next, akwaba, AfricaPaie RH, alia, #Ci20 connect

  • LA TROISIÈME JOURNÉE - 11Juillet 2025 :

_ Cérémonie de clôture (panels et keynotes sur les compétences numériques) 

L’édition 2025 laisse entrevoir un avenir prometteur, où l’innovation locale prend toute sa place sur une scène internationale qui n'attend que son déploiement.

Expérience unique de découverte pour les visiteurs et potentiels consommateurs au grand plaisir des intervenants (panelistes et exposants), cet événement se meut en un carrefour de rencontres où se créent des opportunités professionnels pour les participants et les investisseurs avec la creation d'un réseautage unique et profitables.  

À travers l'ivoire tech forum, nous decouvrons des avancées numériques publiques (ex : Cloud souverain ivoirien, SNDI, etc.) et un écosystème technologique ivoirien en quête d’autonomie (création d'un fond ivoirien de l'innovation technologique). Les Startups proposant des solutions locales (logiciels de gestion, plateformes d’e-gouvernance, cybersécurité...), y jouent un rôle incubateur avec le concours des universités (formation à la tech souveraine, IA, blockchain, etc.).

Ce fut une très belle expérience pour notre part. Il pourrait en être de même pour vous. Nous vous incitons à vous y intéresser. Aujourd'hui nous sommes à l'aurore de la première édition mais ne manquez pas les suivantes qui pourraient autant vous créer des opportunités que vous faire obtenir d'avantage des compétences ou connaissances dans ce domaine. À très bientôt ! 

]]>
Mon, 14 Jul 2025 17:04:55 +0000 Mayra Siba
SARA 2025 : Une excursion entre opportunités et découvertes pour un secteur agro&pastoral repensé ! https://bodruch.com/sara-2025-une-excursion-entre-opportunites-et-decouvertes-pour-un-secteur-agro-pastoral-repense https://bodruch.com/sara-2025-une-excursion-entre-opportunites-et-decouvertes-pour-un-secteur-agro-pastoral-repense Agriculture, élevage, pêche, aquaculture, forêt, faune, ressources naturelles, biodiversité, mécanisation, innovation agro pastorale, formation, agro-industrie, financement, accompagnement et savoir-faire local… Tous ces univers se sont donnés un rendez-vous au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, véritable vitrine du génie agrico pastoral africain voire même mondiale. Cet événement majeur réunit les acteurs de différents secteurs de l'economie (primaire ; secondaire ; et tertiaire) autour d’une vision commune : faire du secteur Pré identifié, un pilier de transformation structurelle pour chaque communauté. 

Pour cette édition 2025, le salon a pris une envergure nouvelle : plus inclusif, plus stratégique, plus prospectif. Il a confirmé sa valeur essentielle pour les transitions agricoles, la modernisation des filières, la sécurité alimentaire durable, la gestion intelligente des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques.

La jeunesse, les femmes, les technologies vertes, les systèmes de production intelligents et les synergies régionales ont été au cœur des débats et des expositions. Avec cette édition, le SARA ne se contente plus de montrer : il connecte, il déclenche, il transforme. C’est un appel vibrant à repenser notre rapport à la terre, à l’eau, à la vie, et à écrire ensemble un avenir où l’agriculture est synonyme de dignité, d’innovation et de prospérité partagée.

LE SARA 2025 : UNE RAPPEL DE L’INGÉNIOSITÉ AGRO PASTORALE AFRICAINE

Du miel en poudre confectionné par

Le SARA 2025 s’est une fois de plus, imposé comme la vitrine par excellence de l’ingéniosité agropastorale africaine, en mettant en lumière la richesse des savoir-faire traditionnels alliés aux innovations contemporaines. Loin des clichés d’une agriculture figée, ce salon a révélé une Afrique rurale dynamique et créative. Des techniques ancestrales de culture conservées dans les terroirs aux solutions numériques portées par de jeunes start-up agricoles, l’agriculture africaine démontre sa capacité à s’adapter et à innover. Ce patrimoine agropastoral, transmis de génération en génération, devient une force stratégique pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire, de changement climatique et d’emploi rural.

Cette édition fut une sorte d'hommage à l’intelligence pratique, à la résilience et à l’esprit d’innovation qui animent les communautés agro-pastorales africaines depuis des siècles. En valorisant les pratiques agricoles durables et les technologies endogènes, le salon rappelle que l’avenir de l’agriculture africaine se trouve aussi bien dans ses racines que dans de nouvelles perspectives. Il a largement rempli ses fonctions de plateforme unique faisant dialoguer modernité et tradition, recherche scientifique et connaissance paysanne, en vue de bâtir un domaine inclusif, productif et ferme.

À travers ce salon, c’est toute une vision panafricaine de la souveraineté alimentaire qui s’affirme, bâtie sur la créativité, le savoir-faire et la dignité de ceux qui cultivent et élèvent pour nourrir l’Afrique. En célébrant ces formes d’ingéniosité, le SARA encourage les décideurs, les investisseurs et les chercheurs à miser sur des solutions locales, durables et inclusivement. 

LE SARA 2025 : UN ACCÉLÉRATEUR DE FINANCEMENT AGRICOLE

Le développement agricole passe inévitablement par un meilleur accès au financement. En facilitant les rencontres et en promouvant des mécanismes financiers adaptés (fonds de garantie, crédits agricoles, financement climatique), le salon a simplifié l’émergence de projets durables et rentables. Ce fut une opportunité pour renforcer la bancarisation du secteur agricole et halieutique tout en promouvant la montée en puissance d’un secteur africain compétitif et autonome.

Le SARA 2025 s'est positionné comme un véritable catalyseur du financement agricole en Afrique, en particulier en Côte d’Ivoire. En rassemblant acteurs publics, investisseurs privés, institutions financières, coopératives agricoles et entrepreneurs ruraux, le salon a proposé un cadre propice à la mobilisation de ressources et à la création de partenariats stratégiques. Il a ouvert une plateforme unique où les porteurs de projets agricoles, souvent confrontés à un accès limité au crédit, peuvent présenter leur savoir-faire, valoriser leurs innovations et séduire des bailleurs. Par ses forums économiques, ses rencontres B2B et ses expositions sectorielles, le SARA a facilité la mise en relation entre les besoins de financement et les offres adaptées, qu’il s’agisse de microcrédit rural, de financements verts ou de fonds d’investissements agricoles.

Au-delà des échanges, le salon a contribué à lever les freins structurels au financement du secteur agricole. Il a permis de sensibiliser les banques et les investisseurs aux réalités et aux opportunités du monde rural, souvent perçu comme risqué ou peu rentable. En valorisant des modèles économiques viables, des success-stories agricoles, et des innovations technologiques, le salon modifie la perception du risque et renforce la confiance dans les filières agricoles. Il stimule également la réflexion sur des mécanismes de financement inclusifs en intégrant les femmes, les jeunes et les petits exploitants.

LE SARA 2025 : UN TREMPLIN D'OPPORTUNITÉS POUR TOUS

Le SARA 2025 se veut plus que jamais un tremplin d’opportunités pour tous les acteurs du monde agricole, sans distinction de taille, de statut ou de genre. Il a confirmé sa posture d'espace inclusif où femmes rurales, jeunes entrepreneurs, petits producteurs, artisans agroalimentaires, éleveurs, start-up et grandes entreprises agricoles trouvent chacun leur place, leur voix et leur chance. Grâce aux programmes d’accompagnement, aux concours d’innovation, aux subventions ciblées et aux formations techniques, le salon offre un soutien concret aux porteurs de projets souvent marginalisés dans les circuits traditionnels de valorisation. Le SARA devient ainsi un levier pour révéler des talents cachés, accélérer des initiatives locales, et renforcer des modèles agricoles durables portés par les communautés elles-mêmes.

Cette édition a offert une plateforme d’échanges, de visibilité et de coopération inégalée. Elle a réuni tous les maillons de la chaîne de valeur agricopastoral et a ouvert un éventail d’opportunités. En mettant en lumière la richesse et le dynamisme du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, le SARA 2025 incarne une Afrique en marche, entreprenante et tournée vers l’avenir.

Avec ses pôles spécialisés – agro-industrie, machinisme, élevage, pêche, agroforesterie, artisanat rural – et son vaste marché d’exposition, le SARA 2025 a donné une visibilité exceptionnelle à la diversité du secteur agricole africain. Il a créé un pont entre les producteurs locaux et les acheteurs nationaux et internationaux, en facilitant la promotion des produits du terroir, des innovations rurales et des services liés à la transformation ou à la distribution. Par cette mise en relation directe, le salon permet à chacun – du petit exploitant à l’industriel – de valoriser ses compétences, d’accéder à de nouveaux débouchés commerciaux et de construire des partenariats stratégiques. En mettant au cœur de son dispositif l’équité, l’inclusion et l’excellence locale, il a démontré que la prospérité agricole est possible lorsqu’elle est pensée pour et avec tous.

LE SARA 2025 : UN DIALOGUE DIRECT AVEC LES PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE.

Cette édition a offert un lieu stratégique où les ministères sectoriels, les structures publiques spécialisées ainsi que les acteurs privés et publics du développement agricole pouvaient dialoguer directement avec les producteurs, entrepreneurs et innovateurs du secteur. Ce contact direct présage et anticipe une meilleure compréhension des réalités du terrain, des attentes des acteurs locaux et des contraintes rencontrées au quotidien dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Il donnait droit à un espace d’écoute mutuelle et de co-construction de solutions adaptées aux contextes nationaux et régionaux.

Au-delà de la simple visibilité institutionnelle, cette interaction permet aux institutions nationales et internationales, publiques comme privées, d’ajuster leurs politiques, programmes de financement ou dispositifs d’appui technique en fonction des besoins concrets des acteurs du secteur. Qu’il s’agisse de sécurité alimentaire, de mécanisation, de transition agroécologique ou d’accès au financement, le SARA se meut un levier d’alignement entre stratégie de développement et initiatives de terrain. 

Enfin, ce dialogue ouvert contribue à renforcer la gouvernance participative du développement agricole. En rendant visibles les efforts des institutions et en facilitant le retour critique des bénéficiaires, le SARA 2025 stimule une dynamique de transparence, d’évaluation partagée et d’amélioration continue. C’est aussi l’occasion de construire des partenariats durables entre États, agences de coopération, banques, ONG, start-ups et collectivités territoriales autour de projets agricoles structurants. Le SARA a agi en facteur d'engagement collectif répondant à des défis sectoriels agricoles africains.

LE SARA 2025 : UNE RÉPONSE AFRICAINE AUX DÉFIS DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Face à l’urgence croissante des enjeux liés à la sécurité alimentaire en Afrique, cette année, le SARA a soumis un cadre stratégique proposant des solutions concrètes, locales et durables. Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, la croissance démographique, les conflits et la dépendance aux importations alimentaires, ce salon international propose des solutions adaptées. En valorisant les systèmes agricoles pérennes, les technologies intelligentes pour l’agriculture, la gestion durable des ressources naturelles, et la relance des filières vivrières, il a créé un espace d’échanges où se conçoivent et se diffusent des stratégies ambitieuses pour nourrir le continent de manière souveraine et durable.

Le salon a mis en réseau une diversité d’acteurs essentiels pour bâtir une Afrique autosuffisante sur le plan alimentaire. Des initiatives telles que la promotion des cultures locales, le développement de chaînes de valeur inclusives, le soutien à l’agriculture familiale ou encore l’intégration des femmes et des jeunes dans l’agroalimentaire y ont trouvé une résonance particulière. En cela, il se veut un outil de déploiement, de mobilisation et d’action en faveur d’une sécurité alimentaire durable pour l’Afrique.

Dans cette dynamique, il a joué également un rôle de laboratoire d’idées et de prospective pour anticiper les transformations futures du secteur agricole africain. Il a mis en lumière les politiques publiques innovantes, les partenariats public-privé réussis, et les nouvelles formes de financement qui peuvent servir de levier à une sécurité alimentaire plus équitable et pérenne. À travers des conférences, des panels de haut niveau et des échanges interrégionaux, le salon encourage une vision intégrée des défis agricoles, en tenant compte des dimensions nutritionnelles, environnementales et socio-économiques. Ainsi, le SARA ne se contente pas de répondre à l’urgence : il trace les voies d’un futur agricole africain fondé sur la souveraineté, la solidarité et l’innovation.

LE SARA 2025 : UN ÉVÉNEMENT DIVERTISSANT ET INSTRUCTIFS POUR SES VISITEURS

Le SARA 2025 est aussi un rendez-vous populaire, à la fois festif, éducatif et ouvert à tous les publics. Chaque édition transforme les espaces d’exposition en un grand village vivant où se mêlent démonstrations pratiques, animations culturelles, dégustations, spectacles traditionnels et ateliers ludiques. Cette édition avoue ne pas avoir dérobé à la règle. Les visiteurs, petits et grands, y ont découvert l’univers agricole sous un angle chaleureux et interactif, parfois même novateur, loin de l’image rigide ou technique qu’on lui associe communément. L’ambiance y était conviviale, colorée et rythmée par des sons, des saveurs et des savoirs issus de toutes les régions du pays et du continent.

Mais au-delà du divertissement, le SARA 2025 a joué un rôle pédagogique important. Il a des expositions éducatives, des conférences vulgarisées et des parcours thématiques, permettant aux participants d'y apprendre énormément sur ce domaine. Des écoles s'y sont rendus pour découvrir les métiers, les cycles de production, l’importance de la nutrition locale ou encore les solutions pour préserver les ressources naturelles... Le salon devient ainsi un lieu d’apprentissage grandeur nature, qui rapproche les citoyens du monde qui les nourrit. 

Enfin, le SARA 2025 se distingue par la richesse et la diversité de ses espaces d’échanges. Entre le pôle gastronomique où les visiteurs peuvent goûter aux produits du terroir, les stands interactifs où l’on apprend sur les processus de fabrication de miel aromatisé, de chips de riz, de gingembre..., ou à reconnaître des semences, et les concours de hackaton, sans oublier le village SARA, chaque coin du salon était une source d’émerveillement. C’est une expérience immersive qui en rendant ce secteur accessible et attrayant s’impose comme un événement unique, où l’on vient s’informer, se divertir… et repartir avec un regard neuf sur le monde rural.

Alors que les portes du SARA 2025 se referment, c’est avec une profonde satisfaction que nous saluons la richesse des échanges, la diversité des innovations et l’engagement de tous les acteurs qui ont fait de cette édition un véritable succès. Durant plusieurs jours, producteurs, chercheurs, institutions, investisseurs, familles, jeunes et curieux se sont croisés, inspirés et connectés autour d’une ambition commune : bâtir une agriculture africaine plus résiliente, inclusive et durable. Le SARA n’a pas seulement été un lieu d’exposition, il a été un espace de rencontre entre le savoir-faire, la tradition, la modernité et l’espoir.

Si le salon ferme aujourd’hui ses portes, il laisse derrière lui des idées, des projets, des partenariats et surtout une énergie nouvelle. En attendant la prochaine édition, que chacun reparte avec l’inspiration, les outils et les liens nécessaires pour faire germer les graines du changement. Le SARA 2025 s’achève, mais son impact, lui, ne fait que commencer.

Ps: aujourd'hui c'est le dernier jour. Le marché est fermé mais le village SARA est ouvert. Vous y trouverez de la nourriture et des animations hors pair sans oublier le concert géant de clôture de l'événement. Pour les passionnés de l'ambiance, n'hésitez pas à vous y rendre. À très bientôt. 

]]>
Sun, 01 Jun 2025 12:56:14 +0000 Mayra Siba
Connaissance à l'épreuve, spécial Fête des Mères! https://bodruch.com/connaissance-a-lepreuve-special-fete-des-meres https://bodruch.com/connaissance-a-lepreuve-special-fete-des-meres Mon, 26 May 2025 18:48:51 +0000 Mayra Siba 10 VÉRITÉS SUR NOS MAMANS (LES MOTEURS DE L'HUMANITÉ) #BONNE FÊTE MAMAN https://bodruch.com/10-verites-sur-nos-mamans-les-moteurs-de-lhumanite-bonne-fete-maman https://bodruch.com/10-verites-sur-nos-mamans-les-moteurs-de-lhumanite-bonne-fete-maman Sun, 25 May 2025 10:10:32 +0000 Mayra Siba Les Journées du Droit Numérique (JDN) : un éclairage sur les enjeux juridiques du numérique https://bodruch.com/les-journees-du-droit-numerique-jdn-un-eclairage-sur-les-enjeux-juridiques-du-numerique https://bodruch.com/les-journees-du-droit-numerique-jdn-un-eclairage-sur-les-enjeux-juridiques-du-numerique À l'heure où le numérique façonne nos vies, nos échanges et nos institutions, le droit se réinvente pour encadrer cette révolution silencieuse. Données personnelles, intelligence artificielle, cybersécurité, propriété numérique : autant de défis que notre société doit relever avec rigueur et éthique. Par ailleurs les lucarnes d'informations, de sensibilisation et d'échanges s'avèrent plus qu'utiles.  

De ce fait, les  JDN initiées par le Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation , plus précisément par la Direction des Affaires Juridiques et de la Coopération Internationale (DAJCI) , semblent tomber à point nommé. En effet, ces 22 et 23 mai 2025, à la "Maison de l'Entreprise", la dynamique équipe de Monsieur le Ministre Kalil KONATÉ nous a convié à une rencontre récemment pensée mais à la hauteur de nos attentes, pour des séances instructives en vue de nous donner un aperçu du pouls de la corrélation entre les domaines du Droit et du Numérique en Côte d'Ivoire. 

POURQUOI L'INSTITUTION DES JOURNÉES DU DROIT NUMÉRIQUE ? 

Le numérique, né au milieu du XXᵉ siècle avec les premiers ordinateurs, s'est largement développé dans les années 80 grâce aux microprocesseurs et à l'ordinateur personnel. L'essor d'internet dans les années 1990 a ensuite ouvert la voie aux réseaux sociaux, au e-commerce et à de nombreux services dématérialisés… L'irruption des smartphones à la même époque, a porté le numérique encore plus prêt de l'humanité, transformant chaque geste quotidien en interaction connectée. Aujourd'hui encore, le numérique continue d'évoluer à vitesse grand V, façonnant nos manières de travailler, de communiquer, de penser et même de vivre.
Avec cette réalité grandiose, les différents systèmes juridiques se sont vu contraindre à encadrer cette entité. Donnant naissance à un Néo-droit appelé : Droit Numérique. Cependant, dans toute la puissance de son immatérialité, les enjeux et surtout les dangers encourus avec la sphère numérique, restent encore présents en raison d'une méconnaissance prononcée de cette discipline transversale. C'est dans cette veine que s'inscrit le concept des JDN initié par le ministère ivoirien de la transition numérique et numérique. 

L'institution des JDN parce que malgré l'abondance des réformes législatives opérées depuis 2012, une grande partie des textes reste encore méconnue ou difficile d'accès tant pour les professionnels que pour les citoyens. Et parce que les partenaires financiers et techniques qui accompagnent des programmes et projets présentent pratiquement la même question : « Quel est l'état des lieux des textes encadrant votre secteur ? »
 Dès lors, ces journées sont donc une réponse nationale à un défi stratégique : celui de l'appropriation du droit par tous. Et parce que les progrès technologiques doivent impérativement se déployer dans un cadre juridique solide protecteur des droits fondamentaux et des libertés des citoyens dans l'espace numérique, afin de créer un climat de confiance et un cyber espace sécurisé. 

EN QUOI CONSISTENT LES JDN ?

Cette première édition des Journées du Droit Numérique, placée sous le thème : Droit et Numérique pour Tous : construire un numérique de confiance , marque un temps de réflexion, de partage et se veut une plateforme de prévention. Elle célèbre la rencontre entre les avancées technologiques et les exigences juridiques, dans un monde où chaque clic engage désormais des droits et des obligations, quitte à y être attentif.  

Cette initiative ministérielle innovante vient combler un vide tant relatif à la connaissance qu'à la maîtrise du droit numérique paraissant particulièrement importante, surtout à notre ère où les données circulent à la vitesse de la lumière et redessinent les contours de nos libertés. Le droit numérique s'impose comme le gardien silencieux de notre monde ultra connecté. Entre innovation technologique et encadrement juridique, il est nécessaire d'être au parfum de l'avancé des réformes. 
Ces journées ouvrent un espace de dialogue sur les enjeux éthiques, juridiques et humains du numérique. C'est le lieu où chaque pas technique en avant, soulève de nouvelles questions de droit. Entreprises, juristes, chercheurs, professionnels et citoyens explorent les chemins d'un avenir numérique plus juste, plus sûr et plus libre.

Les JDN sont donc un espace dédié à la réflexion, à la pédagogie et à la vulgarisation du droit numérique.

             
QUEL FUT LE PROGRAMME ÉTABLI POUR CETTE PREMIERE ÉDITION ? 


 Pour sa toute première édition, les Journée du Droit Numérique (JDN) s'articule autour d'un programme riche et structuré, offrant une expérience à la fois instructive, interactive et porteuse de perspectives. L'activité a été organisée en plusieurs sessions, chacune subdivisée en panels thématiques couvrant les grands enjeux du numérique dans nos sociétés contemporaines, et faisant parfois l'inventaire des juridiques avancées ivoiriennes en matière numérique.
Chaque panel a réuni des intervenants de haut niveau, des enjeux de secteurs variés tels que les institutions publiques (l'Assemblée Nationale, le Sénat), les autorités administratives indépendantes comme l'ARTCI, CNHDCI, la HACA, l'ANARE, les entreprises publiques (l'AIGEF, l'ANSUT, l'ANSSI, la SNDI, le VITIB, l'ESATIC, l'EMPS, La POSTE CI, la FJ), les entreprises technologiques (les réseaux de télécommunications, les marques de marques). marques). marques). smartphones…), le monde académique (des étudiants, des enseignants…) et des entreprises privées de domaine variées. Les experts, reconnus pour leur expertise et leur leadership, ont partagé leurs analyses, expériences concrètes et visions d'avenir sur des sujets aussi cruciaux que l'innovation numérique, la cybersécurité, l'inclusion numérique, la régulation des données, ou encore la formation aux métiers du numérique. 
Vous trouverez ci-joint le programme de la première édition des Journées du Droit Numérique.

QUELLES SONT LES DÉCOUVERTES INNOVANTES DE CETTE ÉDITION ?


Cette opportunité a donné une lucarne à certaines institutions pour s'exprimer et mieux se faire connaître comme se fut le cas pour La POSTE CI dont les citoyens sont persuadés de l'obsolescence mais qui nous a tous épatés avec son rôle d'aide aux enquêtes sur les infiltrations pirates des institutions et entreprises ou même de certains comptes bancaires. En plus de cela en organisant un concours de Hackathon et de meilleur Mémoire de Master dans le domaine du droit numérique, l'événement se mue en espace où les talents s'expriment, proposant des projets susceptibles de faciliter dans un avenir proche et certain, la vie des ivoiriens grâce à la technologie. 
La première édition des Journées du Droit Numérique a été le théâtre de plusieurs révélations technologiques et initiatives prometteuses, témoignant de la vitalité de l'écosystème numérique local et international. Plusieurs découvertes innovantes ont marqué les esprits, tant par leur originalité que par leur potentiel d'impact. Entre autres : 
- Des applications mobiles (Alia, YuConsultJuris) de consultation juridique par IA ou par d'autres mises au point par des locaux. Elles s'assurent d'analyser des données biométriques en temps réel pour conseiller utilement leurs utilisateurs en matière juridique. Cette innovation suscite un vif intérêt, notamment dans le contexte de l'accès à tous à une assistance juridique.
- Une plateforme (DigiJuste : Kpapkato.Justice) permettant d'analyser les intrusions inopinés dans les smartphones, les arnaqueurs, les SPAM ainsi que les forces informations qui alimentent les réseaux surtout à quelques mois de l'élection présidentielle.
Ces découvertes témoignent de l'ingéniosité des acteurs du numérique et de leur volonté de répondre à des besoins concrets. Elles ont non seulement impressionné les participants, mais ont également ouvert des perspectives de partenariats et de soutien à l'innovation locale.

QUELLES PERSPECTIVES OFFRENT LES JDN SUR L'AVENIR ? 

Les Journées du Numérique (JDN) ouvrent des perspectives prometteuses pour l'avenir en se positionnant comme une véritable plateforme de réflexion stratégique, de formation et de mise en réseau autour des enjeux juridiques du numérique. Elles permettent de créer un pont entre les décideurs politiques, les juristes, les acteurs économiques, les chercheurs, les jeunes et la société civile, favorisant ainsi l'émergence de solutions locales adaptées aux réalités du terrain. En valorisant l'innovation et en encourageant le dialogue multi-acteurs, les JDN contribuent à construire une vision commune d'un avenir numérique inclusif, durable et souverain.
À plus long terme, les JDN peuvent devenir un levier de transformation structurelle, en soutenant la création d'écosystèmes numériques performants et encadré, l'accès au Droit par des canaux numériques, la digitalisation des services publics, le développement des compétences technologiques et l'entrepreneuriat numérique. Elles offrent également un espace de veille technologique et de prospective, essentiel pour anticiper les mutations en cours et positionner les pays africains comme acteurs à part entière dans la révolution numérique mondiale.

En somme, les JDN s'affirment comme un catalyseur de changement, porteur d'initiatives concrètes et de visions ambitieuses à la découverte du droit numérique, des apports juridiques dans le numérique pour un avenir numérique inclusif, innovant et sécurisé.

]]>
Sat, 24 May 2025 20:08:16 +0000 Alvares Assale
SARA 2025 : La réouverture des portes de la grande messe agricole ivoirienne. https://bodruch.com/sara-2025-la-reouverture-des-portes-de-la-grande-messe-agricole-ivoirienne https://bodruch.com/sara-2025-la-reouverture-des-portes-de-la-grande-messe-agricole-ivoirienne Après une attente fébrile, le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) revient en 2025 comme un souffle d’espoir et de renouveau pour le monde agricole africain. Véritable vitrine du savoir-faire rural et creuset des ambitions africaines, le SARA s’érige, cette année encore, en plateforme stratégique pour penser l’agriculture autrement.

Sous le sceau de l’innovation, de la durabilité et de la souveraineté alimentaire, cette nouvelle édition ouvre grand ses portes aux forces vives du secteur : producteurs, chercheurs, investisseurs, jeunes entrepreneurs et même à des visiteurs intéressés par l'événement. Avec cette édition, le SARA semble tracer les sillons d’une Afrique nourricière, résiliente et compétitive. Ce n’est pas qu’un salon : c’est une vision, un engagement, un élan collectif vers une agriculture modernisée, plus juste, plus verte, au service des générations présentes et à venir du continent et peut-être du monde. 

Cette 7e édition du SARA a été lancé au parc d'exposition d'Abidjan, ce vendredi 23 mai 2025, et se poursuit jusqu'au 1er Juin 2025. Ce lancement marquant un nouveau chapitre dans la valorisation du potentiel agricole de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général. Véritable carrefour des acteurs du monde rural, cette édition 2025 s’annonce riche en innovations, en partenariats stratégiques et en opportunités économiques.

Le programme mis en place pour l'événement, offre un espace propice de rencontre pour célébrer le dynamisme du secteur agricole, échanger sur les défis et explorer les pistes d’une agriculture plus durable, inclusive et performante. Le SARA, au-delà d’une simple exposition, demeure un levier essentiel pour le développement agricole, la souveraineté alimentaire et la transformation locale. Avec l'ouverture d'un marché regroupant l'ensemble des acteurs du secteur, l'organisation de panels, d'ateliers, de parades, de spectacles et divers autres activités, cet événement propose de si belles occasions de decouvertes à ne pas manquer. 

Decouvrez le programme ICI et la tarification pour y accéder ICI

]]>
Fri, 23 May 2025 15:44:29 +0000 Mayra Siba
Les connaissances à l'épreuve, à l'ère du numérique!!! https://bodruch.com/les-connaissances-a-lepreuve-a-lere-du-numerique https://bodruch.com/les-connaissances-a-lepreuve-a-lere-du-numerique Mon, 05 May 2025 16:48:48 +0000 Mayra Siba La dépendance affective : prison dorée pour le cœur ou opportunité d'un eveil certain! https://bodruch.com/la-dependance-affective-prison-doree-pour-le-coeur-ou-opportunite-dun-eveil-certain https://bodruch.com/la-dependance-affective-prison-doree-pour-le-coeur-ou-opportunite-dun-eveil-certain L’amour, lorsqu’il devient une chaîne invisible, perd sa lumière et son essence. La dépendance affective est ce fil ténu entre l’attachement sincère et l’oubli de soi, un vertige où l’autre devient un refuge autant qu’une prison. Elle se nourrit d’un vide intérieur, d’une soif inextinguible d’être aimé, reconnu, rassuré. 

Joie, angoisse, stress, tristesse, colère, dégout, haine, passion, insécurité, incertitude... sont tant de mots reflétant le grand huit émotionnel par lequel passe toute personne atteinte de dépendance affective. S'accrochant à des regards, à des paroles, comme un naufragé à son radeau, la victime se trouve limité dans ses émotions et emprisonné par l'action de l'autre. 

La dépendance affective reste majoritairement encline a ce trop plein de toxicité et d'amour orienté à l'extrême négatif. Néanmoins, elle peut s'avérer être une phase de transition vers une guérison certaine de l'âme et un développement personnel optimal. 

QU'EST-CE QUE LA DÉPENDANCE AFFECTIVE ?

La dépendance affective est un état émotionnel dans lequel une personne éprouve un besoin excessif et compulsif d’amour, d’attention ou de validation de la part des autres, souvent au détriment de son équilibre personnel. Elle se traduit par une peur intense de l’abandon, une faible estime de soi et une difficulté à être seul.

Souvent enracinée dans des blessures émotionnelles de l’enfance, la dépendance affective pousse à rechercher constamment l’approbation extérieure pour se sentir exister. Cela peut conduire à des relations déséquilibrées, où l’on accepte tout par peur de perdre l’autre, ou à une souffrance intense en cas de séparation.

La dépendance affective, bien qu'elle ne soit pas reconnue comme un trouble mental spécifique dans la classification internationale des maladies, est un trouble psychologique est considéré comme un syndrome necessitant une grande attention. 

QUELS SONT LES EFFETS DE LA DÉPENDANCE AFFECTIVE ?

La dépendance affective a des effets profonds sur le bien-être émotionnel, les relations et même la santé mentale. Elle entraîne souvent :

  1. Une souffrance émotionnelle intense : La peur de l’abandon et le besoin constant de validation créent de l’anxiété, de la tristesse et parfois une détresse psychologique.
  2. Des relations déséquilibrées : La personne dépendante a tendance à s’accrocher excessivement aux autres, acceptant des comportements toxiques ou s’oubliant complètement pour maintenir la relation.
  3. Une faible estime de soi : L’identité et la valeur personnelle sont construites à travers le regard des autres, rendant difficile l’affirmation de soi et la prise de décisions indépendantes.
  4. Une jalousie et une possessivité excessives : La crainte de perdre l’autre peut entraîner un contrôle excessif, des conflits et un attachement maladif.
  5. Des comportements de compensation : Pour apaiser leur insécurité, certaines personnes développent des addictions (nourriture, substances, travail, etc.) ou des comportements obsessionnels.

Apprendre à reconnaître ces effets est une première étape vers une guérison qui passe par le développement de l’autonomie émotionnelle et l’amour de soi.

COMMENT LA DÉPENDANCE AFFECTIVE PEUT-ELLE POSITIVEMENT ÊTRE ORIENTÉE ?

La dépendance affective est souvent perçue négativement, car elle mène à des relations déséquilibrées et à un manque d’autonomie émotionnelle. Cependant, elle peut être positivement orientée en la transformant en une force pour le développement personnel et relationnel. Voici quelques pistes :

  • Développer l’amour-propre et l’autonomie émotionnelle : Apprendre à reconnaître sa propre valeur indépendamment du regard des autres, en travaillant sur l’estime de soi. Développer une indépendance émotionnelle en cultivant des intérêts et des passions personnelles.
  • Utiliser la sensibilité affective comme une force : La forte sensibilité des personnes dépendantes peut être un atout pour l’empathie et la compréhension des autres. Elle peut être mise au service de professions ou d’activités qui nécessitent une grande intelligence émotionnelle (métiers de l’accompagnement, de l’aide sociale, de la création artistique, etc.).
  • Canaliser l’énergie affective vers des objectifs constructifs : Transformer le besoin d’attachement en un moteur pour le développement personnel, en cultivant des liens sociaux diversifiés et enrichissants. Investir cette énergie dans des projets personnels, associatifs ou communautaires pour ressentir un sentiment d’appartenance et de contribution.
  • Faire un travail introspectif ou thérapeutique : Travailler avec un thérapeute ou un coach pour rediriger cette dépendance vers une relation plus saine avec soi-même et avec les autres. Pratiquer des techniques de pleine conscience, de méditation ou d’écriture pour mieux gérer les émotions.

En orientant la dépendance affective vers la construction de relations saines et l’épanouissement personnel, elle peut devenir un levier puissant pour une vie plus équilibrée et épanouissante. Néanmoins, elle peut être également considérée comme une phase de la reconstruction personnelle. 

EN QUOI POURRAIT-ELLE CORRESPONDRE À UNE ÉTAPE VERS UN ÉVEIL MENTAL? 

La dépendance affective peut être vue comme une phase transitoire dans le processus de guérison de la blessure émotionnelle sous-jacente, celle de laquelle elle relève. Il s'agit souvent d'un manque affectif, un abandon, un rejet ou une insécurité vécue dans l'enfance... 

Dans ce cadre, cette dépendance représente une tentative inconsciente de combler un vide émotionnel, en recherchant dans l’autre ce qui a manqué. Mais plutôt que de la considérer uniquement comme un problème, on peut la voir comme un signal qui invite à travailler sur soi. Le processus est le suivant :

_ Prendre conscience de la blessure initiale:

  • Identifier l’origine de la dépendance (abandon, rejet, insécurité, etc.).
  • Comprendre comment elle influence les comportements et les choix relationnels.

_ Accepter la phase de dépendance comme un besoin temporaire

  • Accepter qu’avoir besoin des autres n’est pas une faiblesse en soi.
  • Comprendre que cette phase peut être un passage vers une plus grande autonomie affective.

_ Transformer la dépendance en auto-guérison

  • Utiliser cette prise de conscience pour réapprendre à s’apporter ce qui a manqué (sécurité, amour, reconnaissance).
  • Développer des pratiques d’auto-compassion et de valorisation personnelle.

_ Passer de la dépendance à l’interdépendance

  • Établir des relations plus équilibrées où l’amour est un choix et non un besoin vital.
  • Apprendre à trouver du réconfort en soi et non uniquement à travers l’autre.

_ S’ouvrir à une nouvelle perception de l’affection voire de l'amour

  • L’amour n’est plus perçu comme une réparation d’un manque, mais comme une expérience de partage et d’épanouissement mutuel.
  • L'affection commence par l'amour  de soi et l'amour libre et dépourvues d'intérêt pour les autres. 

_ Sinteresser au développement personnel pourrait etre d'une grande aide. 

  • Travailler sur l’estime de soi permet de renforcer la perception positive de soi et d’apprendre à s’aimer indépendamment du regard des autres. Fixer et atteindre des objectifs personnels pour développer sa personnalité pour un meilleur bien être.
  • Travailler l'affirmation de soi peut aider à mieux exprimer ses besoins, ses limites et ses attentes dans une relation. Ainsi par la communication il est donné d'apprendre à exister par elle-même sans attendre constamment l’approbation ou l'affection des autres. Cela renforce la confiance en soi et réduit le besoin excessif d'attachement.

En ce sens, la dépendance affective, lorsqu’elle est conscientisée et travaillée, peut être une étape clé du processus de guérison. Elle devient alors une opportunité de transformation vers une relation plus saine avec soi-même et avec les autres.

Sortir de cette dépendance implique un travail sur soi, un renforcement de l’amour-propre et l’apprentissage d’une autonomie émotionnelle, afin de construire des relations plus saines et épanouissantes. L'autodidactie autant que la thérapie, tout les moyens sont prenants pour passer à l'étape de l'élévation mental. 

En comprenant ses racines et en la réorientant positivement, elle permet de révéler des forces insoupçonnées. La capacité à aimer sans se perdre, à se suffire tout en s’ouvrant aux autres, et à construire des relations fondées sur l’équilibre plutôt que sur le manque.

Surtout, retenez que c’est dans l’apprentissage de sa solitude, de sa valeur et de son amour propre, dans la douceur d’un amour qui ne consume pas, que l’âme retrouve son équilibre et sa liberté. Ainsi, la dépendance affective n’est pas une fatalité, mais un passage vers une liberté nouvelle : celle d’un amour conscient, où le lien avec l’autre n’est plus une attache qui enferme, mais un espace qui élève. 

Merci de nous avoir lu et nous espérons que cet article vous aura été utile et surtout que vous avez pris plaisir à le lire. À très vite pour un nouveau contenu et d'ici là portez vous bien. 

#Mayra_SIBA

]]>
Thu, 06 Feb 2025 01:33:08 +0000 Mayra Siba